Poursuivons notre visite de la région de Gourdon en entamant la vallée du Lot par la ville de Cahors.
Pour des raisons de temps, nous reportons à un autre voyage la visite de la ville et nous focalisons uniquement sur le Pont VALENTRE.
Ses trois tours à mâchicoulis, ses parapets crénelés et ses avant-becs aigus rompent la succession des sept arches ogivales créant ainsi une impression de grande harmonie.
L’aspect initial du pont commencé en 1308 a été sensiblement modifié au cours des travaux de rénovation entrepris en 1879 par Viollet-le-Duc. La barbacane qui renforçait encore sa défense du côté de la ville a été remplacée par la porte actuelle.
Tel qu’il se présentait alors, le pont formait une sorte de forteresse isolée commandant le passage du fleuve, tandis que la tour centrale servait de poste d’observation, les tours extrêmes étaient fermées de portes et de herses.
Les tours s’élèvent à 40 mètres au-dessus de la rivière.
Sur la rive gauche du Lot, un corps de garde et une demi-lune assuraient vers le sud une protection supplémentaire.
Le pont impressionna les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, ainsi qu’Henri de Navarre lors du siège de Cahors en 1580 à tel point qu’il ne fut jamais attaqué.
Le diable et l’architecte.
Avoir réussi une telle œuvre, extrêmement difficile à l’époque, était remarquable. La légende décida dont que l’architecte du pont Valentré avait livré son âme au diable, mais qu’il avait demandé en échange que le Malin portât de l’eau aux ouvriers… dans un seau troué. Pour se venger, celui-ci aurait fait tomber chaque jour sur le pont la même pierre de l’angle nord-est de la tour centrale.
C’est à cet emplacement que les rénovateurs au 19ème siècle ont sculpté un diable.
Sur la rive gauche du Lot, un corps de garde et une demi-lune assuraient vers le sud une protection supplémentaire.
Le pont impressionna les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, ainsi qu’Henri de Navarre lors du siège de Cahors en 1580 à tel point qu’il ne fut jamais attaqué.
Le diable et l’architecte.
Avoir réussi une telle œuvre, extrêmement difficile à l’époque, était remarquable. La légende décida dont que l’architecte du pont Valentré avait livré son âme au diable, mais qu’il avait demandé en échange que le Malin portât de l’eau aux ouvriers… dans un seau troué. Pour se venger, celui-ci aurait fait tomber chaque jour sur le pont la même pierre de l’angle nord-est de la tour centrale.
C’est à cet emplacement que les rénovateurs au 19ème siècle ont sculpté un diable.
Petite leçon d'architecture car c'est à nos yeux très intéressant.
La tour centrale est carrée.
Le mantelet est un volet d'obturation d'un créneau, pivotant sur l'axe médian.
La culée est un massif de maçonnerie qui contient la poussée des arches.
L'avant-bec est un massif de maçonnerie angulaire renforçant une pile à l'amont
La tour barlongue qui est rectangulaire est la première tour du pont lorsqu'on arrive de la rive droite de la rivière.
Une bretèche est un petit avant-corps rectangulaire ou à pans coupés, plaqué en encorbellement sur le mur d'un ouvrage défensif.
Le Châtelet est le commandant de la tête de pont.
Le tablier est une plate-forme qui constitue le plancher d'un pont.
Le tablier est une plate-forme qui constitue le plancher d'un pont.
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