vendredi 10 septembre 2010

Promenade à Givet.

Quittant la chapelle Notre-Dame de Walcourt, nous arrêtons à Givet.
La première chose que nous voyons est l’imposant Fort de Charlemont.
Dominant la ville, cette forteresse doit son nom à l'empereur Charles Quint.

Sa construction nécessitera 3000 ouvriers auxquels s'ajouteront 20000 fantassins et 3000 cavaliers car ses murailles seront élevées au cours d'actions militaires.
Aujourd’hui, malheureusement et de manière incompréhensible, ce fort ne peut plus être visité.
Renseignement pris auprès de l’office du tourisme de Givet, la cause en est le départ des militaires.

Bon, c’est ainsi, vive le tourisme.
Notre promenade nous amena, par hasard à la place MEHUL.
Bordée de très jolies demeures.
Et agrémentée de jolis lampadaires.
N'est-ce pas les filles ?

Une statue attira notre attention.

Il s’agit d’Etienne Nicolas MÉHUL qui est né à GIVET, le 22 juin 1763.
Son père fut d'abord maître d'hôtel du Comte de Montmorency puis simple restaurateur.
Etienne Nicolas reçut une sévère instruction religieuse dispensée par les enseignants du couvent des Récollectines.
C'est un vieil organiste aveugle qui lui donna ses premières leçons de musique. Par la suite, le jeune homme très doué pour la composition musicale, fit des progrès si rapides qu'il ne tarda pas à devenir célèbre.
A PARIS, il fut le disciple de GLUCK.

Nous lui devons des œuvres, telles que "PSYCHE", "ANACREON","STRATONICE" "ALONZA et CORA", "EUPHRASINE et CORADIN", "LE JEUNE HENRI" et "JOSEPH", son chef d'œuvre, joué à l'Opéra Comique en 1807. Nous lui devons également quelques hymnes patriotiques, tels que "LE CHANT DE LA VICTOIRE" et surtout le très célèbre "CHANT DU DEPART", sur des paroles de Joseph CHENIER. "La victoire en chantant, nous ouvre la barrière, la liberté guide nos pas..."
Etienne Nicolas MÉHUL s'éteindra à PARIS, le 18 octobre 1817, à l'âge de 54 ans.
En parlant des enseignants du couvent des Récollectines, nous trouvons dans une petite rue (la rue MEHUL) qui mène de la Place MEHUL à l’église Saint-Hilaire, le centre culturel des Récollectines, qui abrite une bibliothèque, une médiathèque, une salle de conférences, et des salles d'expositions.
La faute à pas de chance, …, l’accès à ce centre culturel était fermé lors de notre passage.
Nous rejoignons le centre de Givet pour découvrir l’imposante façade de l’hôtel de ville.
L'envie de le visiter nous prend mais, encore pas de chance, il est fermé ! Bonjour le tourisme.
En face de celui-ci se trouve l’église SAINT HILAIRE.
Détruite en 1675 par le Maréchal de Créquy, cette église fut reconstruite en 1682 par VAUBAN. Ses murailles élevées et épaisses, ses galeries souterraines pouvaient constituer un abri sûr lors d'éventuelles attaques.
Fidèle à notre curiosité, nous y sommes entrés pour vous présenter quelques photos de son intérieur.
Et oui, coup de chance, elle était ouverte, la messe dominicale venant de se terminer !
Sur la rive droite de la Meuse, se trouve une autre église, l’église NOTRE - DAME

Cette église fut détruite et modifiée un si grand nombre de fois, que l'on ignore la date exacte de sa construction (le chœur porte la date de 1612).

Nous ne l’avons pas visitée, notre promenade se limitant au vieux Givet.

Eh, JF, tu ne crois pas qu'il est temps de faire une pause ?
Mais qui se cache derrière cette belle flûte à Champagne ?

Evidemment ! Madame est déjà à l’apéro.
Vous remarquerez, chère lectrice, cher lecteur que Monsieur a déjà pris de l'avance ! Comme quoi, ...
Bon, la promenade, cela ouvre l'appétit. Hum...
Evidemment, Monsieur mange des scampis à l'ail. Qu'il ne s'approche pas de moi cet après-midi (lol).

Bonne journée.
A suivre : le village de Chooz.

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