vendredi 24 juillet 2009

Mais où va-t-elle ainsi vêtue ?


Vous le saurez bientôt !
Avec un reportage naturiste exclusif pour vous !
Pour tous les naturistes qui sont en vacances ou qui vont bientôt l'être, Annick et moi vous souhaitons tout le bonheur du monde.
Pour ceux qui sont au boulot ! Courage !

jeudi 23 juillet 2009

La camomille romaine !

En promenade ce mardi 21 juillet dans la campagne environnante de Montigny-le-Tilleul (Belgique), nous sommes tombés sur un véritable parterre de camomille romaine. Dans un champ de maïs ! Pas d’hésitation ! Cueillette pour constituer la réserve pour l’hiver.

La camomille romaine est une plante vivace d'un vert blanchâtre, à tiges faibles de 10 à 30 centimètres souvent couchées à la base. Son parfum est agréable et pénétrant.

On la trouve à l'état sauvage mais on la cultive souvent dans les jardins où ses capitules sont généralement "doubles", c'est-à-dire composés en majeure partie de fleurs ligulées blanches ; ils prennent alors un aspect de petits pompons.

Elle fleurit tout l'été. Par un beau temps bien sec, on doit récolter les capitules au début de la floraison en juin-juillet, avant qu'ils ne soient bien ouverts. On les sèche à l'ombre le plus rapidement possible. La camomille cultivée est moins efficace que la plante sauvage.

La camomille est digestive, antispasmodique, antalgique, antiseptique intestinal.
On la conseille en cas de digestion difficile, de règles douloureuses, de colites, de migraine, de nervosité d'insomnie, fièvre, courbatures. Elle est indiquée aussi pour les coliques et toute forme d'irritation intestinale.

En usage externe elle est efficace en cas de conjonctivite, maladie de la peau, dartres, eczéma, inflammation des paupières.

En infusion 2 cuillères à café pour 1/4 de litre d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 2 à 3 tasses par jour pour améliorer la digestion.

En huile de camomille 50 g de fleurs séchées pour 1/2 litre d'huile d'olive, laisser au soleil pendant 10 jours. Passer le tout pendant 2 heures au bain marie, en remuant de temps en temps puis filtrer.
Vous souffrez de douleurs rhumatismales ou les anti-inflammatoires vous font mal à l’estomac ?Préparer de l’huile de camomille et utilisez-la très chaude en friction sur les endroits douloureux.
En vin digestif 50 g de fleurs séchées dans un litre de vin laisser macérer, filtrer.
Dans un litre de vin rouge faire macérer 50 g de fleurs et 20 g de zeste d'orange non traitée pendant10 jours, ajouter 50 g de sucre roux et filtrer.

L’APRES-SHAMPOING A LA CAMOMILLE !
Pour donner à vos cheveux de beaux reflets dorés, rien ne vaut l’infusion de camomille, sauvage ou cultivée.
Laisser bouillir 100 grammes de fleurs de camomille, fraîches ou séchées, dans 1 litre d’eau durant une vingtaine de minutes puis, filtre le tout. Rincer les cheveux avec cette infusion, après les avoir lavés.

mardi 21 juillet 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 20)

Du naturisme individuel au naturisme collectif, un autre cap à franchir.
Obligatoire ? Non, évidemment.
Toujours, comme pour tout le reste dans la vie, un concours de circonstance ou, tout simplement, une continuité.

De retour du Danemark, il était évident que pour Annick et moi, il n’était plus question de vivre d’autre chose que de la nudité en plein air durant nos vacances ou nos week-end à la côte. Annick venait de vivre trois semaines de rêve et en redemandait.

A juste titre.

Toute la question était de savoir comment revivre de tels moments car en Belgique, il n’existait pas, à l’époque, de plage naturiste. Il fallait donc nous rendre en France ou au Pays-Bas. Mais qui dit plage naturiste dit présence d’autres personnes.

Cela, Annick n’y était pas vraiment prête et me demanda de trouver une plage possédant des dunes où elle pourrait, loin des regards, se faire bronzer nue. Et si possible aussi se baigner sans maillot.


Après de longues recherches, je découvre une petite île située au nord des Pays-Bas, en Frise : Schiermonnikoog. C’est une petite île en forme d’aile de mouette, une retraite de choix pour tous les amateurs d’espaces sauvages. Classée parc naturel, elle est réputée pour sa flore, ses paysages et son air vivifiant. Aucune voiture n’y circule. Avec ses vagues de dunes et ses plages désertes, elle reste un paradis pour les amateurs de nature. Promenade hors des sentiers battus. Avec, pour autre particularité, que l’île est entièrement naturiste en dehors du village.
Nous décidons de nous y rendre.


A suivre.

vendredi 17 juillet 2009

Nue, je pose !

Bonjour,

Pour le plus grand plaisir de vos yeux, j'ai remodelé mon site qui vous présente, sous toutes leurs plus belles facettes, mes nues.

http://www.nue.jepose.com

Je vous souhaite une bonne visite.

jeudi 16 juillet 2009

Charmes de nues !

Faut-il des mots pour admirer la beauté que nous offre Dame nature ?

















Photographies réalisées sur notre terrasse ce mercredi 15 juillet 2009.



mercredi 15 juillet 2009

Oui ! Je suis naturiste ! Je vis à poils ! .

Bonjour,

Je suis la petite dernière de chez Intimerrance.
Coralline m'a appelée KIWI.

C'est à elle que je dois mes jolies photographies.

J'ai aussi un compagnon : SIX.
Il est toujours à me surveiller surtout lorsque je vais dehors.

Il râle car avant mon arrivée, il faisait toujours la sieste.
Maintenant, c'est foutu car lorsque je le vois dormir, je vais l'ennuyer !



Suis-je naturiste ?
En tout cas, je suis toujours à poils !













Moi aussi je vis à poils et je n'en fais pas un plat !
Quoi on naît comme on est !

Et puis, je fais l'économie des soldes ! Pas de vêtement, pas de dépense ! C'est mon maître qui est content !
Et moi, je m'économise !

Quelle vie de chien !

dimanche 12 juillet 2009

Le naturisme business s’invite en Wallonie. (5)

Julien a raison : il existe des villages naturistes en dur qui ne connaissent pas les dérives de Cap d’Adge. Mais qui se sont intégrés dans l’espace naturel dans lequel ils se trouvent tout en respectant la philosophie naturiste.

Heureusement !

Donc ne faisons pas une généralité. Mais soyons vigilent !
Car lorsqu’on me parle de discothèque, de supermarché et de lotissement dans un tel espace que les lacs de l’Eau d’Heure, j’ai de quoi m’inquiéter !

Acceptons le principe qu’un « village naturiste » doit s’intégrer au milieu naturel dans lequel il s’implante et non l’inverse. Et qu’à partir de là, il respecte la philosophie naturiste et ne devienne pas une station balnéaire à la mode au beau milieu des champs et forêt.

Les lacs de l’Eau d’Heure comme je l’ai déjà formulé, sont un havre de verdure, un havre de paix. Ce n’est pas une station balnéaire à la mode, l’endroit où il s’impose d’être vu. C’est un espace rural et forestier. L’hébergement doit donc s’adapter à cette réalité pour ne pas bouleverser l’environnement naturel.

Annick et moi avons longtemps fréquenté « Les Routelles » à Séderon (France – Drôme).
Ce n’était pas un massacre à la tronçonneuse dans le paysage magnifique environnant mais un mas rénové et adapté au milieu naturel.

Les bungalows en bois (et non en brique ou béton) ne venaient pas casser la vue sur ce paysage, les emplacements des caravanes étaient judicieusement répartis. Et les soirées dansantes avaient lieu au bar et sa terrasse et non dans une discothèque.

Oui, il y avait une piscine, un terrain de tennis, un parcours de tir à l’arc, une piste de pétanque. Une petite boutique avec les produits du terroir. Aussi un petit restaurant répondant à l’esprit naturiste. Un bar où chacun se retrouvait autour d’un bon verre pour refaire le monde. Des soirées dansantes qui se terminaient à une heure raisonnable pour ne pas troubler la quiétude des autres.

Mais surtout des hectares de terrain pour la promenade nue et la découverte de la flore locale.

Nous avons vu la même chose à Cap Natur en Vendée.

Sans oublier ce magnifique exemple que représente Héliomonde où les propriétaires ont même pensé à y intégrer des chèvres pour entretenir les espaces verts !

Nous ne parlerons pas de ce qui se fait aux Pays-Bas et au Danemark !
Aux Pays-Bas, nous avons découvert les vertus du naturisme à la ferme, … !

Il appartiendra donc au « représentant influent des naturistes belges », que cite le responsable du projet pour donner une crédibilité naturiste à celui-ci, de veiller à ce que la philosophie originelle du naturisme soit respectée.

Et que les naturistes « sauvages », comme le dit si bien Julien, ne soient pas exclus d’un lieu de vie dans lequel, aujourd’hui, il trouve une partie de son bonheur.

Même si, et c’est tout le paradoxe, la pratique du naturisme y est strictement interdite par les autorités locales !
Que cette même autorité a menée la chasse aux naturistes et pratiquant du nudisme, dans des lieux où, sans déranger personne, ils avaient pris habitudes de se rassembler.

L’odeur de l’argent aurait-elle plus de force que l’étroitesse d’esprit de ceux qui ont depuis belle lurette, refusé le développement du naturisme en Wallonie ?
En espérant que cette odeur n’éloigne pas les naturistes qui se plaisaient à fréquenter ce lieu.
Et qui espère pouvoir en développer d’autres, moins ambitieux mais plus respectueux de la philosophie naturiste, ailleurs en Wallonie.

Et rappelons une fois pour toute qu’à Bredene, il n’y a qu’une plage naturiste ne possédant aucune infrastructure.

Que les retombées financières ne concernent pas des investissements immobiliers mais simplement les naturistes qui campent dans les campings non naturistes locaux et qui font leurs courses dans les commerces locaux.

Comparons donc ce qui est comparable et ne faisons pas de faux amalgames !
Il n’existe aucun complexe naturisme à Bredene, ni à la côte belge !

Qui vivra, verra !

jeudi 9 juillet 2009

Le naturisme business s’invite en Wallonie. (4)

« Il existe des villages naturistes en dur qui ne connaissent pas les dérives du cap d'Agde, cependant, le naturisme sauvage (sauvage vient de forêt, je crois) est tellement plus proche de la philosophie originelle du naturisme, qu'il serait dommage évidemment de détruire et endommager des coins aussi "purs"...
Malheur au commerce aveugle et longue vie à la Vie!
»

Ce commentaire émanant de notre ami Julien WOLGA appelle à se dire qu’aujourd’hui, comme l’indique le responsable du projet, le naturisme devient un phénomène de mode alléchant pour le business, …, aveugle.

Ces businessmans se moquent éperdument des valeurs originelles du naturisme. Seul l’appât du gain compte. Et de là, on ne réfléchit plus, on voit un illusoire tas de pognon à aller chercher. C’est alors la ruée vers l’or « naturiste ». On va aux Pays-Bas prendre exemple, sans penser que les Hollandais n’ont pas la même mentalité que les belges !

En se posant de simples questions :
pourquoi n’y a-t-il qu’une plage naturiste sur le littoral belge ?
Pourquoi n’y a-t-il pas un seul espace de ce genre en Wallonie ?
Pourquoi les associations naturistes wallonnes, à part « Athéna Le Perron » ont-elles leurs « terrains » dans le nord de la France ?

Mais aussi, depuis que la plage naturiste de Bredene existe, pourquoi, chaque jour de beau temps, il y a autant de belges sur les plages naturistes frontalières hollandaises ?

Et posons-nous, pour terminer cet article, la dernière question : pourquoi a-t-on fermé la plage naturiste de Zuydcoote à la frontière entre la France et la Belgique ?

Il faudra que les promoteurs de ce projet soient vigilents à ne pas confondre le terme « nudiste » à celui de « naturiste ». Ou a d'autres termes car, même si Julien a raison et j'y reviendrai cette semaine, l'image du naturisme est ternie par les reportages réalisés depuis des années sur les "nuits chaudes" du "village naturiste" du Cap d'Adge.

Je pense, sincèrement, que les naturistes "sauvages" espèrent disposer d’un espace réellement naturiste et pas d’un lieu à la mode où on vit tout nu et où on peut y faire tout et n'importe quoi, au nom de l'argent ROI..

A suivre ?

mardi 7 juillet 2009

Le naturisme business s’invite en Wallonie. (3)

Y a-t-il une autre solution ?

Oui ! Si l’on veut garder au naturisme ses vraies valeurs à commencer par le respect de la nature.

Le naturisme, ce n’est pas du business, c’est une philosophie mais surtout un art de vie qui se base sur des valeurs simples et non excentriques ! Revendiquant le retour à la nature, la simplicité de relations humaines censées gommer les clivages sociaux. Et c’est bien autre chose qu’un être humain qui vit tout nu en groupe.

Que demande depuis des années, les naturistes de la région des lacs de l’Eau d’Heure ?
Rien d’autre que de pouvoir pratiquer le naturisme à certains endroits isolés, loin des lieux de concentration humaines, de ce vaste espace de verdure. Ils ne demandaient même pas l’aménagement d’une plage, encore moins d’un camping.
Certainement pas une discothèque et un supermarché.

Même si l’aménagement d’un camping de superficie raisonnable et aménagé du strict nécessaire ne soit pas une mauvaise idée si la superficie naturiste qui l’entoure soit suffisante et permette de bénéficier pour la promenade, la pêche, la baignade, des bois et criques du lieu.

Il y a de beaux endroits pour pouvoir, sans ne déranger personne, pratiquer un naturisme adapté à ce lieu de nature et de tranquillité ! Pas un naturisme de masse mais bien un naturisme familial. Un naturisme discret car nous ne sommes pas au littoral mais en espace champêtre et forestier. Où celui qui en prend la peine, peut voir sans trop de difficulté le gibier vivre en liberté dans les vastes forêts. Ou les rapaces tournoyer dans les airs ou se reposer sur un piquet de clôture.


Annick et moi connaissons parfaitement le site des lacs de l’Eau d’Heure (dont les deux retenus par les auteurs du projet, le Ry Jaune et les criques du lac de la Plate-Taille.) pour le parcourir, à pied, de long en large depuis plus de 20 ans. On s’étonnera aussi qu’ils n’aient pas retenu d’autres sites où il existe de belles plages de terre ou de belles étendues d’herbes où, muni d’un simple essuie de bain, il y a moyen de passer des heures entières de liberté naturiste. Féronval est un joli coin pour pratiquer ce type de naturisme.


Nous nous y rendons en toutes saisons, à la découverte d’endroits magnifiques grâce aux cartes IGN qui nous permettent d’aller, de sentier en sentier, dans des lieux non fréquentés. Nous pouvons alors pratiquer la promenade nue, sans déranger qui que ce soit.

Nous connaissons aussi de jolies criques isolées accessibles par des petits sentiers discrets. Nous pouvons alors passer une journée naturiste en ce compris, nous baigner nus lorsque le temps le permet.

Il y a aussi des endroits où il est possible (habillé) de faire un barbecue mais le problème est qu’ils ne sont pas entretenus ! On peut en dire autant des poubelles et de l’état déplorable des bancs.

Et lorsque Annick et moi passons une journée au bord du lac ou en forêt, nous nous munissons de notre sac à dos avec les boissons et la nourriture nécessaires !

Nous sommes alors en pleine nature, loin du bruit et de la foule. Parfois, nous rencontrons dans une crique isolée, d’autres naturistes. Qui recherchent la même chose que nous.

Alors, faut-il faire de ces jolies criques de la Plate-Taille ou du Ry Jaune un vaste village naturiste avec lotissement, discothèque, supermarché, vaste parking, etc… ?

Ou faut-il garder le superbe cadre naturel de la Plate-Taille ou du Ry Jaune en adaptant le projet à la nature et non à la recherche du profit financier à n’importe quel prix environnemental.

Et garder son âme à cette région champêtre et forestière en délimitant une zone au sein de laquelle le naturisme est autorisé, comme sur les plages hollandaises. Et d’aménager et surtout d’entretenir des espaces où il est possible de faire un barbecue naturiste.

Les promeneurs seraient, comme sur un plage naturiste délimitée, avertis qu’ils peuvent rencontrer des gens nus mais non enfermés comme dans un zoo pour éviter d’être vus par celles et ceux qui ne partagent pas, notre art de vivre.

A y réfléchir, de simples panneaux suffisent : « bonjour, vous entrez dans une zone où la pratique du naturisme est autorisée. » Ou demander à notre ami Julien WOLGA de concevoir un joli dessin qui montrerait des gens nus se promenant ou se baignant.

Faut-il un million d’euros pour ce faire ?

Cela permettrait de sauvegarder un superbe espace vert. Le naturiste, rappelons-le, est quelqu’un qui adore la nature et veille à la préserver tout en vivant en symbiose avec elle.

A suivre !


Les photos d'Annick ont été réalisées sur le site des lacs de l'Eau d'Heure de 1986 à ce jour.

lundi 6 juillet 2009

Un article de presse à lire.


Un article intéressant sur les tendances naturistes actuelles a été publié dans un quotidien français. Il est à lire sur :http://www.ladepeche.fr/article/2009/07/05/634738-Le-Grand-Sud-lieu-prefere-des-naturistes.html

Je tenais à relayer cette information me communiquée par un naturiste français.

vendredi 3 juillet 2009

Le naturisme business s’invite en Wallonie. (2)

Mais quel est donc cet investissement pour un tel projet naturiste ?

La direction du site des Lacs de l'Eau d'Heure veut réserver une partie de ses 1.800 hectares à un complexe pour nudistes.
Cela commence bien.
Seule la composante « nudiste » semble porter de l’intérêt au promoteur du projet !
Comme si, de nouveau, le naturisme se soldait par le seul fait de vivre nu.
Et lorsqu’on parle de complexe, dans un environnement comme celui des lacs de l’Eau d’Heure, on a de quoi s’inquiéter. Veut-on créer un Cap d’Adge sur Heure ?

En effet, le directeur de la stratégie des lacs déclare ceci : " Nous prévoyons un développement en quatre phases: la plage, le camping, les thermes et le lotissement ".

La première étape concernera donc la plage et ses infrastructures à savoir, un bâtiment couvert, un parking, un débarcadère, un accès à la plage, des douches, un barbecue, des jeux pour enfants, des terrains de volley, de tennis.
L'investissement est chiffré à un million d’euros
Deux sites sont d'ores et déjà pressentis pour accueillir la plage: le Ry Jaune ou une des criques du lac de la Plate-Taille.
Deux hectares sont prévus pour la plage.

Donc, nous sommes ici en présence d’un terrain naturiste parfaitement aménagé et équipé.
Pas un naturiste ne s’en plaindra. Surtout que la demande d’aménagement d’un tel terrain est connue, mais refusée, depuis des années.

Mais, où cela se corse c’est qu’en cas de succès, la plage pourrait se transformer en un village naturiste sur les bords de l'Eau d'Heure.
D’où ma crainte d’un Cap d’Adge sur Heure.

Et dans ce cas, le projet prévoit la création d'un camping avec bungalows, garderie d'enfants, discothèque et supermarché.
Et là se pose la question de savoir ce que vient faire une discothèque dans un tel projet.
D’accord qu’il s’agirait d’un « village » mais situé dans une zone tranquille au milieu des bois. Et que cette région attire les amoureux de la nature, les promeneurs, les pêcheurs, ceux qui recherchent le calme et le bon air ! Et non les festifs nocturnes !

On peut aussi se poser la question de la nécessité de la création d’un supermarché ! Alors que le commerce local n’est pas absent dans la région. Que pour ne citer que Cerfontaine, on y trouve tout ce qu’il faut (boucherie, boulanger, superette, …) Qu’à quelques kilomètres de là, à Walcourt, on trouve aussi un supermarché.

Implanter une telle infrastructure pour vivre en vase clos ne sert pas à grand-chose au niveau du développement économique de la région. Et un naturiste se plait à aller à la rencontre des réalités environnementales mais aussi sociales de la région qu’il visite.
Les produits du terroir font la richesse de la région des lacs de l’Eau d’Heure. Qu’un petit magasin implanté dans ce « village naturiste » les vende seraient bien mais que ce soit la grande distribution qui vienne vendre ses produits venus des quatre coins de la planète n’apportera rien.

Ensuite, on enchaînerait avec la construction d'un centre de thermalisme permanent à proximité du site. En espérant que comme l’autre qui existe déjà, il ne soit pas textile obligatoire !!!

Pour terminer par la quatrième étape qui concerne la construction d’un éventuel lotissement. Et qui dit lotissement, dit infrastructure adaptée (routes, égouts, station d’épuration, électricité, …).
Qui dit lotissement dit construction en dur. D’où la notion de « village » !

Avec, ce que ne dit pas l’auteur du projet, combien d’habitations pour accueillir combien de personnes ?

En rappelant que Bredenne, que l’auteur de projet se plait à citer, n’est qu’une plage naturiste et non un village naturiste. Que les autorités locales n’ont pas dénaturé le paysage côtier mais simplement autorisé la pratique du nudisme.

A suivre, …

mercredi 1 juillet 2009

Le naturisme business s’invite en Wallonie.

La presse belge nous apprend que la première « plage » naturiste de Wallonie devrait voir le jour dans les quatre ans aux Lacs de l'Eau d'Heure (Belgique).
Le projet serait bouclé. Les appels d'offres devraient être lancés en 2010.

En réalité, ce n’est pas l’esprit naturiste qui est au centre des préoccupations de ce projet mais bien l’appât du gain et l’exploitation purement mercantile du vocable « naturisme » confondu à plusieurs reprises au terme « nudiste » par les promoteurs du projets.


Et ces auteurs du projet sont prêts à bafouer sans scrupule, au nom de la rentabilité financière, un splendide espace naturel emprunt de verdure, où la richesse de la faune et de la flore est omniprésente. Sans dire qu’il est un lieu de quiétude pour la randonnée pédestre et un petit paradis sur terre pour les pêcheurs.

Et que cet espace de verdure est un endroit idéal pour la pratique d’un naturisme au véritable sens du terme. Qu’il ne viendrait à l’idée d’aucun véritable naturiste de le dénaturer.

Ce qui est encore plus insultant pour nous, naturistes, est de lire les propos du responsable du projet : « Le naturisme n'est pas qu'une philosophie. C'est aussi un business... qui marche de plus en plus. À la mer du Nord, Bredene a relancé son tourisme grâce à sa toute petite " plage nudiste", la seule ouverte dans le pays à l'heure actuelle. Mais la Wallonie compte bien prendre le train naturiste en marche. »
Les responsables du terrain naturiste de Waismes apprécieront !

D’ajouter ceci : « La clientèle naturiste ne manque pas de moyens. Selon des études sérieuses, chaque touriste nu dépense en moyenne 80 € par jour sur son lieu de villégiature. Pour les Lacs de l'Eau d'Heure, la piste est alléchante. » Chacun appréciera !

Et d’en rajouter une couche : « Le retour financier est garanti. Croyez-moi, on aura des candidats, c'est un phénomène qui prend de l'ampleur et le retour sur investissement est garanti. Mais nous sommes ouverts à un partenariat public-privé. Des contacts informels ont déjà été pris avec les représentants des dizaines de milliers de naturistes belges. Et selon un responsable influent des naturistes, des investisseurs n'attendent plus que l'appel d'offres, qui sera lancé l'année prochaine, pour se manifester
Qui est ce responsable influent des naturistes prêt à saccager ce splendide lieu de verdure au nom du roi pognon et à supporter ce projet mégalomane aux relents du Cap d'Adge ?

Mais quel est donc cet investissement pour un tel projet naturiste ?

A suivre.