lundi 31 janvier 2011

Le Canal historique du Centre (3).

Le régulateur du bief.

Poursuivons notre promenade le long du canal historique du Centre en nous arrêtant au régulateur du bief qui se trouve à un kilomètre de la porte de garde.

Le niveau du canal du centre se doit d’être constant.
Ce barrage de poutrelles de bois dont la hauteur peut être réglée permet de maintenir le niveau du bief lors des fortes pluies.
Lorsque le niveau du bief est trop élevé, les eaux sont déversées dans le contre fossé qui longe le canal.

Les eaux passent dans un aqueduc siphon sous le canal pour rejoindre le ruisseau Thiriau-du-Luc sur l’autre rive.

Quelques mètres plus loin, vous découvrirez le pont CAPITTE.

C’est un pont de la chaussée La Louvière – Le Roeulx.
Ce surnom de Pont CAPITTE vient du nom de la famille qui occupait jadis l’imposante propriété construite avant la construction du canal.

A l’origine, c’était un pont tournant doublé d’une passerelle pour piétons. Il fut transformé en pont fixe en 1934 suite à l’augmentation du trafic routier sans cesse interrompu par le passage des bateaux. La partie métallique a été restaurée en 1986.
A suivre, ...

jeudi 27 janvier 2011

Le bien-être de la modèle.

Dans un commentaire relatif à notre article « Temps de pose », notre interlocuteur parle, à juste titre, de la contribution des éclairages des espaces au ressenti du bien-être du modèle.

Le ressenti du bien-être ou du mal-être du modèle est la pierre angulaire de la photographie à caractère humain. Ce ressenti pouvant s’exprimer sous plusieurs formes (tristesse, joie, stress, détente). Un visage, à lui seul, est une richesse en la matière.
Dans la photographie du nu féminin, ce ressenti est encore plus important car il commence par la manière dont la modèle ressent sa nudité. Et ce ressenti se lit, en tout premier lieu sur son visage avant de se lire sur son corps, sur ces gestes. Ceci vaut autant pour la photographie naturiste qu’artistique.

Donc, l’unique pensée du photographe est de mettre en valeur ce ressenti car il est la traduction photographique d’un état d’âme temporel de sa modèle.

L’éclairage est dés lors une des composantes qui intervient dans la pose nue. Les autres composantes sont aussi prépondérantes pour que la modèle ressente un véritable bien-être à poser.

Ce bien-être, comme je l’explique dans l’article commence par le lieu où elle va poser. Dans le cas expliqué, une chambre d’un hôtel de charme. Pour entrer dans un tel lieu, il faut que la modèle se sente en confiance, en sécurité.

Comment a-t-on fait, Annick et moi ?
Simplement. J’ai cherché ce lieu sur Internet et puis, je l’ai montré à Annick. En photo, c’était magnifique, en réalité aussi. J’ai ensuite téléphoné au propriétaire de l’hôtel en le prévenant que nous venions chez lui pour faire de la photo. Par respect pour Annick. Par respect pour le modèle qui a accepté de travailler dans un tel lieu. Lieu superbe au demeurant où nous avons été accueillis avec beaucoup d’attention. Et j’en remercie encore le propriétaire qui a été aux petits soins pour nous.

Ensuite, c’est l’ambiance de la chambre qui conditionne le bien-être d’Annick. L’éclairage étant un des éléments mais pas le seul. Le décor l’est aussi. La musique d’ambiance aussi. Le confort aussi, la propreté, … Et je vais vous étonnez, peut-être, il y a la chaleur. Lors de notre première séance dans une telle chambre, il faisait tout simplement suffoquant. Au point, en plein hiver, d’ouvrir la fenêtre parce qu’Annick, bien que nue, ne se sentait pas bien, avait la tête qui tournait.

Voilà donc un élément primordial : le lieu. Dans ce lieu, elle doit se sentir bien, à l’aise. Cela se passe dans la tête, l’environnement crée des émotions positives ou négatives qui influencent la séance et le résultat de celle-ci.

Pour une séance à venir, nous sommes allés visiter un autre hôtel de charme. A la fin de la visite, Annick m’a dit qu’elle ne voulait pas poser en ce lieu car il n’y faisait pas fort propre. Conséquence, elle ne ressentirait aucun bien-être à poser.

Enfin et surtout, il y a le comportement du photographe qui entre en ligne de compte. Il doit mettre sa modèle en confiance, la traiter avec prévenance. La respecter. Surtout laisser le temps à la modèle de se familiariser au lieu. Comme vous l’avez vu sur le reportage.

Alors là, commence la partie la plus épuisante d’une telle séance en raison de l’attention constante que l’on porte à la modèle, au ressenti de la modèle.
Ce ressenti peut s’exprimer différemment : un regard, un geste, l’épiderme de la peau, etc… Comme le chasseur, je suis aux aguets, en alerte permanente.

A tout moment, même lorsqu’Annick fait une pause. Le ressenti est en fait ce que j’appelle l’émotionnel, l’émotion de la modèle qui varie d’instant en instant.

A tout instant.

























Il faut, en plus, être attentif au moindre détail. Un pétale de rose mal placé, un reflet de ma pomme dans la glace. Oui, ces miroirs, c’est beau mais cela renvoie des reflets de toutes parts. Regardez cette photo d’Annick qui s’apprête à descendre du jacuzzi. C’est ma pomme qui traîne au milieu.

Il en est de même de tout, d’un contrejour dérangeant, d’un geste qui déforme le corps.

Le ressenti de la modèle dépend de tout cela parce que devant elle, elle a un photographe qui scrute le moindre détail pour réaliser LA photo parfaite. Ce n’est donc pas facile, non plus, pour la modèle de se concentrer sur elle parce qu’elle voit bouger ce photographe sans cesse, tourner autour d’elle.


Y a-t-il un parallèle avec la photo naturiste ?

OUI ! L’environnement dans lequel évolue la modèle diffère mais l’attention sur les moindres détails reste la même. L’émotionnel requiert une attention permanente, une volonté constante de faire de ce que l’on voit, une photo émotionnelle. Une photo parlant à elle seule.

Et je terminerai cet article en faisant remarquer que le ressenti et l’émotionnel n’ont pas d’âge. Qu’en tout modèle, quel que soit son âge, la beauté du ressenti et de l’émotionnel est un sujet magnifique à aborder en tant que photographe.

Etre une modèle, surtout nue, n’a pas de limite d’âge. C’est le plaisir de poser nue qui prévaut avant tout, le reste n’est qu’une capacité du photographe de rendre à ce corps ses lettres de noblesse.

Faut-il encore qu’il en soit capable, …

Pour ma part, je continuerai à photographier Annick nue et je serai toujours très fier, comme je vais le faire dans quinze jours, d’exposer ses photos. Car elles ont une vraie force, …, l’authenticité dans l’émotivité.

mardi 25 janvier 2011

VERADIAS sur TELESAMBRE


Bonjour à toutes et à tous,
La télévision régionale TELESAMBRE a réalisé un reportage de l'exposition VERADIAS que nous présentons jusqu'au 29 janvier 2011 en nos murs.
Vous pouvez voir ce reportage en cliquant ICI.
Nous vous souhaitons une bonne journée.

samedi 22 janvier 2011

Temps de pose

Bonjour à toutes et à tous,

Longue journée que celle de jeudi durant laquelle, comme je vous l’annonçais, nous sommes partis à Liège pour une séance de pose avec Annick.

Une journée qui commence par la salle de bain afin qu’Annick s’apprête et surtout peaufine son maquillage. Eh oui, nous ne sommes pas dans la photographie naturiste.
Il faut être attentif à tous les détails.
Une fois arrivé à Liège, j’emmène Annick voir la nouvelle gare des Guillemins que je vous ai déjà présentée dans un article l’an dernier.

Cette fois, nous rejoignons le lieu de pose, une suite luxueuse dans un hôtel de charme. Oui, beau lit avec des pétales de rose posés dessus. Bien pensé pour une séance de charme.
Un beau coin salon avec un véritable fauteuil en cuir et lumière tamisée. Ce coin va se révéler comme un merveilleux espace de travail en cours de séance.























Oui, un jacuzzi pour deux personnes.
Il y a du remous dans l’air.
Je vous avais prévenu, nous ne sommes pas dans un lieu naturiste. Mais voilà un espace de travail dans lequel une modèle est amenée à évoluer.
Allez Annick, il est temps de te mettre à l’ouvrage.
Vous constaterez que pour une modèle, les conditions ne sont pas toujours idéales pour se dévêtir. J’y reviendrai dans mes articles sur le naturisme et la photographie.

Annick aurait pu se dévêtir derrière le paravent mais cet espace est encombré par ses sacoches renfermant ses tenues de pose. En effet, dans ce genre d’espace, il faut être attentif au fait que rien ne doit traîner dans le champ de vue partant du principe qu’Annick va se déplacer dans cette pièce selon son envie.

Une fois nue, Annick fait le tour du propriétaire, question de se familiariser avant de poser.
Quelques essais de nu mais ce n’est pas l’objectif de la séance.
C’est pour moi une question de réglage des paramètres techniques de l’appareil photo mais aussi des angles de prise de vue par rapport à l’éclairage de la pièce.

En effet, je ne travaille pas au flash pour garder l’ambiance feutrée de la pièce.
C’est pour cela que nous travaillons dans un hôtel de charme pour cette lumière tamisée.
C’est plus difficile qu’en studio mais le résultat est incomparable.
























Une petite retouche du maquillage car ici, rouge à lèvres écarlate oblige.


Eh oui, à partir de maintenant, ce n’est plus des photos pour ce blog même si, quelques unes peuvent y figurer.

Dont celle-ci prise pendant un moment de pause durant lequel j'aime retrouver ma nudité.

Voilà, pour revenir au coin salon ce que l’on peut faire d’une simple lampe. Le résultat était inattendu mais cette photo nous entraîne dans l’intimité du lieu. Les autres de ce genre feront partie de l'exposition.
























Et oui, poser n’est pas toujours désagréable, surtout lorsqu’il s’agit de plonger dans le jacuzzi.

N’est-ce pas Annick ?
C'est pas toujours au photographe d'avoir de la chance !

Allez, assez de repos, il est temps de libérer la pièce.

A bientôt, en espérant que cela vous a plu de partager cette séance avec moi.

jeudi 20 janvier 2011

Les InstantAnnick

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous délaisse un petit peu car je suis en train de finaliser, avec Annick, ma prochaine exposition que je présenterai à la maison à partir du samedi 12 février.

Cette exposition s’intitulera « Les InstantAnnick », une voluptueuse flânerie photographique dans les sphères de vie d’Annick, pastelliste, sculptrice, modèle, épouse, mère, …Femme avant tout.

Au travers mon exposition photographique « Intimerrance », présentée pour la première fois à Libramont en 2003, je faisais découvrir le formidable parcours de vie d’Annick, de 1986 à cette date. Non comme une rétrospective mais comme une ligne du temps en continuelle évolution transcendante à la recherche d’elle-même et des autres. A la découverte de son monde. J’en ai extrait le site « Intimerrance ».

Aujourd’hui, je poursuis ma promenade dans les sentes de la vie d’Annick en captant, cette fois, des instants de vie actuels. Comme une partie que je partage avec vous sur ce blog.


Je me focalise sur l’Annick personne pour en dévoiler, par les images, ses différentes sphères de vie, comme j’aime le dire, les différents cercles, parfaitement cloisonnés pour ne pas dire hermétiques, dans lesquels elle évolue librement et dont je suis le seul à pouvoir entrer dans chacun d’eux et y partager ses instants.

« Les InstantAnnick » nous plongent alors avec sagesse, humilité et révérence dans l’univers d’Annick, dans ses réalités pour en extraire ses authenticités, ses plénitudes. Annick, comme dans un de ses cercles de vie, n’est pas ici la modèle de l’artiste. Je suis très souvent l’unique témoin privilégié d’instants partagés d’Elle que j’immortalise avec pudeur, émotion et sensibilité, pour vous les faire partager pour votre plus grand ravissement visuel.

Aujourd’hui, nous partons faire une séance de prise de vue à Liège. J’aurai alors, demain, le plaisir de vous faire partager des instants de cette séance. Pas tous, car comme je l’écris souvent, cette séance sera basée sur la photographie de charme. Certaines de ces photos n’ont pas leur place ici car elles n’appartiennent pas au cercle naturiste.

Mais, je vous montrerai Annick qui se prépare et comment se déroule une telle séance.
A demain et bonne journée à vous.

dimanche 16 janvier 2011

Une belle soirée artistique.


Une très belle et sympathique soirée de vernissage ce vendredi soir à la maison.
Elle a commencé très tôt, à 17H30' avec l'arrivée de l'équipe de la télévision régionale "Télésambre" représentée par Renée WERY et Daniel BONNARD.

A gauche, l'artiste de la soirée VERADIAS qui accueille la romancière Charline LEMBOURG dont nous vous avons présenté son premier roman.























Vers 18H30', c'est Jacques, le très sympathique journaliste de la Nouvelle Gazette qui nous rejoint et accepte de poser en présence de l'artiste.


Et voilà maintenant les invités qui arrivent à commencer par Amadine, jeune comédienne mais aussi l'amie de Coralline, notre jeune photographe maison.



Dans la cuisine, Jacques s'entretient avec Charline, question d'article à rédiger mais aussi de bons conseils à lui donner.



Dans le salon des vernissages, les invités discutent. Ici, c'est le photographe Jean LEDOCQ et son épouse Nicole qui parlent avec le sculpteur Giovanni GIAMBRA.


Dans un autre coin, c'est la peintre Christine PIAT et son mari qui s'entretiennent avec Stéphane, l'époux de l'artiste.


Voilà notre amie la sculptrice Béatrice DERIDIAUX et son compagnon, René.
Je n'ai plus le temps de faire de la photo, les invités arrivent, il faut s'en occuper.

Mais puisqu'Annick s'occupe aussi de nos invités, Stéphane et moi sommes renvoyés à la plonge. Il faut bien que cela serve à quelque chose, un homme, ...


On peut le dire avec des fleurs, comme ce beau bouquet réalisé par "Le Tilleul en fleurs" à la rue de Marchienne, 2 à Montigny-le-Tilleul.


Mais on peut aussi vanter la vénusté de la féminité en peinture.


L'errance dans l'exposition de VERADIAS devient alors une belle promenade en terme de douceur et de volupté.




Mais aussi un voyage en terme d'intimité.



Au terme de cette promenade, vous aurez le plaisir d'écrire vos impressions dans le livre d'or de l'artiste.
Merci à Vera pour cette chatoyante balade dans les sentes et venelles de la douce féminité.