samedi 28 février 2009

Atteinte à la démocratie ?


Google m’avertit que certaines personnes considèrent que le contenu de ce blog est inacceptable !

Dois-je comprendre que promouvoir une certaine forme d'art de vie mais aussi de dénoncer des atteintes flagrantes à la liberté d'expression, nuit à la santé psychologique de ces personnes ?

Dois-je comprendre que mettre en ligne de belles photographies de nus pour étayer mes sujets est répréhensible alors que dans notre quotidien nous sommes assaillis par des publicités présentant des femmes nues pour tout et n'importe quoi, par des images vulgaires, des scènes de violence sans nom ?

Dois-je comprendre que sans en préciser la raison, sans préciser ce qui serait inacceptable, nous devrions nous autocensurer parce que "certaines personnes" n'admettent pas le droit à la différence, à la liberté d'expression, tout simplement à la démocratie ?
Et qui sont ces certaines personnes, combien sont-elles pour pouvoir interférer sur un blog respectueux de toutes et de tous ? Une minorité, certainement, qui veut imposer sa seule et unique loi.

Si ce blog devait être supprimé, contre notre liberté d’expression, d'être et d'agir, nous continuerons à promouvoir notre idéal auprès d’autres hébergeurs de blog.

La démocratie, ce n’est pas la petitesse de certains ou l’obscurantisme d'autres qui peut la mettre à mal.

Jean-François.

vendredi 27 février 2009

La Gymnosophie, l'art et la morale. (4)


Les mœurs depuis cinquante ans (NDLR nous sommes en 1952), depuis un quart de siècle surtout, ont évoluées considérablement.

Reportons-nous à l’époque 1900, quand les french-cancans obtenaient un si vif succès ; les vieux messieurs suivaient alors, les yeux exorbités l’élégante qui laissait voir ses chevilles !

En 1952, de jeunes femmes court vêtues, à bicyclette, montrent leurs cuisses ; sur les plages, dans une ambiance d’indifférence quasi générale, elles exposent leur corps dont elle ne cachent que les seins – où toute leur pudeur réside ; pudeur très exactement en proportion de l’imperfection ou de la perfection de leur poitrine – inconsciemment elles mettent mieux en évidence leur sexe en le « cachant » sous un coquet triangle qui épouse le renflement de leur mont de Vénus.

Imaginons en 1900 ces spectacles, qu’ils nous ont donné de contempler actuellement, ils auraient fait crier au scandale et la loi les aurait réprimée rigoureusement.

Si l’on veut bien prendre la peine de réfléchir, l’évolution des mœurs de 1900 à 1952 est plus grande, ô combien ! que celle qui mènerait des coutumes vestimentaires actuelles à l’acceptation de la nudité totale.

Qu’on réfléchisse bien à cette transformation des mœurs : elle est considérable. Sans doute eût-il été raisonnable de lui donner l’appui d’une éducation adéquate car toute nouvelle liberté demande une discipline pondératrice pour être véritablement bénéfique et durable.

Cette demi-nudité entrée dans les mœurs, est anarchique ; la pratique de la nudité totale est raisonnée, réfléchie ; elle a été, de surcroît, consciemment expérimentée.

jeudi 19 février 2009

La Gymnosophie, l'art et la morale. (3)


La coquetterie féminine est autrement attractive que la dénudation totale. C’est elle qui faisait dire à saint Ambroise : « il n’est homme de saint jugement qui n’ait en horreur la femme habillée somptueusement. Dieu l’a d’autant plus à contrecœur qu’il voit que le corps qu’il a fait et créé libre est pressé de métaux. »

La femme qui se met nue en commun se désarme. Elle accomplit un acte de courage digne d’admiration.

Les éditeurs avisés, avides d’une nombreuse clientèle, connaissent bien la puissance aphrodisiaque du vêtement : une simple paire de bas, un joli cache-sexe, un soutien-gorge savamment ajusté, un voile transparent mettent la chair en évident et la rendent plus attrayante.

Incontestablement, une plus raisonnable et saine compréhension de la nudité se manifeste. C’est heureux.

mardi 17 février 2009

Naturisme : art et culture.


Existe-t-il une association naturiste pour les artistes, les gens de culture et les amateurs d'art et de culture, autour du Nu, de la Nature et du Naturisme ?

Oui : IMAGINAT.Quel est le but poursuivit par Imaginat ?

Imaginat souhaite :
  1. réunir des gens de culture, des créateurs et amateurs d'art, de sensibilité naturiste,- définir et actualiser les critères de l'expression artistique et culturelle de sensibilité naturiste,

  2. promouvoir et défendre cette culture et création artistique,- initier des démonstrations artistiques de cette sensibilité,

  3. engager ou collaborer à toute action pouvant contribuer à la valorisation de l'image naturiste,

  4. éduquer au Naturisme par l'approche des expressions culturelles et artistiques,dans le milieu naturiste et dans les lieux de culture grand public.Naturistes, sculpteurs, danseurs, photographes, écrivains, plasticiens, potiers, historiens, cinéastes, graphistes, artisans d'art, poètes, architectes, clowns, musiciens, comédiens, chanteurs, etc ..., amateurs ou professionnels, Imaginat vous concerne.

    INFO ? http://leblocnotesdimaginat.blogspot.com/

jeudi 12 février 2009

Que les choses soient claires !


Une naturiste convaincue et pacifiste m’écrivait dernièrement qu’il devrait être plus agréable de présenter aux non naturistes une image positive d’un merveilleux art de vivre.

Je partage son avis et c’est la raison d’être de ce site qui ne sert pas de base au développement d’un militantisme naturiste intolérant, intégriste et raciste. Refermé sur lui-même et agressif vis-à-vis de celles et ceux qui ne partagent pas leur vision de cet art de vie.

Notre blog tente à prôner les valeurs d’un naturisme d’ouverture vers les autres et surtout de respect et de tolérance. Il tente à montrer les bienfaits que peut apporter sur les êtres, un naturisme librement pratiqué sans dogme, sans définition, sans provocation sur celles et ceux qui nous entourent et ne partagent pas cet art de vivre.

Il tente à essayer d’apporter des réponses à celles et ceux qui ont envie de franchir les portes d’un espace naturiste. J’ai bien dit espace et non centre. Cet espace pouvant être, simplement, sa maison. La porte vers l’acceptation de soi et de sa nudité, par exemple.

Sans qu’il faille pour cela justifier de sa qualité de naturiste par une quelconque carte d’affiliation à un « club » naturiste, à une « association » naturiste, à une « fédération » naturiste. Jamais, je n’ai eu besoin de ce genre de carte de « légitimation » pour pouvoir vivre de mon art de vivre naturiste !


Je lisais dernièrement que l’on ne naît pas naturiste mais qu’on peut le devenir.
C’est la raison d’être des articles intitulés « le naturisme, pas à pas ». Chaque personne vient par son propre chemin à la pratique du naturisme. Et chaque chemin a sa propre raison, sa propre valeur intérieure, son propre degré d’épanouissement.

Je lisais aussi que le naturisme ne se résumait pas qu’à la nudité. Que celle-ci n’était qu’une de ses composantes. Vision que je partage et que j’explique dans le premier article.


Mais certains individus veulent imposer une vision très restrictive du naturisme, une radicalisation pure et dure de la pensée naturiste. Faire une lecture du naturisme comme d’autres font une lecture de la bible, du coran ou d’autres manuscrits de ce genre !

Ils voudraient aujourd’hui, après avoir manipulé et piraté mon premier blog naturiste, se servir du présent blog pour diffuser leur propagande intégriste et relancer une vieille guerre « de religion » qu’ils ont déclenchée, ailleurs, en 2003 et qu’ils continuent à diligenter sur toute une série de sites et forums « naturistes » qu’ils dirigent et manipulent de main de fer. N’hésitant pas à se servir du mot « naturiste » pour créer des sites de rencontre ! Donnant à ce qu’ils appellent le « naturisme social », l’image d’un club échangiste !

Que ces intégristes naturistes sachent que je suis un libre penseur et surtout un homme libre et respectueux de l’art de vie de chacune et chacun. Qu’Annick et moi n’avons aucun problème existentiel si des gens habillés viennent discourir avec nous lorsque nous sommes nus sur une plage naturiste. Certaines et certains attendent mon article sur le naturisme au Danemark. Il me reste deux articles à publier sur « le regard de l’autre » et j’y viendrai.

Au travers le présent blog, je ne viens pas prêcher une quelconque religion naturiste mais bien faire part de notre propre expérience familiale pour permettre à monsieur et madame tout le monde de se rendre compte que le naturisme, c’est autre chose que ce que l’on voit ou entend sur certains sites qui se prétendent « naturistes » ou dans une certaine presse pornographique montrant des photos des nuits chaudes de Cap d’Adge ou dans certains reportages télévisés.

Je ne perdrai donc plus mon temps à répondre à ces intégristes « naturistes » et nous refuserons, d’office, de publier leurs commentaires haineux ou propagandistes ou belliqueux. Ils se sont accaparés certains sites et forums naturistes pour ce faire. Qu’ils se contentent de leurs lieux de culte pour répandre leur idéologie.

Annick et moi continuerons exclusivement à publier des articles qui expliquent ou présentent le naturisme dans une philosophie d’ouverture et d’extrême tolérance. Et de vous faire connaître des naturistes dans leurs approches valorisantes et épanouissantes du naturisme ! Et, comme pour Jo MYNS, des témoignages !

Nous continuerons surtout à expliquer notre chemin naturiste, comment on devient naturiste, petit à petit, pas à pas.
Avec, à chaque étape, son lot d’interrogations personnelles et, …, naturelles. Et la façon dont nous y avons répondu, …, sans aucune autre prétention.

Les choses sont donc, pour Annick et moi, claires.

Jean-François.

lundi 9 février 2009

Jo Myns, la nudité sculpturée.

« C’est grâce au naturisme que j’ai commencé à sculpter des corps de femmes nues, il y a 25 ans, en me servant, comme modèles, de photos trouvées dans « La Vie au Soleil ».

Jo MYNS, pseudonyme pour Johan Van der Mynsbrugge, a accueilli dans sa charmante demeure de Waasmunster, en Belgique, Annick TERWAGNE, pastelliste et Jean-François COLLIGNON, photographe, pour leurs accorder un entretien exclusif.

Comment vous est venue cette passion pour la sculpture ?
«Par le plus parfait des hasards. J’étais bloqué depuis plusieurs jours à la maison par une vilaine entorse. J’ai alors demandé à mon épouse d’aller acheter un bloc de terre. Face à celui-ci, je me suis mis à essayer de sculpter pour trouver une manière d´exprimer ma source d´inspiration, le corps humain. »

Pourquoi le corps humain ?

« Mon épouse et moi pratiquions le naturisme depuis plusieurs années. Nous aimions nous rendre sur la plage de Groede (aux Pays-Bas). C’est d’ailleurs sur cette plage que j’ai exposé pour la première fois mes sculptures. Le corps humain nu était, tout naturellement, ma source d’inspiration. »

Le corps humain, femme comme homme !

«Exact, je ne me limite pas aux femmes. J’avoue que les hommes que je fais sont minoritaire, mais je trouve important de sculpter les deux. Le corps humain et la nudité, ce sont les hommes et les femmes, même si les hommes sont beaucoup plus difficiles à réaliser car la plupart des gens ne sont pas habitués à la nudité masculine. C’est cela qui fait que choisir une pose pour un homme est très délicat. D’un côté, cela peut être très vite choquant, de l’autre côté cela peut être vite trop féminin. La marge qui reste est assez étroite. Mais, il ne faut pas reculer devant la difficulté. »

Vous êtes un parfait autodidacte ?

« Oui ! Durant 10 années, je me suis appliqué, dans mon atelier à parfaire mon art. Mais, je n’étais pas satisfait du résultat. Je me suis alors inscrit à l´Académie des Beaux-Arts de Hamme (B), à quelques kilomètres de la maison. J’y ai suivi des cours sur modèle vivant durant 8 années pour maîtriser ma connaissance des matériaux. »

Une académie, c’est une école !

« Oui et non. L’académie m’a laissé faire ce que j’avais envie de faire. Et les professeurs étaient là pour me donner des conseils et non pour m’imposer quoi que ce soit. J’y ai surtout appris une grande chose : apprendre à regarder. La difficulté pour réaliser des sculptures n’est pas de la réaliser mais de parfaitement voir ce qu’il faut faire. Etre attentif aux moindres détails. Prendre le temps de bien regarder pour ne pas mettre la poitrine à la place du nombril, par exemple. Ou les yeux à la place du nez. »

Quel but poursuivez-vous au travers vos sculptures ?

« J’ai la chance de jouir d’une indépendance financière qui fait que l’art n’est pas un besoin pour moi. Mon but est donc de faire ce que j’aime faire en prenant beaucoup de plaisir à le faire. »

Plaisir qui se traduit dans vos sculptures.

« Oui ! Une sculpture, c’est l’âme de l’artiste et l’énergie qu’il met à la réaliser. C’est pour cela que je ressens toujours une drôle de sensation lorsque j’en vends une. J’ai l’impression de perdre une amie. »

Mais, il faut bien vendre pour pouvoir continuer à en réaliser d’autres !

«C’est exact car j’avais deux rêves. Le premier consistait à réaliser des sculptures en grandeur nature. Le second était de les réaliser en bronze. Et là, le coût est exorbitant ! J’envisage pour l’instant de réaliser la sculpture en bronze de cinq ballerines qui dansent ensemble. L’estimation du coût de fabrication s’élève à 50.000 euros ! Si je dis à mon épouse que je vais les prélever sur les revenus du ménage, je crois qu’elle va m’assassiner ! »

Comment avez-vous fait pour les vendre ?

« C’est une veille histoire. Dans le village est venue s’ouvrir une boutique « bric à brac ». Il y avait dans un rayon un buste d’homme en plâtre. J’ai expliqué au boutiquier que je sculptais des femmes nues en terre. Pourquoi tu ne vends pas, m’a-t-il dit ? Je lui ai répondu que si je vendais, je n’aurais plus mes sculptures. C’est là que m’est venue l’idée de réaliser des copies de mes sculptures. »

Par moulage ?
« Oui ! Au départ, c’est anecdotique, j’ai utilisé une vieille friteuse pour fondre mes premiers moules. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. »

Et aujourd’hui, comment faites-vous pour vendre vos sculptures ?

« J’ai essayé plusieurs méthodes dont celle qui fonctionne très bien, les salons des jardins. Cela a un grand succès parce que les visiteurs qui fréquentent ces salons sont très intéressés.Je les place aussi dans des saunas, des thermes ou de grands hôtels. Je crois que c’est comme cela que vous m’avez connu. »

Oui. Nous avons été attiré par vos sculptures installées un peu partout dans les thermes comme de vrais personnages en situation. Comme cette femme assise au bord de la piscine ou l’équilibriste au bord de l’étang. Nous voyons que votre maison et votre jardin s’agrémentent aussi de vos sculptures. J’aime cette femme couchée sur la table du salon qui regarde la télévision ou ces danseuses dans votre jardin.

« C’était notre volonté à mon épouse et moi. Je trouvais que les salons et les autres espaces n’étaient pas suffisants, ne correspondaient pas vraiment à ma vision de la relation artiste/acquéreur. J’ai alors, pendant un an, réaménagé le jardin en fonction de mes statues pour en faire un jardin d’exposition. »

Ouvert au public ?
« Oui, deux fois par an. Nous organisons, le dernier week-end de juin et le premier week-end de juillet, un « atelier découverte » pour expliquer au public comment on réalise une sculpture. Parce qu’il est très important d’expliquer aux gens d’où vient le coût d’une sculpture. La somme de travail que cela représente. »

Et en d’autres temps ?
« J’aime y recevoir les gens intéressés par mon travail. J’adore discuter avec eux, leur montrer ce que je fais, comment je le fais. J’aime la chaleur qui se dégage de ces entretiens, la joie qui se dessine sur le visage des acquéreurs lorsqu’ils repartent avec une sculpture. Chaque fois, c’est pour moi, un moment de fête car je sais qu’elle va être bien. Et lorsque je vends une grande sculpture, j’aime la livrer moi-même, voir où elle est installée et boire une bonne coupe de champagne avec ses nouveaux propriétaires pour fêter l’événement. »

Jo, la simplicité, la convivialité, l’hospitalité qui s’ajoute à un talent incontestable. Un artiste a découvrir et si vous en avez la possibilité, à rencontrer.
En tout état de cause, entre ses mains, la nudité n’a rien à craindre, elle sera valorisée de sculpturale façon.

INFOS :Son site internet : http://www.jomyns.com/
"Atelier Nude", Veldstraat 21, 9250 Waasmunster (Belgique). Tél: 00-32-(0)52/46.07.82.

vendredi 6 février 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 3)


Le regard de l’autre !

Pour Annick, c’était une véritable hantise. Vivre nue, seule dans son appartement, était une chose. L’idée d’être nue devant quelqu’un d’autre en était une toute autre.

La nudité est une vérité. Une réalité de ce que l’on est, pas de ce que l’on veut faire paraître sous le couvert de l’habit.
Qui plus est, la nudité, encore de nos jours, s’apparente à tant et tant de préjugés, de tabous, d’interdits.

J’avais beau lui dire que le regard d’un autre n’est qu’un regard. Que le seul regard qui importe est celui qu’elle porte sur son corps au travers son reflet dans le miroir.
Car il est bien là, ce premier regard qui fait que l’on accepte sa nudité ou non. Oser se présenter nu(e) devant sa grande glace et se dire : je suis comme je suis et je l’assume totalement.

Pour ensuite apprendre à en connaître les messages au travers cette nudité individuelle. Pour en faire, petit à petit, son art de vivre. Avant de le partager, peut-être, avec l’Autre.

Annick me répondait que je n’y connaissais rien de ces regards qui, même habillée, déshabillent, agressent mais rarement valorisent ! Elle revenait souvent sur ce sujet lors de nos conversations mais, je n’essayais pas de la convaincre, me disant que seule la circonstance ferait qu’elle s’habituera à ce regard de l’autre sur sa nudité. Et qu’en attendant, qu’elle continuerait à s’habituer à son nouveau genre de vie, à ce face à face avec elle-même.

Cette circonstance de la vie arriva un après-midi d’été. Je lui rendis visite pour la première fois en son appartement. Je lui avais préalablement téléphoné pour la prévenir de mon passage afin d’éviter l’effet néfaste de surprise. Néfaste dans le sens où l’effet de surprise pourrait engendrer un blocage fatal à sa démarche, à son émancipation.

Annick m’accueillit avec bonne humeur, me présenta le propriétaire en toute amitié. Lorsque nous avons rejoint le salon, je lui fis part de mon étonnement de la trouver habillée. Elle rougit comme une belle tomate mûre et me dit d’arrêter de me moquer d’elle. Ce qui n’était franchement pas le cas.

Mais pourquoi cette idée ?

A suivre, ...

jeudi 5 février 2009

LA GYMNOSOPHIE, l’art et la morale. (2)


L’être humain vient au monde nu.

Pendant de longs siècles, il vécut et prospéra ainsi.

De nombreuses peuplades vivent encore sans aucun vêtement et, aux dires d’éminents missionnaires, leur moralité – dans le domaine sexuel - est supérieure à celle des nations « civilisées ».

La Grèce antique tenait le nu intégral en honneur. Peut-être est-ce pour cela que l’on trouve dans sa civilisation un accent d’harmonie balancée, incomparable et profondément humaine. Les rayons flamboyants de cette civilisation, passant au-dessus du monde chrétien pour venir jusqu’à nous, l’illumina malgré lui. Au siècle de la bombe atomique, sa pure clarté continue de pénétrer les esprits et les cœurs, les aidant à comprendre et à aimer la divine beauté.

Pour les peuplades vivant constamment nues, la nudité des corps n’offre plus aucun intérêt érotique spontané. Si bien que pour faire naître le désir en eux, leurs représentants se livrent à des danses lascives : les danses nègres pernicieusement sensuelles que, stupidement, nous avons mises à la mode, comme si elles étaient nécessaires aux civilisés déjà superexcités !

En vérité, en dehors de l’amour pur qui attire irrésistiblement deux êtres l’un vers l’autre et les unit, le désir sexuel naît, non point de la vue de corps dépourvus de tout voile, mais bien de l’odeur sui generis, du contact de deux épidermes et aussi de cette sorte de lutte qui précède le coït. La femme civilisée, la femme parfaitement éduquée, inconsciemment et instinctivement, éveille les désirs de l’homme, en engageant une douce lutte, souvent logique : opposant son refus, et ce, jusqu’au moment de succomber aux supplications de son admirateur, sachant pertinemment, depuis le début, qu’elle lui permettrait de satisfaire son désir en même temps que le sien !

Ce sont là, les raisons d’ordre physiologique du désir animal, naturel ; mais il y a aussi les désirs qui naissent de l’imagination, dont d’exacerbation est en rapport direct avec la prohibition de la nudité.

C’est là qu’intervient la gymnosophie qui brise par la réalité les effervescences de l’esprit érotique ; d’où la raison d’être des revues gymniques illustrées et l’efficacité curative de la pratique du nu intégral en commun dont l’innocuité n’est plus à prouver, qui, au contraire, procure des avantages physiologiques et moraux incontestables.

mardi 3 février 2009

LA GYMNOSOPHIE, l’art et la morale. (1)


Physiologiquement, la nudité est inséparable de la sexualité, et pour cause !

Physiologiquement, du fait que les vêtements ont recouvert les corps – pour des raisons primitivement étrangères à la pudeur – que la morale légale et les lois l’ont interdite, elle est devenue synonyme de sexualité.

Il s’ensuit que, pour le commun des mortels, j’entends pour ceux qui n’ont jamais fait l’expérience de la nudité en commun – l’évocation du nu déclenche, presque toujours, une réaction érotique.

En conséquence, il est normal que les lois interdisent l’expression de la nudité, sous toutes ses formes, pour tenter de réfréner l’érotisme. Cela est normal par rapport au fait, mais combien illogique, néfaste même, par rapport à la cause.

Quand un acte est spontané et irréfléchi, si ses conséquences sont nuisibles à la société, celle-ci a le devoir de la sanctionner par une pénalité, ce qui, malheureusement, ne modifie en rien les causes profondes qui l’ont provoqué et ne les supprime pas pour autant.

Du fait de l’interdiction qui pèse sur elle, la nudité est devenue érotique et, ceux qui ont à charge de faire respecter les lois interviennent quand ils le jugent nécessaire.

Le gymnosophe pense qu’il est plus rationnel de rendre à la nudité sa pureté primitive et s’y emploie.

Les uns sanctionnent le mal : l’autre s’attaque à ses origines pour le faire disparaître.

Le but est le même : seuls les moyens différent.