vendredi 29 mai 2009

Le porc des prairies d'Ardenne.

A la sortie du petit village ardennais de Nassogne (Belgique), sur la route menant à Saint-Hubert, vous découvrez ces jolis chalets et vous vous demandez ce qu’ils font là au beau milieu de vastes prairies !

Et bien, il s’agit, ni plus ni moins, de lieux d’hébergement pour les porcs de la ferme MAGEROTTE. Qui donne lieu à l’appellation «Porc des prairies d’Ardenne ».

Cette ferme est une entreprise familiale fondée par Victor et Amélie Magerotte au début des années 1900, continuée par deux de leurs fils, Maurice et Albert en 1934 puis par les deux fils d'Albert : François et André en 1974.

Ils ont adopté un principe écologique : l’environnement social et matériel et les méthodes d’élevage doivent s’adapter aux animaux et non l’inverse !
La conséquence est que les animaux vivent à leur rythme et dans leur milieu naturel.

C’est ainsi que nous pouvons les voir, du bord de la route, vivre à leur aise dans les prairies.

En savoir plus : http://www.magerotte.be/Ferme-Magerotte_1_1.html

jeudi 28 mai 2009

A la rencontre des elfes et des rêves.

Frédéric Colson est un photographe belge de la région liégeoise.

Photographe publicitaire et industriel de formation, c’est un homme discret et chaleureux faisant preuve de talent et d’originalité dans sa recherche photographique.

En photographiant des paysages simples, presque banaux, et des personnages, il se sert de l'outil informatique pour les façonner à sa vision intérieure, tantôt en interprétant les couleurs et les lumières, tantôt en y incrustant des éléments virtuels en 3 dimensions pour faire entrer le spectateur dans son monde.

Un monde de féerie et de rêves éveillés.

Que dire lorsqu’il met en scène ces belles femmes dénudées, qu’ils plongent dans son univers, telles des elfes ! Des images magnifiques et fascinantes.

Frédéric COLSON a plusieurs expositions à son actif, allant de Liège à Marseille en occupant les cimaises à Bruxelles, Mouscron, Lille, Chaudfontaine, pour ne citer que celles-la.

Aujourd’hui, en compagnie de neuf autres photographes, c’est à Chairière (Belgique – Vresse-sur-Semois) qu’il présente ses travaux photographiques, du 15 juin au 13 septembre 2009, au Bateau Ivre, 3 rue Haute.

L’exposition est ouverte le lundi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche de 14 à 19 heures.

Le vernissage de l’exposition se tiendra le dimanche 5 juillet 2009 à 16H00’.
Invitation cordiale à toutes et à tous.

Son site internet : http://frederic-colson.jepose.com/

mercredi 27 mai 2009

Les seringas sont en fleurs.

Le seringa aussi appelé « seringa, jasmin des poètes, ou philadelphus coronarius est un arbuste de la famille des Hydrangeacées (Deutzie, Hortensia, Hydrangée).

Son étymologie "seringa" rappelle qu'on fabriquait des seringues à l'aide des tiges de cet arbuste après les avoir évidé de leur moelle.

L'appellation "Jasmin des poètes" lui vient de son odeur agréable, susceptible d'enchanter les poètes.

Le mot Philadelphus désignait dans l'Antiquité un arbuste très parfumé. Philadelphus était aussi le surnom du roi d'Égypte Ptolémée II.

Le seringa trouve son origine dans les régions tempérées de l'hémisphère nord. Le Seringa s'accommode de tous les types de sols, y compris les sols pauvres et calcaires. Il préfère toutefois les terrains fertiles et bien drainés, de PH neutre ou acide. Il apprécie le soleil mais supporte la demi-ombre.

Le Seringa est rustique. Son port est étalé à branches arquées pour une taille maximale de 5 mètres.

Ses fleurs sont monoïques, blanches et petites (2 à 4 cm) qui apparaissent en mai/juin. Elles sont regroupées par 5 à 9 en bout de branches. Elles sont très odorantes et très abondantes. Elles attirent les abeilles.

Le feuillage est caduc, ses feuilles sont simples et opposées, vert foncé, ovales, acuminées et légèrement dentées. De 8 à 10 cm de long.Le seringa est utilisé en haie libre, en massif ou en bordure. Sa floraison abondante et délicieusement parfumée le fait apprécier.

Sa plantation se fait de préférence durant la période de dormance (octobre à février) pour qu'ils puissent s'installer confortablement et fleurir dès la première année.
Sa multiplication se réalise par bouturage herbacé en juin et juillet, en serre à l'étouffée, ou par boutures de bois sec durant la période de dormance entre novembre et février.

Le seringa se taille à partir de juillet. Il faut tailler les inflorescences fanées, afin de permettre à la plante de mieux refleurir l'année suivante. Il y a lieu de supprimer les branches âgées et de dégarnir le centre de l'arbuste.
Ne pas tailler les bois de l'année précédente au printemps, car les fleurs poussent sur ce bois.

Les photographies ont été réalisées dans les jardins d'Intimerrance ce mercredi matin.

mardi 26 mai 2009

Amour maternel.


C'est la première fois que nous voyons apparaître les oisillons de cette année.
Mais quel régal de pouvoir immortaliser ces scènes de tendresse.













lundi 25 mai 2009

Week-end nature.

Par le temps superbe qu'il a fait tout le week-end, nous ne pouvions pas nous priver de notre plaisir de passer une belle journée en forêt avec une halte de midi pour un barbecue au feu de bois.



























samedi 23 mai 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 18)

Ce n’est qu’après de longues minutes d’hésitation, scrutant le moindre bruit, le moindre mouvement autour de nous, qu’elle découvrit le bien-être de la nudité en plein air, pour ne plus jamais la quitter.

Toujours muni de mon appareil photographique, j’ai eu la chance d’immortaliser ces premiers moments. Ces photographies trônent dans un album que nous ouvrons régulièrement, en riant de ces instants d’il y a plus de 20 ans.

L’autre question urgente fut de se rendre dans la mer pour se rafraîchir par ce temps radieux. Il fallait pour cela, quitter ce refuge naturel, traverser la large plage.
Au risque de rencontrer des gens, de croiser une voiture.
Annick hésita longuement mais la chaleur a pris le dessus sur son indécision. De retour dans son refuge, elle fut heureuse de n’avoir rencontrer personne.

Annick venait d’entrer dans le cercle du naturisme en plein air, hors des murs de la maison. Et loin des regards d’autrui.

Pendant trois semaines, nous avons squatté ce creux de dune.
Jour après jour, Annick s’épanouissait.
Dès notre arrivée, sa robe l’abandonnait pour offrir sa nudité au soleil, à la brise marine, à mon regard émerveillé.
Son maillot deux pièces avait définitivement quitté le sac de plage.

Elle dévalait la dune lorsque son corps appelait la fraîcheur de l’eau. Je la regardais traverser la plage en courant, entrer dans la mer, s’y baigner longuement avant de la voir remonter dans son havre de paix pour retrouver le bien-être de son drap de bain.

Le soir, nous retournions au bord de la mer pour regarder, nu, couché l’un à côté de l’autre, en silence, le soleil se coucher. Souvent, sous cette chaude lueur, nous prenions un bain revigorant.

Tous les soirs, je sortais mon appareil photo pour photographier ma muse nue sous ce ciel enchanteur. Nous étions, elle et moi, dans un autre monde.

Annick découvrait la vraie valeur du terme : naturiste.

A suivre, …

vendredi 22 mai 2009

Des triplés chez Intimerrance



Et oui, voilà que notre chatte Cléopâtre a mis au monde trois jolis chatons que Coralline n'a pas manqué de photographier pour alimenter son site animalier.

A voir sans modération.
















N'est-elle pas belle ?

Voilà le joli spectacle que nous offre notre couple de mésanges depuis quinze jours.

Elles nourrissent les petits qui vont bientôt s'envoler du nid.

Ces deux photographies ont été réalisées hier matin sur la terrasse d'Intimerrance.



jeudi 21 mai 2009

Notre pyracantha est en fleur.

Sur la terrasse d’Intimerrance, le pyracantha est en fleur pour notre plus grand plaisir des yeux.

Le pyracantha, communément appelé "buisson ardent" est un buisson persistant et épineux de la famille des Rosaceae, sous-famille des Maloideae. Le mot Pyracantha vient du grec Pyros, le feu et Acantha, l'épine.

Le pyracantha est originaire du sud de l'Europe et de l'Asie. Il peut atteindre 6 mètres de haut. C'est un proche parent du Cotoneaster, mais les pyracantha ont des feuilles dentelées coriaces de 2 à 4 centimètres de long et de grosses épines alors que le Cotoneaster n'en a pas.

Il donne, en fin de printemps, des fleurs blanches en corymbe donnant naissance à des pommettes rouge, orange, ou jaune mûres en automne.

Le pyracantha est une plante ornementale, appréciée dans les haies et jardins pour ses fleurs et ses fruits colorés. Sa structure très dense et ses grosses épines le rendent très utile quand on a besoin de créer une haie infranchissable.

Il est aussi un bon refuge pour la vie sauvage du jardin, pouvant servir de garde-manger et d'abri aux oiseaux et pouvant alimenter les abeilles en pollen.
Pour preuve, notre merle qui vient se nourrir sur notre pyracantha, en hiver.

Le pyracantha est un arbuste à croissance assez rapide et facile d'entretien. Il pousse aussi bien en plein soleil qu'à la mi-ombre. Il aime les terres humifères, bien drainées mais se contente aussi très bien d'un sol calcaire.

La question de la taille du pyracantha ne doit pas être traitée à la légère car une taille sévère le sensibilise au feu bactérien. On travaille ganté, raccourcir ("tailler modérément") les nouvelles pousses en avril puis pratiquer des tailles légères pour maintenir la forme d’avril à juin. Ensuite on reprend à la fin de l’été jusqu’à fin octobre (fin septembre au nord). Les épines deviendront les branches de l’année suivante.

Le pyracantha se multiple facilement par semis ou par bouturage en fin d'été.

mercredi 20 mai 2009

CONDUIRE AU DANEMARK

Attention, les règles de conduite au Danemark sont très strictes et les amendes en cas d’infraction, sévères et la police est autorisée à encaisser des amendes sur-le-champ !

Pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude de conduire dans les pays nordiques ou, aux Pays-Bas, les feux de croisement sont obligatoires de jour pour tous les véhicules à moteur.
L’utilisation du clignotant est obligatoire lors du changement de voie sur l’autoroute.
L’utilisation des feux de détresse est obligatoire en cas d’événement inattendu sur l’autoroute.

Les limitations de vitesse sont les suivantes :
En agglomération
routes ordinaires : 50 km/h

Hors agglomération
routes ordinaires : 80 km/h
routes à 4 voies (semi-autoroutes) : 80 km/h
autoroutes : 110 km/h
Attention ! depuis le 30 avril 2004 la limitation générale de vitesse pour les automobiles et les motos passera à 130 km/h sur environ 55% du réseau autoroutier danois.

Documents obligatoires pour les passagers:
  • carte d’identité pour les ressortissants de l’UE;
  • les enfants de moins de 12 ans, accompagnés de leurs parents: "certificat d'identité" avec photo (validité 2 ans);
  • les animaux domestiques: à partir du 1er octobre 2004, les chiens, chats et furets devront avoir leur passeport (délivré par le vétérinaire) pour voyager dans l'U.E.
  • pour le conducteur, permis de conduire européen.

Pour le véhicule, les documents suivants sont nécessaires:

  • certificat d’immatriculation;
  • sigle "B" pour les belges ou sigle du pays d’origine tout simplement;
  • carte verte internationale d’assurance;
  • Assurance RC obligatoire (carte verte)

Alcoolémie
Le taux maximum autorisé d’alcoolémie est de 0.5 ‰.
ATTENTION : Les danois ne rigolent pas avec l'alcool au volant et les amendes sont d'une extrême sévérité.
La première fois que vous ne respectez pas la réglementation, vous serez condamné aux peines suivantes :
Retrait du permis de conduire :
0,5g/l - 1,2g/l : Retrait avec sursis
1,2g/l (ou plus) : Retrait pour minimum 3 ans
> 0,5g/l pour un nouveau conducteur : défense de conduire.

Amende :
0,5g/l - 2g/l : Amende = votre salaire mensuel net x votre taux d’alcool.
Exemple : Salaire mensuel versé : 15.000 DKK. Taux d’alcool : 0,6°/00. Amende : 9.000 DKK.
>2g/l : 20 jours de détention avec sursis et une amende comme décrite ci-dessus.

Stage relatif à l’alcoolisme et la conduite. Vous serez tenu de suivre, à vos frais (actuellement 2.000 DKK), un stage obligatoire qui dure 4 x 2H30.
Sans oublier le risque de confiscation du véhicule.

En cas de récidive, les peines seront plus élevées. Si vous roulez en état d’ivresse pour la deuxième fois, vous serez condamné à une peine de prison avec sursis et, pour la troisième fois, vous serez mis en détention.

Extincteurs
Les véhicules automobiles doivent être équipés d’un extincteur.

Téléphone portable
Il est interdit de se servir d’un téléphone portable en conduisant, sauf en cas d’utilisation d’un système "mains libres".

Boite d'ampoules.
Tout conducteur doit obligatoirement posseder une boite d'ampoules de rechange dans le véhicule.

INFRACTIONS (montants en DKK)
Non-respect d'un feu rouge : 1'000
Conduire sans attacher la ceinture de sécurité : 500
Conduire sans allumer les feux de circulation : 500
Plaques d'immatriculation illisibles : 500
Téléphoner en conduisant (système mains-libres obligatoire) : 500

Dépassement de la vitesse autorisée
par moins de 20 % : 500
20 % - 30 % : 1'000
30 % - 40 % : 1'500
40 % - 50 % : 2'000
50 % - 60 % : 2'500
60 % - 70 % : 3'000
70 % - 80 % : 3'500
80 % - 90 % : 4'500
90 % - 100 % : 6'000
plus de 100 % : 7'000
Les conducteurs qui dépassent de 60% ou plus la limite de vitesse autorisée se verront imposé une suspension conditionnelle du permis de conduire.

Devises
L’unité monétaire est la couronne danoise (DKK). (1DKK = 100 øre)
1 euro = 7,43 DKK
1 couronne = 0,134 euro.

Importation de devises locales: 60.000 couronnes au maximum
Importation de devises étrangères: libreExportation de devises locales: jusqu'à 60.000 couronnes; des montants supérieures peuvent être exportés, à condition qu'on soit en mesure de justifier leur importation ou leur obtention par échange de devises étrangères.
Exportation de devises étrangères: libre

ATTENTION !
Dans les pays nordiques, les piétons et les vélos sont rois. Il faut donc être très attentif à l'approche d'un passage pour piéton car ne pas laisser passer un piéton est considéré comme une faute grave pouvant être lourdement sanctionnée.

A part cela, le réseau routier danois est très bien entretenu et il est agréable d'y rouler en voiture.


mardi 19 mai 2009

Se rendre à SKIVEREN (Danemark)

Certains d’entre vous m’ont demandé comment se rendre à Skiveren, qu'y voir et où loger ?

Alors, nous allons faire une série de quelques articles sur Skiveren et ses alentours en mettant l’accent sur le tourisme et aussi la possibilité de loger à Skiveren.
Pour le côté pratique du naturisme, nous continuerons nos articles, pas à pas.

Pour se rendre à Skiveren en voiture, c’est très facile. Vous prenez la première autoroute qui remonte vers la Belgique (Mons, Charleroi, Namur, Liège) ou l’Allemagne (Aachen, Cologne, Bremen, Hambourg.) et vous êtes sur la bonne route.

Pour Annick et moi, cela représente 1.200 kilomètres de trajet dont 1.130 kilomètres d’autoroute. Avec les temps de repos, cela fait quelques 12 heures de route.

Il est à remarquer que tant les autoroutes belges, allemandes que danoises sont entièrement gratuites. Donc pas de péage.

Arrivé à la frontière danoise à Padburg, il vous suffit de continuer tout droit en passant par les grandes villes danoises comme Arhus, Alborg pour arriver à Hirstals.

Admirer au passage, tout au long de la remontée du Danemark, ces champs d’éoliennes. Le Danemark a adopté cette énergie verte depuis bien des années !

Il est le pays au monde le plus équipé d'éoliennes , si on compare la puissance installée par habitant. Au Danemark, on compte 500 watts éoliens installés par habitant (contre 5 W/habitant en France).

L’arrêt à Hirstals vaut la peine car il s’agit d’une très jolie petite bourgade côtière. C’est là que commence la longue et large bande de sable qui va s’étendre sur près de 40 kilomètres de long, jusqu’à SKAGEN.

C’est aussi au départ de son port que vous pouvez prendre le ferry vers Kristiansand (Norvège) aux portes des fjords norvégiens.

A partir de Hirstals, vous entrez dans la belle et vaste réserve naturelle du Jutland. De jolies petites routes qui vous mènent jusqu’à Skiveren, à mi-chemin de Skagen.

Où loger ?

A suivre…

lundi 18 mai 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 17)

Mais, cette réflexion est-elle simplement cantonnée dans la seule approche du nu et du naturisme ?

Et si l’on peut admettre le regard de l’autre (le conjoint) sur sa nudité dans le cercle privé du couple, il n’en est certainement pas de même du regard d’autrui, d’un inconnu. Donc la patience et le respect de l’autre sont les bases même de la réussite de la démarche vers la nudité « publique » qui n’est, en aucun cas, un objectif mais, une éventualité.

La journée s’écoulait paisiblement sous un soleil de plomb qui eut la bonne idée de donner l’envie à Annick de rejoindre ma nudité. Elle m’interrogea et je lui ai répondu : à toi de savoir, moi, je suis déjà nu.

Elle me demanda alors de faire le tour du propriétaire pour m’assurer qu’il n’y avait personne. C’était le cas.
Ne me faisant pas confiance, elle fit l’inspection elle-même.
De retour, elle resta longuement debout, continuant à épier le voisinage. Ses mains passèrent dans son dos, y restèrent immobiles sur l’attache du soutien-gorge. Un déclic se fit et Annick abandonna son dessus de maillot tout en gardant, tel un gardien de la paix, le dessous pour refaire un tour du secteur.


Dessus de maillot qu’elle alla ranger définitivement dans le sac de plage.

Ce n’est qu’après de longues minutes d’hésitation, scrutant le moindre bruit, le moindre mouvement autour de nous, qu’elle découvrit le bien-être de la nudité en plein air, pour ne plus jamais la quitter.

A suivre, ...

dimanche 17 mai 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 16)


Cela a-t-il été aussi facile qu’on puisse le croire, puisque Annick vivait déjà nue à la maison ?

Le premier jour de notre arrivée, il faisait un temps magnifique. Nous avons pris la voiture pour remonter cette longue et superbe plage de sable jaune.

J’ai laissé Annick découvrir les lieux car, pour ma part, j’y étais déjà venu lors d’un retour d’expédition en Laponie.

Une très haute dune, éloignée de tout centre de vie, l’a attirée. J’ai garé la voiture sur le côté, pris le sac de plage dans le coffre, ai fermé celle-ci avant d’escalader la dune pour nous installer dans un creux entouré de verdure.

Sans attendre, je me suis mis nu pour la mettre en confiance. Pourtant, Annick ne m’imita pas et garda précautionneusement son maillot deux pièces. Je l’ai laissé agir parce que j’ai toujours été convaincu que l’accès à la nudité, qu’il soit privé ou public, reste intime et ne peux être imposé et « forcé » d’une manière ou d’une autre.

La contrainte à la nudité pourrait, sans conteste, être un jeu très dangereux car cela pourrait avoir des effets psychologiques désastreux. Le blocage de la personne concernée pourrait être fatale à sa démarche intérieure. La précipitation n’est pas, non plus de mise. Tout se passe dans la tête, en regard du contexte extérieur. Le contexte, nous le verrons, est la pierre angulaire de cette nudité externe aux murs de la maison.

Mais, cette réflexion est-elle simplement cantonnée dans la seule approche du nu et du naturisme ?

A suivre, …