vendredi 27 février 2009

La Gymnosophie, l'art et la morale. (4)


Les mœurs depuis cinquante ans (NDLR nous sommes en 1952), depuis un quart de siècle surtout, ont évoluées considérablement.

Reportons-nous à l’époque 1900, quand les french-cancans obtenaient un si vif succès ; les vieux messieurs suivaient alors, les yeux exorbités l’élégante qui laissait voir ses chevilles !

En 1952, de jeunes femmes court vêtues, à bicyclette, montrent leurs cuisses ; sur les plages, dans une ambiance d’indifférence quasi générale, elles exposent leur corps dont elle ne cachent que les seins – où toute leur pudeur réside ; pudeur très exactement en proportion de l’imperfection ou de la perfection de leur poitrine – inconsciemment elles mettent mieux en évidence leur sexe en le « cachant » sous un coquet triangle qui épouse le renflement de leur mont de Vénus.

Imaginons en 1900 ces spectacles, qu’ils nous ont donné de contempler actuellement, ils auraient fait crier au scandale et la loi les aurait réprimée rigoureusement.

Si l’on veut bien prendre la peine de réfléchir, l’évolution des mœurs de 1900 à 1952 est plus grande, ô combien ! que celle qui mènerait des coutumes vestimentaires actuelles à l’acceptation de la nudité totale.

Qu’on réfléchisse bien à cette transformation des mœurs : elle est considérable. Sans doute eût-il été raisonnable de lui donner l’appui d’une éducation adéquate car toute nouvelle liberté demande une discipline pondératrice pour être véritablement bénéfique et durable.

Cette demi-nudité entrée dans les mœurs, est anarchique ; la pratique de la nudité totale est raisonnée, réfléchie ; elle a été, de surcroît, consciemment expérimentée.

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