mardi 31 août 2010

Balade en Haute Sambre (9)

La péniche « La Gavroche » sur laquelle nous nous trouvons, se présente donc, venant de l’aval de la rivière.
Cette péniche souhaite monter de plusieurs mètres dans son grand escalier.
Passer du bief aval au bief amont.

Comme nous le voyons, le sas est vide d'eau, car une autre péniche est descendue juste auparavant.

La péniche entre dans le sas.
L'éclusier ferme la porte aval. Les manœuvres sont faites à la main sur les écluses de la haute Sambre, à l'aide de manivelles.
Pendant ce temps, il s’agit d’amarrer le bateau. Pour ce faire, le batelier passe les amarres aux bollards de l'écluse, sans jamais faire de nœuds.

Pour les bateaux montants, ce qui est notre cas, il faut tendre progressivement les amarres pour maintenir le bateau contre le bajoyer de l'écluse en faisant attention aux remous.
L’éclusier ouvre les vantelles pratiquées dans la porte amont, l'eau du bief amont s'écoule dans le sas et le remplit.
Le bateau est en train de monter!
Une fois que les hauteurs d'eau dans le sas et le bief amont sont égalisées, l’éclusier ouvre la porte amont.
Le batelier lâche alors les amarres.
Le bateau sort du sas à vitesse réduite et poursuit son chemin.

Occasion, pour moi, de vous présenter cette écluse n°7 l'hiver à partir des hauteurs de Gozée

Le prochain article consacré à ce sujet vous montrera le passage de la même écluse mais cette fois, du bief amont vers le bief aval.
D'autres photographies saisissantes.

dimanche 29 août 2010

vacances naturistes (48)


Qu'est-ce qui a bien pu nous amener dans ce charmant petit village de Thédirac perdu au beau milieu de la Bouriane ?
En fait, lors de notre passage à l'Oulerie à Uzech, Manon nous avait montré des poteries humoristiques réalisées par un potier habitant ce village.
Nous sommes donc allés à sa rencontre, sans succès.

En effet, à l'heure à laquelle nous sommes arrivés au village, les habitants faisaient la sieste. Pas une âme dans les rues, à part trois belges fous assez pour se promener sous cette chaleur.


Cela ne nous a pas empêché de faire quelques belles photos des lieux que nous avons plaisir à vous offrir.


















































Avant de reprendre la route pour poursuivre notre visite du Lot.

vendredi 27 août 2010

Balade en Haute Sambre (8)

Le franchissement d'une écluse contient un certain nombre d'opérations qui se suivent dans un ordre invariable. Nous allons vous les présenter car c’est un sujet que nous ne connaissions pas vraiment et auquel nous nous sommes intéressés.

Pour comprendre.

Une écluse permet de franchir des dénivellations pouvant aller jusqu'à 25 ou 30 mètres par le déplacement d'une masse d'eau passant, par le jeu de portes, du bief amont au bief aval ou inversement.
L'amont est la partie de la rivière qui vient de la source et l'aval la partie qui va vers le confluent.

La porte amont ou la porte aval sont ouvertes en début ou en fin d'opération lorsque le niveau du plan d'eau dans l'écluse est équilibré avec l'amont ou avec l'aval.

Ici, la porte amont est ouverte, la porte aval fermée, le plan d'eau est équilibré avec l'amont.
Les bateaux, suivant le niveau du plan d'eau intérieur, peuvent passer du niveau haut au niveau bas pendant la vidange de l'écluse, ou du niveau bas au niveau haut pendant le remplissage de l'écluse.
Celui-ci passe du niveau haut vers le niveau bas.

Entre deux bajoyers (murs latéraux des écluses), l'eau monte ou descend en se déversant par des vannes intégrées dans les portes des écluses pendant que les deux portes sont fermées.

Une écluse est donc constituée d'un sas, fermé à chaque extrémité par une porte.
Une porte fermée sert à retenir l'eau d'un côté pendant que l'autre, ouverte, fait passer celle qui est contenue dans l'écluse même avec le bateau qui flotte.
Dans le bas des portes, on trouve des vantelles, sorte de petites vannes qui permettent le remplissage ou la vidange du sas.

Le plus souvent, ce sont des portes à deux vantaux percés d'une ou plusieurs vantelles.

Quand la porte est fermée, les deux vantaux forment une pointe, le busque, orientée vers l'amont.

Nous le voyons très bien sur cette photo de la porte aval de l'écluse n°8.

De ce fait, la pression de l'eau sur la porte rendra son ouverture impossible avant que les niveaux n'aient été équilibrés.
Si un bateau veut se rendre dans le bief amont, le sas est vide, la porte aval est ouverte, la porte amont est fermée comme on le voit sur la photo.
A suivre, les manoeuvres pour franchir l'écluse.

jeudi 26 août 2010

Bonjour à toutes et à tous,

Sur mon blog artistique, pour celles et ceux que cela intéressent, j'explique, étape par étape, comment je réalise les passes-partout pour mes pastels.

Ceci vaut aussi pour tout ce qui peut être encadré, comme les photos, les dessins, ...



Rendez-vous, peut-être sur mon blog pour en savoir plus !

A bientôt.

mardi 24 août 2010

Guadeloupe : NATURISME : un art de vivre en souffrance ?

C’est un extrait d’un article que j’ai lu sur le blog "naturellement vôtre de la ligue francophone de naturisme : http://www.ligue-francophone-naturisme.be/naturellementvotre/62Guadeloupe.htm .

« Comment expliquez-vous cette situation ?
Il y a, je pense, plusieurs raisons : d'abord parce que je m'implique beaucoup moins qu'avant pour trouver des adhérents.
Ensuite, parce qu'il y a eu des tensions au sein de la Fédération, ce qui a entraîné la création d'une autre entité : la Fédération européenne.
La troisième raison, c'est le comportement de certains et l'évolution de certaines pratiques sexuelles comme l'échangisme ou l'exhibition homosexuelle et hétérosexuelle.Il faut savoir que l'exhibitionnisme et le voyeurisme se pratiquent aussi, malheureusement, sur d'autres plages de Guadeloupe, non naturistes. C'est, pour certains, une occupation quasi quotidienne. Cela est très dérangeant pour les touristes.

Quelle est le rôle de votre association ?
Il s'agit de nettoyer la plage de Tarare, car la commune de Saint-François n'assure pas le service de voirie.
J'ai également installé des cendriers et je distribue des tracts aux visiteurs leur indiquant quelques règles de base.
J'ai également constitué un dossier pour le maire. Je lui demande de répertorier Tarare au niveau de la Fédération nationale, mais aussi localement.
Qu'elle soit dotée d'un véritable statut de plage naturiste sans pour autant l'interdire aux autres. Ce serait un véritable plus pour le tourisme. Il faudrait également un service de sécurité sur la plage afin d'éviter les dérapages. »


ET OUI ! Voilà une nouvelle démonstration des conséquences nuisibles au naturisme de certains comportements, de certaines pratiques sexuelles sur nos plages et/ou centres dits naturistes. C’est toujours l’image projetée du naturisme, à commencer par les médias. Cap d’Agde est plus attractif pour le people par son côté SEXE, ses nuits chaudes, et j’en passe, qu’un centre naturiste normal.

Nous venons de présenter la plage de Groede aux Pays-Bas. Nous la fréquentons depuis plus de 20 ans. C’est là que je me suis familiarisée au naturisme collectif.
Depuis quelques années, il existe un véritable service de sécurité sur la plage qui veille à éviter les dérapages.

La tolérance ZERO s’impose face à ces dérapages afin que l’image du naturisme cesse d’être ternie, que nos espaces de pratique naturiste cessent d’être fermés à cause de ces dérapages intempestifs.
Le naturisme est une chose saine où le comportement de certains et l'évolution de certaines pratiques sexuelles comme l'échangisme ou l'exhibition homosexuelle et hétérosexuelle n’ont rien à y faire.
Arrêtons de sanctionner les naturistes, sanctionnons ces gens qui portent atteintes au naturisme par manque de discernement, pour ne pas dire de savoir-vivre.

Les autorités locales devraient être, aussi, attentives à sanctionner les dérapages pour protéger les naturistes. Sur les plages naturistes officielles, les atteintes aux mœurs doivent être sanctionnées pour nous permettre de pratiquer notre naturisme sans être pollué par les pollueurs sexuels !

Aujourd’hui, sur la plage de Groede, mieux encore, les nouvelles plantations et les dunes sont interdites d’accès. Cela éloigne de la plage les exhibitionnistes en tout genre, les voyeurs porteurs de jumelles, les comportements sexuels déplacés souvent pratiqués devant les enfants !
Et la police patrouille en voiture régulièrement sur l’ensemble des plages naturistes comme non naturistes !
La rigueur règne ! La tranquillité aussi.

Sans parler que les plages naturistes hollandaises sont parfaitement équipées et entretenues : parkings parfaitement aménagés à proximité de la plage, pavillon pour la restauration, toilettes entretenues constamment, douches, poubelles ! Accessibilité aisée pour les moins valides. Mieux encore, tous les jours au matin, comme au Danemark, la plage est ratissée par un tracteur, les poubelles sont vidées.
La propreté est absolue !

Et tout cela est officiel, avec panneau à l’appui. Il ne faut pas se casser la tête, chercher sa route pour trouver la plage.
Aux Pays-Bas, une plage naturiste est renseignée ouvertement comme une autre plage. Il ne faut pas passer par des forums naturistes pour trouver son emplacement ! Et des plages naturistes, on en trouve en grand nombre aux Pays-Bas.

Une plage naturiste aux Pays-Bas est une plage qui retient la même attention des autorités locales qu’une plage non naturiste ! Et elle n’est pas située dans un trou à rats, là où aucun non naturiste ne mettrait les pieds. Où, comme nous l’avons vu en Espagne, à la sortie d’une canalisation d’égouts ou à proximité d’une centrale nucléaire ! Là où lorsque vous ressortez de l’eau, vous êtes noir mazouté ou fluorescent !

Aux Pays-Bas, les plages naturistes sont implantées dans les mêmes beaux espaces naturels que les plages non naturistes. Elles sont intégrées dans un ensemble sans considérer les naturistes comme des bêtes rares à parquer dans un ghetto, loin de toute vie humaine parce que ce sont les bêtes que l’on ne veut pas voir.

C’est en cela que les mentalités diffèrent entre le nord de l’Europe et le sud. Chez nos voisins du nord, le naturisme n’est pas une déviance mais un véritable art de vivre respectable et respecté. Aux Pays-Bas, les plages naturistes, comme à Groede, sont implantées entre deux plages non naturistes ce qui fait qu’en permanence, la mixité existe, sans conflit. En effet, un non naturiste qui traverse une plage naturiste n’est pas obligé de se défaire de son maillot. Et les naturistes ne font pas de la provocation en allant se balader nus sur les plages frontalières non naturistes.

C’est naturel. Le naturiste n’est pas une curiosité, c’est un être humain comme les autres, traité comme les autres ! Il est reconnu et respecté.

C’est pour cela que Jean-François et moi préférons aller aux Pays-Bas tellement nous nous y sentons bien dans des espaces naturels entretenus et sauvegardés. Non comme des objets de convoitise de toute sorte ! Non comme des dénaturés.

Ceci devrait être le vade-mecum pour toutes celles et ceux, particuliers comme autorités politiques, fédérations et promoteurs qui veulent développer des espaces naturistes. Il n’est pas question de nous emballer dans des espaces fermés par des fils barbelés ! Aux Pays-Bas, les plages naturistes sont délimitées par un panneau d’entrée et un panneau de sortie, point à la ligne !

Osons, ayons le courage de chasser de nos espaces naturistes, de tous nos espaces naturistes, les décadents de Rome pour vivre collectivement d’un naturisme sain.

Et pour éviter d’être une nouvelle fois la cible de ces décadents de Rome qui ne savent pas dissocier naturisme et le reste, le naturisme est une chose, le reste en est autre. Les autres choses pouvant, sans problème être vécues en toute démocratie, dans la sphère adéquate mais pas dans la pratique du naturisme.

On peut être naturiste et autre chose sans que l’autre chose vienne interférer dans le naturisme.
On peut être naturiste et échangiste sans imposer l’échangisme aux autres naturistes. Ce sont des choses différentes, vivons-les différemment et ne les mélangeons pas !
Je suis naturiste et modèle nue. Ce n’est vraiment pas la même chose. Je ne les mélange pas ! Ce qui a trait à ma vie de modèle nue est traité ailleurs, pas ici.

J’ai une sainte horreur d’être sur une plage naturiste (non hollandaise) et de devoir la quitter parce qu’un détraqué est en train de se masturber devant mes deux jeunes filles nues qui ne sont pas venues là pour assister à un tel spectacle !
Je ne suis pas venue sur une plage naturiste (non hollandaise) pour voir une femme se faire embrocher à la queue leu leu en bord de dune en hurlant haut et fort son plaisir !
Ceci ne sont que deux exemples que d’aucune et d’aucun complèteront par rapport à leur vécu.
Les naturistes ne peuvent restés silencieux face à ce genre de dérapage.
Ils ne peuvent s’en aller pour laisser leur espace à ces dépravés. Et plutôt que de fermer les plages naturistes à cause de ces comportements déplacés, que les autorités agissent, fassent le travail que nous, naturistes, attendons d’elles.
Osons dire STOP plutôt que nous enfuir !

Et je suis d’accord sur le fait de pouvoir doter d'un véritable statut une plage naturiste sans pour autant l'interdire aux autres. Ce serait un véritable plus, non pas uniquement pour le tourisme mais pour tout le monde. J’ai découvert le naturisme au Danemark. J’ai vu ce qu’était la mixité sur les plages danoises. C’est merveilleux, c’est respectueux de tous. Discourir nue avec quelqu’un en maillot ne me dérange pas. J’ai choisi un art de vie, l’autre vit le sien.

Au Danemark, j’ai vu la police patrouiller sur les plages pour garantir la tranquillité de toutes et de tous, naturistes comme non naturistes. C’est vraiment génial.

Désolée mais j’avais pour une fois envie de dire ouvertement ce que beaucoup pensent tout bas. Le naturisme m’a apporté tant de choses merveilleuses que cela me fait rager de voir des gens le mettre à mal sans vergogne.

Amitiés à toutes et à tous les naturistes.
Annick.

lundi 23 août 2010

Au boulot !



Annick, c'est fini de te faire bronzer !

C'est fini de faire la sieste en tenue d'Eve.
Les vacances sont terminées, il faut reprendre le chemin du bureau !

Hihii ! Il a cherché une photo de moi habillée pour illustrer mon retour à la vie professionnelle.
Il n'en a pas trouvé.

Vivement ce soir que je reprenne ma tenue préférée.

dimanche 22 août 2010

Balade en Haute Sambre (7)

Poursuivons notre balade en bateau sur la haute Sambre à nord de la péniche "la Gavroche".

Dans notre dernier article, nous franchissions le pont du chemin de fer.
Maintenant, nous naviguons vers l'écluse n°7.

Entre le pont et l'écluse n°7, nous sommes en pleine nature. Sur la rive droite, des pâturages.
Et des champs.
Sur cette photo, pour celles et ceux qui s'en souviennent, c'est là que j'ai photographié notre héron pêcheur.

Sur la rive gauche, le chemin de halage.

Et les bois de Fontaine l'Evêque, en fait une réserve naturelle aussi.

Et puis, toujours sur la rive gauche (pour rappel, à droite sur la photo puisque nous allons d'aval en amont), des pâturages.



Et nous arrivons doucement à l'ecluse n°7.



Dans le prochain article consacré à ce sujet, nous vous présenterons le franchissement de l'écluse en vous expliquant, car cela nous a énormément interpellés, comment fonctionne une écluse et les manoeuvres à accomplir pour la franchir.
A bientôt.