jeudi 19 février 2009

La Gymnosophie, l'art et la morale. (3)


La coquetterie féminine est autrement attractive que la dénudation totale. C’est elle qui faisait dire à saint Ambroise : « il n’est homme de saint jugement qui n’ait en horreur la femme habillée somptueusement. Dieu l’a d’autant plus à contrecœur qu’il voit que le corps qu’il a fait et créé libre est pressé de métaux. »

La femme qui se met nue en commun se désarme. Elle accomplit un acte de courage digne d’admiration.

Les éditeurs avisés, avides d’une nombreuse clientèle, connaissent bien la puissance aphrodisiaque du vêtement : une simple paire de bas, un joli cache-sexe, un soutien-gorge savamment ajusté, un voile transparent mettent la chair en évident et la rendent plus attrayante.

Incontestablement, une plus raisonnable et saine compréhension de la nudité se manifeste. C’est heureux.

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