jeudi 31 décembre 2009

Bonne année 2010

C'est de son salon sous les combles, remis à neuf ces derniers mois, qu'entourée de ses sculptures, Annick vous présente ses voeux 2010.

Bon réveillon et à demain pour d'autres aventures.

lundi 28 décembre 2009

Naturisme et photographie (3).

Ce cap franchi, la réalité fait place au rêve. Etre photographiée nue peut alors devenir une passion, revêtir une forme certaine d’épanouissement au même titre que la pratique du naturisme.
L’espace naturel peut alors devenir un magnifique territoire d’expression corporelle de cette nudité.

Cette première séance avait manifestement plu à Annick. Et lorsque quelques jours plus tard, je lui ai apporté ses photographies, son visage s’illumina à les regarder.
Tu accepterais que l’on en fasse d’autres, me demande-t-elle.
Pourquoi aurais-je refusé ?

Je vis alors Annick réellement s’épanouir. Elle était plus joyeuse, plus curieuse de tout, à l’aise avec une nudité vécue, en son appartement, avec de plus en plus de naturel. En ma présence, elle déambulait ou discutait comme si elle était habillée, sans même ne plus penser et encore moins se questionner sur sa nudité.

Dès que nous en avions l’occasion, nous partions promener en forêt. Jamais, je n’oubliais mon appareil photo. Qui que ce soit qui en ait l’idée, hop, sa robe s’échappait de son corps et elle prenait la pose pour obtenir de nouveaux nus d’elle.

C’était impressionnant de voir comment elle se plaisait à être photographiée nue. C’était des moments d’évasion pour elle, des moments de complicité pour faire de beaux clichés. Rien ne l’arrêtait, même pour faire ce nu abandonné par un après-midi de printemps, époque où les feuilles ne garnissent pas encore les arbres.
Elle n’hésitait pas à se coucher sur un tas de bois.
A se confondre à un tronc d’arbre. Elle découvrait, sans le savoir, les joies du naturisme avant que je l’emmène au Danemark, un an plus tard.
Mais lorsqu’elle vit cette sculpture photographique d’elle, je fus abasourdi par sa question : tu peux la faire agrandir et l’encadrer pour que je l'accroche au mur dans le salon !

A suivre, …

dimanche 27 décembre 2009

Le calendrier 2010 de Jacques LEINNE



Mon ami, le photographe belge (Saint-Ghislain) Jacques LEINNE vient d'éditer son calendrier 2010.

Il vous est possible de l'imprimer gratuitement ou de le télécharger à partir de son site : http://www.leinne-jacques.be/

Un bel hommage photographique à la féminité nue.

jeudi 24 décembre 2009

Joyeux Noël à toutes et à tous.

Ce soir, c'est le réveillon de Noël et la petite famille sera réunie autour d'un bon petit repas.
Evidemment, Monsieur fait de la photo pendant que Madame est au fourneau ! Ah, les hommes !
Mais qu'est-ce qu'il y a donc de bon au menu ?

Un petit peu de laurier
C'est que cela éclabousse et cette chaleur du feu de bois !
Tout va comme tu veux ? Pas trop difficile la vie ?

Allez pour vous : coq au vin !
Je vous souhaite à toutes et à tous un agréable réveillon de Nôël !
Oh, la surprise !

Je continue à préparer le réveillon dans ma cuisine et voilà que je reçois ce joli bouquet de fleurs !

lundi 21 décembre 2009

vendredi 18 décembre 2009

Il a neigé sur Intimerrance.


Dès l'aube, la nature m'apportait des images intimes.








Mais, à peine le soleil levé que mes amies étaient déjà au petit déjeuner.


Les jardins d'Intimerrance sont recouverts d'un épais manteau blanc.





Et voilà notre ami le rouge gorge.
J'ai l'impression que je vais pouvoir vous offrir de belles images insolites.





mercredi 16 décembre 2009

Naturisme et photographie (2).

La photographie du nu féminin (naturiste ou non) est quelque chose de sensible car il ne s’agit pas, dans le cas présent, de modèle professionnelle mais simplement d’une dame qui désire posséder des images « intimes » d’elles. Intime en regard de la nudité. Et c’est fréquent.

Toute la démarche de la dame est donc intérieure et personnelle et il faut alors, pour le photographe, comprendre l’attente de celle-ci, ne pas brusquer les choses, y aller avec diplomatie, ne pas s’offusquer qu’elle n’y parvienne pas au premier essai, surtout ne pas se moquer d’elle. Il faut agir avec respect, écoute, humilité. Avec beaucoup de psychologie !

Annick n’est pas allée plus loin que de dévoiler un sein.
C’était déjà une étape franchie. Laissons le temps au temps.

Quelques semaines plus tard, je lui rends à nouveau visite. Il fait un temps radieux et très chaud. Je la trouve, chez elle, nue comme elle en a pris l’habitude et ne se rhabille plus lorsque je viens lui dire un petit bonjour. Elle s’émerveille de voir que j’ai pris ma sacoche photo et cette fois, c’est elle qui me demande si nous ne retournerions pas aux lacs de l’Eau d’Heure pour faire des nus d’elle.

Je n’ai rien à lui opposer.
Cela se passe dans la tête et si elle est décidée à faire une nouvelle séance, il ne faut pas hésiter. C’est qu’elle en ressent la force, le courage, l’envie.

Nous retournons au même endroit mais dans une petite crique très discrète, loin de toute présence humaine. Nous replaçons la même couverture sur le sol fait de cailloux cette fois. Dès celle-ci en place, je vois mon Annick ôter sa robe sans même me demander s’il n’y a personne dans les environs.

Voilà, me dit-elle, à toi de travailler, cette fois, je suis entièrement nue.

Je réalise alors les premières photographies d’Annick nue. Elle venait de franchir le mur, le sommet.
Certes, elle était tendue, crispée mais qui le serait moins à cette étape de la pose. L’important, c’est qu’elle était allée au-devant de son rêve qui est devenu, à cet instant, réalité.

Ma surprise fut de la voir se lever, approcher au bord de l’eau et de s’y baigner.
Elle franchissait alors les premiers pas vers le naturisme extérieur.





A suivre.

lundi 14 décembre 2009

Vacances naturistes (26).


Une fois le pont de Vitrac passé, nous entamons le très longue descente vers La Roque Gageac au travers de magnifiques paysages dont les photographies se passent de tout commentaire.


































vendredi 11 décembre 2009

Naturisme et photographie (1).

Le droit à l’image est une chose mais l’accès à l’image de soi en est une autre qui peut permettre de comprendre qu’un(e) naturiste, parce qu’elle ou il a adopté la nudité dans son quotidien et son art de vie, n’accepte pas systématiquement d’être photographié(e) nu(e).
Même en espace naturiste ou lors d’activités naturistes.

Pour Annick, c’était un très vieux rêve d’avoir des photographies d’elle, nue.
Lors de nos longues conversations lorsque nous n’étions encore que des amis, elle m’exprimait souvent son désir de posséder des photos d’elle, nue, surtout lorsqu’elle regardait les photos que je réalisais avec d’autres dames.

Mais, du rêve à la réalité, il y avait un profond fossé, un sommet impressionnant à franchir.

Pourtant, comme nous l’avons déjà écrit au travers les premiers articles intitulés « le naturisme pas à pas », Annick vivait nue en son appartement et s’était habituée à mon regard sur sa nudité.

D’autre part, nous avions profité d’un bel après-midi de printemps pour nous rendre à la côte et réaliser des photographies d’elle, habillée, dans les dunes. Photos qu’elle avait beaucoup aimées.

Un jour d’été où il faisait très beau et chaud, je lui rendis visite. Comme elle en avait pris l’habitude, elle m’accueillit nue en toute simplicité.

Je lui ai exprimé mon envie de la photographier nue. Je vis son sourire se dessiner sur son visage et elle accepta sans hésiter. Elle disparut pour, me dit-elle, passer une robe sur elle. Je la vis revenir. Effectivement, ne portant qu’une robe légère à même la peau. J’ai la peau sensible précisa-t-elle, elle prend la moindre marque et ce n’est pas beau.
Nous sommes partis aux lacs de l’Eau d’Heure (Belgique), là où, aujourd’hui, certains rêvent d’y créer un complexe naturiste. Nous avons pris un petit sentier qui contourne le lac et trouvé un endroit tranquille, herbacé, pour pouvoir réaliser ces premiers nus d’elle.

Annick, comme au Danemark quelques mois plus tard, exigea que je m’assure qu’il n’y avait pas âme qui vive aux alentours. C’est qu’elle ne tenait pas à être vue, nue. Je fis le tour de l’endroit. Rien. Nous n’étions qu’elle et moi. Elle s’installa sur une couverture que nous avions emmenée avec nous, s’agenouilla dessus et attendit mes instructions.

J’ai réglé mon Nikon F1 et puis lui dit simplement : tu peux ôter ta robe, je suis prêt.

C’est là que le mur se dresse !

Annick fit tomber la bretelle droite de sa robe et ensuite la gauche. La robe tenait sur le haut de sa poitrine. Je ne disais rien, captait sur la pellicule ces moments uniques qui deviennent ensuite, des souvenirs intarissables.
Annick descend alors doucement sa robe pour dévoiler son sein gauche jusqu’en dessous, à peine, de son mamelon. Son visage est tendu, elle s’arrête et me déclare, timidement : « je ne saurais aller plus loin aujourd’hui ».

J’immortalise la scène, Annick remonte sa robe, la séance est terminée. Jusqu’à la prochaine, peut-être.

A suivre, …
Cette photographie d’Annick a été réalisée en juillet 1986.

mercredi 9 décembre 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 22)

Reprenons, en alternance, le parcours d'Annick vers le naturisme.
L’ultime solution est de plonger dans la mer du Nord aux eaux fraîches et réparatrices.

Annick en parle dans l’interview qu’elle a accordée récemment à une journaliste : « L’art au service de la nudité » soit 22 ans plus tard ! C’est dire le souvenir qu’elle en garde.
Les pensées de ma charmante compagne se focalisent sur cette réalité. Pour pouvoir se baigner, il faut traverser cette large plage bourrée de monde en ce premier week-end de bon temps. Une peur panique s’empare d’elle et en son fort intérieur elle s’interdit ce déplacement.

Sortant de ma lecture, je lui demande si elle ne va pas se tremper un petit peu, que cela lui ferait le plus grand bien car sa peau prend une couleur rougeâtre alarmante. Elle décline l’invitation en invoquant ses réticences. A force de discussion, je la persuade que ce n’est pas une solution de reculer devant cet obstacle et qu’elle doit aller de l’avant pour, à l’avenir, se sentir à l’aise sur n’importe quelle plage naturiste.
C’est, envahie de crainte et d’une peur panique, qu’elle se lève. Elle porte un regard inquiet sur ce corps qu’elle apprend à maîtriser, à comprendre, à respecter. Elle se trouve subitement tous les défauts du monde, toutes les excuses pour le couvrir. Incertaine, effarée par l’ampleur de l’effort à consentir, elle me demande de l’accompagner.
Je refuse sous le prétexte que ce défi, pour qu’il porte ses fruits, doit être abordé seul.
Elle insiste, je résiste, maintiens ma position.
A suivre, …

dimanche 6 décembre 2009

Vacances naturistes (25).

VITRAC.

Nous vous avons présenté le château de Montfort qui se situe sur le territoire de la commune de Vitrac.
Celle-ci se compose, en résumé, de trois « sites » : le Bourg, Montfort et le Port dont l’histoire se confond avec celle de la Dordogne.
La Dordogne est ici omniprésent et les anciens savent tout ce que le village doit à la rivière. Depuis l’époque gallo-romaine, les eaux de la Dordogne offrent à Vitrac sa prospérité: autrefois au travers de la pêche et du transport fluvial.
Aujourd’hui en se prêtant aux loisirs nautiques.
Le cœur historique du village de Vitrac bat plus haut que la rivière, dans le bourg que nous avons visité quelques jours avant que nous fassions la descente de la Dordogne.
Gagné par l’ouest en quelques virages abrupts depuis la vallée de la Cuze on y découvre, entre autres, une église du XIIe siècle.
Que nous vous présentons en images.