samedi 23 mai 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 18)

Ce n’est qu’après de longues minutes d’hésitation, scrutant le moindre bruit, le moindre mouvement autour de nous, qu’elle découvrit le bien-être de la nudité en plein air, pour ne plus jamais la quitter.

Toujours muni de mon appareil photographique, j’ai eu la chance d’immortaliser ces premiers moments. Ces photographies trônent dans un album que nous ouvrons régulièrement, en riant de ces instants d’il y a plus de 20 ans.

L’autre question urgente fut de se rendre dans la mer pour se rafraîchir par ce temps radieux. Il fallait pour cela, quitter ce refuge naturel, traverser la large plage.
Au risque de rencontrer des gens, de croiser une voiture.
Annick hésita longuement mais la chaleur a pris le dessus sur son indécision. De retour dans son refuge, elle fut heureuse de n’avoir rencontrer personne.

Annick venait d’entrer dans le cercle du naturisme en plein air, hors des murs de la maison. Et loin des regards d’autrui.

Pendant trois semaines, nous avons squatté ce creux de dune.
Jour après jour, Annick s’épanouissait.
Dès notre arrivée, sa robe l’abandonnait pour offrir sa nudité au soleil, à la brise marine, à mon regard émerveillé.
Son maillot deux pièces avait définitivement quitté le sac de plage.

Elle dévalait la dune lorsque son corps appelait la fraîcheur de l’eau. Je la regardais traverser la plage en courant, entrer dans la mer, s’y baigner longuement avant de la voir remonter dans son havre de paix pour retrouver le bien-être de son drap de bain.

Le soir, nous retournions au bord de la mer pour regarder, nu, couché l’un à côté de l’autre, en silence, le soleil se coucher. Souvent, sous cette chaude lueur, nous prenions un bain revigorant.

Tous les soirs, je sortais mon appareil photo pour photographier ma muse nue sous ce ciel enchanteur. Nous étions, elle et moi, dans un autre monde.

Annick découvrait la vraie valeur du terme : naturiste.

A suivre, …

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