dimanche 28 février 2010

Saltimboccas au fromage et au speck.

Annick et moi avons décidé de vous présenter sur ce blog, les recettes culinaires qu'elle expérimente et ce, en texte et en images.

Saltimboccas au fromage et au speck.

Pour 4 personnes.

Préparation : 30 minutes.
Cuisson : 25 minutes.
Coût : Assez cher
Facile.

INGREDIENTS :
4 fines escalopes de veau.
4 tranches de speck (jambon cru fumé)
10 feuilles de sauge
160gr de fromage de brebis
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
2 têtes d’ail
15cl de vin blanc sec
10cl de fond de veau
Fleur de sel, poivre.

PREPARATION.
  1. Poser l’escalope de veau sur un plan de travail,

    la poivrer

    et déposer 2 feuilles de sauge

    puis une tranche de speck

    et 20 grammes de fromage de brebis.
    A noter qu’Annick a ajouté deux tranches de mozzarella.
  2. Rouler le tout sur lui-même

    en le maintenant à l’aide de cure-dents.

    Procéder de même avec les autres escalopes.

  3. Faire chauffer l’huile d’olive dans une grande poêle et y faire doucement revenir les saltimboccas de tous les côtés durant 5 minutes.
    couper les têtes d’ail en deux.
    Les déposer dans la poêle, ajouter le reste des feuilles de sauge, mouiller avec le vin blanc, couvrir et prolonger la cuisson durant 15 minutes à feu doux.

  4. Oter les saltimboccas et les demi-têtes d’ail et réserver au chaud.

    Déglacer la poêle avec le fond de veau en raclant les sucs de cuisson puis filtrer.

    Rectifier l’assaisonnement.
  5. Disposer la viande et l’ail sur les assiettes, napper de sauce et servir aussitôt.

    Note : Nous avons accompagné ce plat de tagliatelles agrémentées de champignons frais à la crème.
    La viande provient de la boucherie Gilliard Sébastien, rue de Marchienne, 8 à GOZEE (Belgique)

Et c'est que cela à l'air délicieux, je peux goûter moi ?

samedi 27 février 2010

L’acrobate !

Petite visite de courtoisie d’une mésange charbonnière, la plus répandue et la plus connue de nos mésanges.

Ses joues blanches ressortent sur sa tête d’un noir brillant. Le dessous du corps, jaune, est partagé par une bande noire. Le dos est verdâtre, les ailes et la queue sont gris bleu.
Son habitat est tous les types de forêts mais aussi les jardins et les parcs.
Elle aime la proximité des hommes (et des femmes aussi NDLR).
Comme c’est le cas à la maison, on peut l’observer facilement aux endroits où on lui donne à manger.

Acrobate agile, comme on peut le voir ici, elle aime chasser les insectes autour des branches.

Elle fait son nid dans des trous d’arbre et nichoirs artificiels. La femelle y couve en 10 à 14 jours, 6 à 12 oisillons qui seront élevés pendant 15 à 22 jours.
Bon appétit !

jeudi 25 février 2010

N’y aurait-il que l’argent qui compte ?

Pourquoi je pose cette question !

Parce que je m’étonne encore de certaines réactions des personnes à qui Annick et moi, posons un acte gratuit.

Lundi soir, notre médecin traitant passe à la maison car Annick est souffrante ! Coup de froid. Dans la conversation, il nous interroge sur notre galerie pour savoir si elle tourne bien.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, notre galerie d’exposition est aménagée dans notre maison et est donc un espace de vie quotidien pour la famille. Au-delà d’être exclusivement dédiée à l’image de la féminité, y exposer est entièrement gratuit (hors frais réels de vernissage : cartons d’invitation, timbres postaux et vins de l’amitié). Donc, pas de location de murs, de commission sur vente éventuelle, de don d’œuvres et autres choses de ce genre.

Dubitatif sur ce mécénat privé, notre médecin nous déclare : « Cela vous rapporte, quand même ! ». Le point d’exclamation en dit long sur le fond de sa pensée.
Annick lui répond : RIEN ! Il lui répond : « comment rien, ce n’est pas normal ! ».

La semaine dernière, une amie demande à notre fille cadette, Coralline, photographe en devenir, si elle serait d’accord de faire des photos de sa jeune fille. Coralline accepte sans hésiter. Notre amie lui demande alors : « combien cela va coûter ? »
Coralline lui répond : RIEN, à part le coût d’impression des photos que tu choisiras.
Je vois encore l’air étonné de notre amie.

Chaque printemps, nous faisons notre réserve de vinaigre aux herbes aromatiques du jardin. Certaines de nos amies apprécient nos vinaigres. Lorsqu’elles sont de passage à la maison, Annick leurs demande si elles en veulent. La réponse est chaque fois la même : OUI. Et lorsqu’Annick leurs offre une bouteille, la question est toujours la même : « Combien je te dois ? ». La réponse est toujours la même : RIEN. Les amies ont l'air embarrassées de recevoir sans devoir payer.

L’argent occupe-t-il tellement les esprits aujourd’hui, qu’agir sans but lucratif devient une anomalie dans notre quotidien ?

Pour Annick et moi, nous faisons une totale distinction entre la vie privée et la vie professionnelle. L’argent du ménage vient exclusivement de notre vie professionnelle. Et il nous suffit pour vivre simplement, sans frasque, sans luxe.

Dans notre vie privée, c’est le bonheur de vivre qui compte, pas la recherche du gain.
Voir un artiste heureux de pouvoir exposer ses œuvres, souvent pour la première fois, est une joie de vivre. Lire sur son visage son bonheur au terme d’un vernissage, est une joie de vivre. Partager le verre de l’amitié avec nos visiteurs est un moment de pur bonheur.

Pour Coralline, répondre à la demande de notre amie, est une joie. La photographie est pour elle une passion, pas une recherche de gain. Sa joie sera de faire ces photos mais surtout de voir la joie de notre amie de les recevoir.

De même pour le vinaigre. Les herbes aromatiques viennent de notre jardin des plantes que nous avons le plaisir d’entretenir. Pendant que nous sommes au jardin, nous passons des heures agréables, à l’air, à deux. Le vinaigre, nous le conservons dans des bouteilles en verre que nous récupérons, stérilisons. Tant les herbes que les bouteilles ne nous coûtent rien. Et au coût du vinaigre blanc de base, cela ne revient à pas grand-chose. Par contre, la joie qui se lit sur le visage de nos amies lorsqu’Annick leurs offre une bouteille vaut tout l’or du monde.

Dès lors, l’idéal et la passion, ne seraient-ils que les fruits de l’anormal ?
Et l’argent ne serait-il que la seule raison d’être sur cette terre ?

mercredi 24 février 2010

Naturisme et photographie (5).

Les années s’écoulèrent ainsi durant 17 ans, lorsqu’Annick m’exprima l’envie de poser nue pour un autre photographe que moi.

Je lisais sur le blog de Serge « photographie naturiste ou artistique ? »

Comme nous l’avons lu, Annick a commencé à « poser » nue dans un contexte familial, naturel et continue à le faire aujourd’hui.
A 47 ans, elle émit le désir de poser nue pour un autre photographe que moi pour avoir une autre vision photographique sur sa nudité. En fait, pour savoir ce que cela faisait de poser pour un autre artiste dans le registre de la nudité.

C’était une toute autre approche, un tout autre cadre, un relationnel artistique totalement différent.
Une autre approche parce qu’elle allait quitter l’environnement naturel pour se retrouver dans le cadre fermé, froid et artificiel d’un studio photo. Qu’elle ne connaissait pas jusqu’alors.

Il ne s’agissait plus de se trouver nue en compagnie d’autres personnes qui l’étaient aussi. A commencer par le photographe qui l’est aussi.
Il s’agit ici d’arriver au studio habillée, de se déshabiller, de se présenter nue, j’ai bien dit de se présenter nue devant un photographe habillé. Et en tête-à-tête.

Serge le souligne dans son article « Pour une photo naturiste, on peut imaginer aussi que le(s) modèle(s) étai(en)t nu(s) avant et après le déclic, ce qui n'est pas nécessairement le cas pour des photos artistiques où le modèle se rhabille dès que les prises de vues sont terminées. »

Mais avant de se rhabiller, le modèle a du se déshabiller et venir nu sur le plateau et se présenter ainsi à l’artiste.
A suivre, …

dimanche 21 février 2010

Les clochers de Wallonie



Un ami m'a adressé les références d'un site internet qui contient pas moins de 3000 photos de clochers, chapelles, potales de Wallonie : http://clochersdewallonie.be/

L’histoire de ce site a débuté lors de randonnées pédestres en Wallonie, le mari de sa responable lui offrant ainsi l’opportunité de découvrir ce charmant coin de pays qu'elle ne connaissait pas encore, étant Québécoise d’origine et fraîchement débarquée sur ce territoire.

Elle s'épatait alors sans cesse devant ces vieilles églises aux murs marqués par le temps ou encore face aux petites bornes-potales isolées sur le bord d’un chemin de campagne...Elle les prenait en photo car elle voulait garder un souvenir de chacune d’elles. Et de photos en photos, sa collection s’est agrandie et elle a eu envie de la partager avec le public. C’est ainsi que ce site est né. Depuis qu’il a vu le jour en janvier 2006, il ne cesse de s'agrandir : aux clochers d'églises sont venus s’y greffer les chapelles, les potales, bornes-potales, croix, calvaires et reposoirs.

La Wallonie foisonne de ces grands et petits édifices religieux et grâce à quelques collaborateurs, passionnés tout comme eux de randonnées, de photos et de patrimoine religieux, ils ont pu enrichir le site de jolies photos.

A découvrir sans modération.

La photographie illustrant le présent article représente l'église Saint Martin de Montigny-le-Tilleul. Elle a été prise au lever du jour, en avril 2008, par mes soins.

vendredi 19 février 2010

Ce soir, vernissage de l'expo de Claude DAMIEN

« La beauté ne réside pas seulement dans la joie ; mais aussi dans sa douleur et toutes autres expressions Ce sont ces expressions qui nous dissocient de la machine. Puisque le visage est la première manifestation extérieure vers de nouvelles rencontres humaines. »

Claude DAMIEN nous vient de Dour en Belgique.
Sorti de l'Académie en 2001, de la section dessin et peinture artistique, des penseurs comme Hegel, Jung ou Nietzsche ont nourri son existentialisme. De l'autre coté, Baudelaire, Modigliani ou Sartre sont les germes de sa philosophie mélancolique.

La vie est d'apparence éphémère. Pourtant, nous laissons tous une trace dans la société.
Dans son travail, sa représentation de crânes ou d'ombres n'est pas une résonance de la mort.
Son symbolisme est une démonstration du pouvoir et le siège de l'esprit, de l'imagination, de la conscience à l'inconscience ou de la souffrance.

Le mélange s'accentue avec des nus de femme, de portraits mélangés entre abstrait et figuratif.

Car nous sommes tous les résultats de l'évolution des idées de notre inconscient collectif, déclare-t-il. Ainsi, nous ne pouvons pas naitre libérés.
Son travail est un passager qui ne laisse pas indifférent. Il aime sortir des chantiers battus et faire découvrir un univers sans tabou où le matérialisme est néant. Il travaille avec différentes techniques, acrylique, huile, média mixtes, sur toile, bois, sur métal.

Claude DAMIEN n'aime pas le titre « artiste peintre » car il a plusieurs flèches à son arc, comme les performances publiques ou l'écriture. Il préfère ainsi se déterminer comme plasticien qui est plus ouvert à l'univers qu’il vous fait découvrir dans un mélange de différentes techniques et disciplines.
Après un Essai-Critique « L'Overdose de l'Art Contemporain, Manifeste pour un Imaginaire Hallucinatoire », il vient de publier un recueil de poèmes. Ses textes sont publiés en diffusion libre sur internet, car il est à la recherche de Mécènes (comme beaucoup d'artiste). « Face à cette société actuelle, nous devons nous diversifier. Toutefois, j'indique maintenant, le fait que je n'appartiens à aucune école mais seulement à ma marginalité. »
A voir à la galerie Intimerrance, rue Vandervelde, 95 à Montigny-le-Tilleul, du 20 février au 6 mars 2010 le mercredi et samedi de 15 à 17 heures et le vendredi de 17 à 19 heures.Info : 00-32-(0)71/51.18.42 – http://www.galerieintimerrance.com/galerie.intimerrance@skynet.be
Le vernissage se tiendra, en présence de l’artiste, ce vendredi 19 février 2010 à partir de 19 heures.

Vous y êtes cordialement invité(e)s.

jeudi 18 février 2010

Un Néo-Zélandais demande à la justice de légaliser la pratique du vélo nu.

« Un Néo-Zélandais de 40 ans a demandé à la Cour suprême de son pays de légaliser la pratique du vélo dans le plus simple appareil.

Nick Lowe, un maçon de Wellington, a saisi cette instance pour contester l'amende et la condamnation qui lui ont été infligées à la suite d'une balade de cyclistes naturistes organisée l'année dernière sur une route rurale de l'Upper Hut, à 32 kilomètres de Wellington. Un automobiliste choqué avait appelé la police qui avait sévi. (EDR)
»

Je me suis déjà exprimé à ce sujet, soulevant le tollé de la part de certains « naturistes ». Lorsque l’on sait que se balader nue ou nu en dehors des espaces réservés à cet effet, que ce soit à pied ou en vélo, on sait que l’on s’expose à des sanctions pénales donc, à des amendes et/ou une condamnation.

En montant en état d’ivresse au volant de sa voiture, on sait les sanctions qu’on encoure si on se fait arrêter.

Donc, braver l’interdit c’est prendre le risque d’être pris et dans ce cas, en accepter les conséquences et non, par la suite, demander à la justice de légaliser la pratique !

Braver l’interdit, c’est aussi prendre le risque de choquer un non naturiste que l’on croise sans le vouloir, certes, mais cette éventualité existe dès le départ.
Et Annick et moi sommes attentifs à ne jamais choquer quelqu’un par notre nudité car nous pouvons comprendre qu’encore aujourd’hui, la nudité choque encore certaines personnes.

Alors, à titre personnel, je reste persuadé que la légalisation de la pratique du vélo nu ou de la randonnue partout est une utopie.
Je crois plus réaliste de faire reconnaître des espaces dédiés à cette pratique. C’est le fond de ma pensée sur le fameux projet de « plage naturiste » ou de « centre naturiste » aux barrages de l’Eau d’Heure en Belgique. Pensons à cette pratique et développons dans cet espace en projet, des lieux où il est possible de pratiquer ces activités saines en toute légalité.

En attendant, l’interdit est de mise et le braver est au risque et péril de celui qui le brave.

mercredi 17 février 2010

Tout simplement MAJESTUEUX

Exclusivement, pour vous.

Je prépare une exposition photographique intitulée "les trésors de la nature" qui sera présentée le 8 mai 2010 à Fontaine l'Evêque (Belgique).

Hier soir, au coucher du soleil, je suis parti photographier les oies sauvages en bord de Sambre.

De quoi vous ramener ces belles images naturelles et majestueuses.







mardi 16 février 2010

Vacances naturistes (30).

Sur le chemin de retour, nous faisons un arrêt à Saint-Cirq-Madelon.

Limitrophe du Périgord, Saint-Cirq-Madelon est l’une des portes de la Bouriane, région qui couvre un quart du département du Lot.

Saint-Cirq-Madelon sis dans une vallée classée dont les ruisseaux La Meive et La Marcillande, ont creusé des falaises aujourd’hui en grand partie masquée par une généreuse végétation.
Mais ce qui nous a attiré à Saint-Cirq-Madelon, c’est son église Saint-Georges.
Probablement édifiée au 11ème ou 12ème siècle, cette église est mentionnée en 1321 dans le testament du Seigneur de Gourdon sous le règne de Philippe Le Long.

Détruite puis rebâtie au fil du temps, elle regroupe divers styles architecturaux, du Chœur roman à la chapelle nord de style gothique.

Il en est de même pour les 600m2 de fresques qui ont été peints à différentes époques et nous restituent la sensibilité artistique et religieuse au cours des siècles.
La chapelle Nord, de style gothique fut peinte à la fin du 14ème siècle.
Les fresques des arcs latéraux de la nef sont du 18ème siècle. Le mur du fond datant du début du 20ème siècle.
Le chœur est situé à l’est est de style roman.
Son décor a été créé dans la seconde moitié du 19ème siècle.
Le cul du four orné d’un christ en Majesté avec les allégories des quatre évangélistes Saint Luc, Jean, Mathieu et Marc, est coiffé d’un toit en lauze. Les fresques datent du 12ème et 13ème siècle.

La chapelle sud date du 18ème siècle.
Outre ses fresques, l’église Saint-Georges possède divers objets et particularités qui contribuent à faire sa richesse dont les blasons.
Les propriétaires successifs de l’église inscrivent leur blason sur la litre.
Les tableaux, face à l’entrée, « La Samaritaine » mais on peut en découvrir d’autres dans la chapelle sud.

En tout cas, une visite intéressante dont nous ne regrettons pas d'avoir franchi la porte.

dimanche 14 février 2010

Bonne fête à tous les amoureux.



Nous vous souhaitons à toutes et à tous une très bonne fête de Saint-Valentin.

Annick et Jean-François.

samedi 13 février 2010

Des nouvelles du Champ de Guiral.

Joël nous envoie des photos des nouvelles plantations que Monique et lui entreprennent en prolongement de la piscine.

Ce ne sont pas moins de 54 charmes de 3.5m de hauteur, 2 noisetiers pourpres, 2 frênes et un néflier qui végétait à l'orée du bois qu’ils ont planté. Auxquels il faut ajouter une dizaines d'arbres à papillons et autant de saules.
Voilà une activité saine et parfaitement naturiste pour rendre encore plus vert cet endroit magnifique et paisible pour passer des vacances naturistes extraordinaires.

vendredi 12 février 2010

Vacances naturistes (29).

Pendant des siècles le trafic fluvial en gabarre, sur le fleuve Dordogne, s’arrêtait au port de Beynac.

Les gabarres ont cessé d'approvisionner en bois les tonneliers du Bordelais et déserté l'ancien port pour partager la rivière avec barques et canoës.
C’est là que nous terminons notre descente de la Dordogne.
Etagée autour d’une des plus somptueuses falaises de la Dordogne, ce village a une position stratégique qui lui vaut une occupation depuis l’âge du bronze. Le village de Beynac s’enroule autour de la falaise, protégé par une forteresse.
C’est sans doute depuis le cours de la Dordogne que la forteresse de Beynac apparaît la plus impressionnante. Perchée sur un piton rocheux inaccessible qu’elle semble prolonger dans un même élan vertical, elle dresse sa haute silhouette au-dessus de la petite commune de Beynac-et-Cazenac.

Elle défie depuis des siècles sa rivale plantée sur la rive gauche du fleuve : la place de Castelnaud.

Sa forme massive, en quadrilatère, domine la vallée de la Dordogne de 150 mètres. Cette falaise lui assurait une défense efficace au sud-est. A l’opposé, vers le plateau, il fut protégé par une double enceinte. Le donjon garni de créneaux date du 13ème siècle. En cas d’attaque, la garnison du château, après avoir repoussé les envahisseurs depuis les mâchicoulis par des jets de pierres, récupérait les projectiles à l’aide d’un treuil pour les entreposer jusqu’à l’attaque suivante.

Le grand corps de bâtiment des 13ème et 14ème siècles est prolongé par un manoir seigneurial du 15ème siècle. A partir de 1798 le château ne fut plus habité et fut laissé à l’abandon jusqu’à son rachat en 1961. Le propriétaire, qui loge à présent au-dessus de l’entrée du château, a entrepris un ambitieux programme de rénovation sur cent ans qui a déjà permis aux cuisines, au pont-levis, à la salle des gardes et au donjon de retrouver leur aspect d’antan.

Siège au moyen-âge de l'une des quatre baronnies du Périgord (avec Biron, Bourdeilles et Mareuil), Beynac a subi tous les assauts et le château n'a été pris que par Richard Cœur de Lion à la fin du 12ème siècle et par Simon de Montford en 1214.

Nous profitons de l’occasion pour remercier le personnel de la société de canoë-Kayak « EXPLORANDO » pour la gentillesse de l’accueil, les bons conseils et pour ce qui me concerne, l’attention toute particulière apportée à protéger le matériel photo durant la descente.