Toute la démarche de la dame est donc intérieure et personnelle et il faut alors, pour le photographe, comprendre l’attente de celle-ci, ne pas brusquer les choses, y aller avec diplomatie, ne pas s’offusquer qu’elle n’y parvienne pas au premier essai, surtout ne pas se moquer d’elle. Il faut agir avec respect, écoute, humilité. Avec beaucoup de psychologie !
Annick n’est pas allée plus loin que de dévoiler un sein.
C’était déjà une étape franchie. Laissons le temps au temps.
Quelques semaines plus tard, je lui rends à nouveau visite. Il fait un temps radieux et très chaud. Je la trouve, chez elle, nue comme elle en a pris l’habitude et ne se rhabille plus lorsque je viens lui dire un petit bonjour. Elle s’émerveille de voir que j’ai pris ma sacoche photo et cette fois, c’est elle qui me demande si nous ne retournerions pas aux lacs de l’Eau d’Heure pour faire des nus d’elle.
Je n’ai rien à lui opposer.
Cela se passe dans la tête et si elle est décidée à faire une nouvelle séance, il ne faut pas hésiter. C’est qu’elle en ressent la force, le courage, l’envie.
Nous retournons au même endroit mais dans une petite crique très discrète, loin de toute présence humaine. Nous replaçons la même couverture sur le sol fait de cailloux cette fois. Dès celle-ci en place, je vois mon Annick ôter sa robe sans même me demander s’il n’y a personne dans les environs.
Voilà, me dit-elle, à toi de travailler, cette fois, je suis entièrement nue.




A suivre.
faut contineur cest tres joli a regarder
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