Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 26)

Vacances naturistes en l’occurrence ?

Oui, sans conteste parce que là, c’est l’inconnue et la vie quotidienne en pleine nature. La marche comme moyen de locomotion principal, le bus à l’occasion. Avec l’espoir de pouvoir profiter d’espaces pour vivre nus.

Des vacances naturistes, ce n’est pas qu’une obsession de vivre tout le temps nu. C’est aller à la découverte de la nature, des choses, des gens ! C’est savoir cueillir un citron nature et le déguster, c’est savoir écouter le chant d’une cigale en faisant silence ! C’est savoir, comme au Danemark, se coucher sur la plage et ADMIRER le soleil se coucher ! Entre autres.

Un naturiste aime ces instants de communion simple avec la nature en espérant pouvoir les vivre sans artifice vestimentaire !

En juillet 1988, nous prenons l’avion à Bruxelles à destination de l’île de KOS. Nous y arrivons en pleine nuit ce qui met Annick en panique car pas de taxi pour rejoindre la ville principale qui se trouve à des kilomètres d’un aéroport désert. Mais, après une négociation difficile avec l’hôtesse d’un grand tour opérateur belge, nous prenons place dans un autocar et rejoignons le centre ville.

Le lendemain matin nous nous rendons au port pour prendre le premier bateau de ligne qui passe. Je demande au commandant où il se rend, il me répond qu’il remonte sur Athènes en faisant escale dans toutes les îles.
Nous montons à bord, regardons notre carte géographique et notre guide touristique. Nous décidons de descendre à Patmos.

Pourquoi Patmos ? Parce que nous lisons, pour notre plus grand plaisir, qu’à Psilli Ammos, le naturisme est toléré. A voir la carte de Grèce, cela doit donc être la troisième prochaine escale.
Voilà donc que nous longeons les côtes des îles de Kalimnos et Leros en faisant escale dans les ports de chacune d’elles.

Pensant arriver à Patmos, nous débarquons dans un tout petit port sur le coup de 14 heures.

A suivre, …