Le beffroi d'ARRAS est ce que l'on appelle un incontournable.
Il offre un splendide point de vue sur Arras et sa campagne. Mais il ne faut pas avoir le vertige (ce qui est mon cas) et avoir le courage de monter les 43 marches en colimaçon qui mènent à la plate-forme qui se trouve à 40 mètres de hauteur.
Symbole des libertés communales, le beffroi sert aussi de tour de guet et abrite les cloches, indissociables de la vie civile au Moyen Age.
Il offre un splendide point de vue sur Arras et sa campagne. Mais il ne faut pas avoir le vertige (ce qui est mon cas) et avoir le courage de monter les 43 marches en colimaçon qui mènent à la plate-forme qui se trouve à 40 mètres de hauteur.
Symbole des libertés communales, le beffroi sert aussi de tour de guet et abrite les cloches, indissociables de la vie civile au Moyen Age.
Lorsqu'en 1554, le maître-maçon Jacques Le Caron achève la construction du beffroi, commencée en 1463, il le coiffe d'une couronne de pierre : celle de l'empereur Charles Quint, souverain des Pays-Bas.
Elle souligne l'appartenance de la capitale de l'Artois à l'ère géo-culturelle des pays de l'Europe du Nord.
En 1914, du haut de ses 75,36 m, le beffroi offre aux observateurs français une vue imprenable sur la ligne de front, stabilisée à 3 km à l'est d'Arras.
Cette position dominante des Français focalise les tirs de l'artillerie allemande. Sous le coup du 69ème obus, le 21 octobre 1914, le symbole des libertés communales s'écroule.
Seul édifice arrageois classé Monument Historique avant le conflit, sa reconstruction à l'identique, confiée à Pierre Paquet, fait l'unanimité.
A suivre, le quartier abbatial d'ARRAS.
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