mardi 30 novembre 2010

RENDEZ-MOI MES POUPEES.

Charline LEMBOURG est une collègue de travail tant pour Annick que pour moi.

Demain, 1er décembre, sera pour elle un grand jour car elle verra paraître la concrétisation de deux ans d’écriture, son premier roman : « Rendez-moi mes poupées. »

Charline LEMBOURG est née à Namur (Belgique) et habite depuis 1980 dans notre charmant village de Montigny-le-Tilleul (Belgique).

Elle écrit son premier poème à l’âge de 11 ans et elle endort ses petites sœurs en leur racontant des histoires.

Débordante d’imagination, elle écrit des contes pour enfants.

En août 2007, elle rend hommage à Simone BAUDOUX en écrivant « Les cent ans de Simone ». Emue jusqu’aux larmes, la petite fille de l’heureuse centenaire l’encourage à écrire un livre.

C’est ainsi qu’est né « Rendez-moi mes poupées ».

Une charmante histoire qui se balade entre la Sambre et la Meuse. Un récit émouvant, poignant et bouleversant à la fois. Une part d’elle-même, certainement, enveloppée d’une part d’imaginaire.

Résumons ce récit :

Hélène est enceinte. Déjà maman d’une petite fille, elle ne souhaite pas cette grossesse car son mariage est un échec. Elle décide de faire appel à une faiseuse d’anges afin d’avorter. L’opération n’aboutit pas, l’enfant naît et c’est encore une fille.

Quelques mois plus tard, séparée de son mari, Hélène abandonne son bébé aux soins de ses beaux-parents. L’enfant est gravement malade, il lutte entre la vie et la mort.

Va-t-elle s’en sortir ?

A NE PAS MANQUER car le tirage est limité.
Le prix de souscription est de 15 euros.
Le livre comporte 116 pages en format 14,5 x 21 centimètres.
Sa date de sortie est fixée au 1er décembre 2010.
La souscription est valable du 1er au 31 décembre 2010.Après cette date, le livre sera vendu à 18 euros.
Vous pouvez passer par nos soins pour acquérir ce livre.
Et vous pourrez certainement la rencontrer en notre galerie à l’occasion d’une séance de dédicace que nous préparons en janvier 2011.

Un premier livre, c’est un moment de vie. Croisons les doigts pour que ce soit un premier succès qui lui donnera l’envie d’en écrire un deuxième.

lundi 29 novembre 2010

Automnale matinée

Bonjour à toutes et à tous,

Très belle matinée automnale hier que je vous présente en image car, maintenant, ce lieu vous le connaissez bien.

Bonne journée à vous.
























































































































vendredi 26 novembre 2010

Travaux d'automne au Champ de Guiral.


Bonjour à toutes et à tous,
Une petite pause fera du bien dans cette belle série d'articles sur ces ascenseurs du canal historique du Centre.

Joël, le sympathique propriétaire du gite naturiste "le Champ de Guiral" nous fait parvenir ces photographies des travaux d'automne qu'il a entrepris.
Le grand marronier qui juxtait le four à pain que vous voyez ici derrière Annick et Coralline a dû être abattu pour des raisons de sécurité mais aussi pour optimaliser la lumière sur les panneaux photovoltaïques que Joël a placé sur la buanderie.

Un fameux travail de bucheron pour Joël qui doit avoir maintenant de fameux biceps.


Une belle réserve de bois de chauffage pour agrémenter l'hiver au coin du feu du salon ou alors, pour cuire le pain dans ce beau four rénonvé.



Bon, je vois que Joël essaie de faire de la concurrence à Annick en matière de sculpture. Pour un début, c'est pas trop mal mais, ce n'est pas avec une telle oeuvre qu'il gagnera le premier prix de la sculpture à la hache !
Amitiés à Monique et Joël et bon courage à vous dans vos travaux.

mercredi 24 novembre 2010

Canal historique du Centre (3)

COMMENT CELA MARCHE ?

Le rôle d’un ascenseur hydraulique est de racheter une différence de niveau entre le bief amont d’un canal et le bief aval.

Dans le cas du canal historique du Centre, les quatre ascenseurs ont donc pour but de franchir entre Houdeng-Goegnies et Thieu, une dénivellation de 66,19 mètres.
Leur fonctionnement est identique à celui d’une balance de cuisine.

Comment cela marche à vide ?
Comme nous l’avons déjà dit, les deux bacs sont remplis d’eau sur une hauteur de 2,40 mètres.
Ils ont alors le même poids à savoir, pour rappel, 975 tonnes chacun.

Si nous ouvrons maintenant la vanne de communication qui se trouve entre les deux presses, les bacs vont s’équilibrer à mi-hauteur de l’ascenseur comme une balance ménagère.

Lorsque l’on introduit dans le bac supérieur une surcharge d’eau d’une hauteur de 0,30 mètre, ce qui correspond à 74 tonnes, le bac supérieur pèse alors 1.049 tonnes avec ses 2,70 mètres d’eau.

Le bac inférieur lui pèse toujours 975 tonnes pour 2,40 mètres d’eau.

Lorsque l’éclusier ouvre la vanne centrale (G), le bac supérieur (A) qui est plus lourd descend jusqu’au niveau du canal du bas. Le bac inférieur (B) monte alors jusqu’au canal du haut.

Comment cela marche avec un bateau ?
Avant l’entrée ou la sortie d’un bateau dans le bassin, il faut effectuer une jonction étanche entre le bassin et le canal aval ou amont correspondant.

Cette jonction est établie au moyen d’un soufflet.
En pénétrant dans le bac, le bateau chasse une quantité d’eau égale à son poids. C’est le principe d’Archimède. Le poids du bac ne change donc pas.
Conséquence, la marche d’un ascenseur hydraulique avec un ou deux bateaux est identique à la marche à vide.

Après le passage du bateau, on referme les portes et la disjonction avec le canal est réalisée.

Les deux presses reliées par une tuyauterie sont mises en communication selon le principe des vases communicants.
Cette opération est réalisée en manœuvrant la vanne placée sur la tuyauterie (G) et commandée depuis le poste central.

Le bac descendant est arrêté à 30 centimètres plus bas que le niveau du canal supérieur pour prendre une surcharge d’eau de 30 centimètres.
Difficile à voir sur la photo mais vous voyez la gerbe d'eau s'écouler dans le bac amont.
La surcharge est introduite en levant légèrement les portes. Le bac montant est arrêté 30 centimètres plus haut que le niveau du canal bas pour perdre sa surcharge.

Maintenant le balancement des bacs commence.

Le bac supérieur plus lourd de 74 tonnes que le bac inférieur descend et fait monter l'autre bac.
Lorsque le niveau d’eau du bac est au même niveau que celui du canal, le balancement est arrêté.


L’opération suivante consiste à effectuer une nouvelle jonction entre le bac et le canal, lever les portes et laisser sortir le bateau.

Durée de la translation d’un bateau : 28 minutes.
A suivre, l'ascenseur n°1.

mardi 23 novembre 2010

Le Canal historique du Centre (2).

Nous allons continuer cette série d’articles pour garder le fil conducteur.

Je lisais dernièrement qu’un naturiste n’était pas un obsédé de la nudité mais un être humain comme les autres qui, dans son art de vie avait intégré tout naturellement la nudité lorsque celle-ci est permise et non provocatrice. Surtout en respectant tout le temps les non-naturistes.
Mais les centres d’intérêt d’un naturiste ne sont pas exclusivement basés sur cette nudité mais sur une soif de voir et de comprendre les choses pour mieux les apprécier.

Devant ces ascenseurs (sur la photo il s'agit de l'ascenseur n°4), Annick et moi nous sentons « petits », humbles et devant celui qui a conçu un tel mécanisme, nous ne pouvons que nous incliner.
























Les quatre ascenseurs hydrauliques du Canal historique du Centre constituent un exemple remarquablement préservé et complet d'un paysage industriel de la fin du 19ème siècle.

Des huit ascenseurs hydrauliques à bateaux édifiés à travers le monde à cette époque et au début du 20ème siècle, les quatre ascenseurs du Canal historique du Centre sont les seuls encore au monde subsistant dans leur état originel de fonctionnement. Et mieux, pour trois d’entre eux, ils fonctionnent encore ! Le quatrième étant en réparation à la suite d'un accident survenu en 2002.

Sur cette photo, vous voyez le bief amont de l'ascenseur n°3.

Mais qu’est-ce que ces ascenseurs ?

« On s’extasie devant le génie d’un homme qui a élaboré le projet de cette gigantesque machine, espèce de géant de fer, marchant lentement mais avec exactitude, sans l’aide de la vapeur et de l’électricité, rien que par l’application de principes élémentaires de physique » écrivait Victor DELATTRE, ancien secrétaire communal de Houdeng-Goegnies.

Pour bien comprendre le mécanisme, ce schéma s’impose.

Un ascenseur est composé de deux bacs identiques ou bassins mobiles (A).
Nous voyons ici un bac vide de l'ascenseur n°1.

Comme nous le voyons sur cette photo et que montre le schéma, il y en a un en haut (bief aval) et un en bas (bief amont).

Chacun des bacs a une longueur de 43 mètres et une largeur de 5,8 mètres pour une profondeur de 3,15 mètres.
Ceux-ci sont remplis d’eau sur une hauteur de 2,4 mètres (B) .

La surcharge nécessaire au balancement des bacs a une hauteur de 0,30 mètre(C).

Chacun des bacs repose sur une presse hydraulique (D).

Le bac est soutenu par un piston d’un diamètre de 2 mètres et d’une hauteur de 19,44 mètres (D).
Le diamètre du cylindre que l’on appelle « presse » contenant le piston est de 2,06 mètres (F).

Les deux presses sont mises en communication par une vanne commandée depuis le poste central (G).

Le poste central est la cabine que l'on voit en haut sur cette photographie. De là, l'éclusier à une vue sur l'ensemble de l'édifice.

Le poids total d’un bac rempli d’eau sur une hauteur de 2,40 mètres et de son piston est de 975 tonnes.
Avec la surcharge d’eau de 30 centimètres, ce poids est de 1.049 tonnes.

COMMENT CELA MARCHE ?
A suivre, demain.