lundi 28 décembre 2009

Naturisme et photographie (3).

Ce cap franchi, la réalité fait place au rêve. Etre photographiée nue peut alors devenir une passion, revêtir une forme certaine d’épanouissement au même titre que la pratique du naturisme.
L’espace naturel peut alors devenir un magnifique territoire d’expression corporelle de cette nudité.

Cette première séance avait manifestement plu à Annick. Et lorsque quelques jours plus tard, je lui ai apporté ses photographies, son visage s’illumina à les regarder.
Tu accepterais que l’on en fasse d’autres, me demande-t-elle.
Pourquoi aurais-je refusé ?

Je vis alors Annick réellement s’épanouir. Elle était plus joyeuse, plus curieuse de tout, à l’aise avec une nudité vécue, en son appartement, avec de plus en plus de naturel. En ma présence, elle déambulait ou discutait comme si elle était habillée, sans même ne plus penser et encore moins se questionner sur sa nudité.

Dès que nous en avions l’occasion, nous partions promener en forêt. Jamais, je n’oubliais mon appareil photo. Qui que ce soit qui en ait l’idée, hop, sa robe s’échappait de son corps et elle prenait la pose pour obtenir de nouveaux nus d’elle.

C’était impressionnant de voir comment elle se plaisait à être photographiée nue. C’était des moments d’évasion pour elle, des moments de complicité pour faire de beaux clichés. Rien ne l’arrêtait, même pour faire ce nu abandonné par un après-midi de printemps, époque où les feuilles ne garnissent pas encore les arbres.
Elle n’hésitait pas à se coucher sur un tas de bois.
A se confondre à un tronc d’arbre. Elle découvrait, sans le savoir, les joies du naturisme avant que je l’emmène au Danemark, un an plus tard.
Mais lorsqu’elle vit cette sculpture photographique d’elle, je fus abasourdi par sa question : tu peux la faire agrandir et l’encadrer pour que je l'accroche au mur dans le salon !

A suivre, …

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