lundi 28 février 2011

Attention DANGER (3)

"Je partage votre analyse, le problème est d'avantage pour celui qui pratique seul. Il va se voir catalogué immédiatement et les réactions risquent bien d'être amplifiées.Je conçois mal qu'un couple nu puisse rencontre de vraies difficultés pour peu qu'il soit discret et qu'il ait choisi un site retiré. On peut toujours tomber sur un garde chasse attardé, dans ce cas là les ennuis ne sont sans doute pas bien loin.C'est un peu triste que ce loisir plein de bienfaits physiques et psychologiques pose problème."

Je reviens sur ce commentaire intéressant car il pose le problème de la pratique normale du naturisme.

Oui, la randonnue est un loisir plein de bienfaits tant physique que psychologique mais nous vivons dans un monde dans lequel la nudité est encore un sujet tabou mais aussi de questionnement intérieur individuel. Il faut dire aussi que cette nudité est souvent présentée par les médias sous son seul aspect sexuel ou provocateur sans oser la présenter comme naturelle et dénuée de toute sexualité.

Je ne suis pas un adepte du « militantisme» naturiste. Le naturisme n’a pas besoin de militants, il a besoin de témoins communicateurs. Des naturistes qui laissent venir vers eux les non-naturistes et répondent sans censure à toutes leurs questions. Sans se moquer d’eux, sans les toiser car toutes leurs questions sont légitimes.

La nudité naturiste ne s’impose pas aux non-naturistes mais par contre, nous pouvons leurs expliquer ce qu’elle apporte comme bien-être. Ce que nous faisons régulièrement avec des non-naturistes qui nous rendent visite en nous disant ouvertement : « peut-on parler du naturisme avec vous ? ». Et nous prenons tout le temps qu’il faut pour répondre à leurs nombreuses questions car ils ne nous dérangent pas, ils désirent savoir et c’est un plaisir de leurs répondre.

Mais il faut faire surtout comprendre que le naturisme, ce n’est pas que vivre nu. C’est la mauvaise image du naturisme. Ce n’est pas revendiquer le droit d’être nu partout et n’importe quand. Cela, c’est de l’utopie et effraie beaucoup de non-naturistes. A très juste titre.

Pour notre part, il ne nous viendrait jamais à l’idée de nous présenter nus dans un fast food ou dans un endroit non naturiste. Ce serait soit de la provocation soit de l’exhibitionnisme, en aucun cas du naturisme.

Le naturisme, c’est un art de vivre sain plus large que le simple fait d’être nu lorsque cela est possible et autorisé. Ramener le naturisme à la seule nudité, c’est le discréditer.
A suivre, ...

vendredi 25 février 2011

Canal historique du Centre (6)

Continuons notre promenade le long du canal historique du Centre.

Le Pont Rouge se trouve à 1,475 mètre de la porte de garde.
























C’est un ancien pont du chemin de fer de la ligne Erquelinnes-Ecaussines.


Il doit son surnom à la population locale qui le désigna ainsi en regard de la couleur rouge des briques qui forment les deux pilasses supportant le pont.


Continuons notre route.

Le Pont de 100 mètres se trouve quant à 1,782 mètre de la porte de garde.
























Il date de bien avant la construction du canal du centre.
C’était un pont de chemin de fer qui reliait le charbonnage de Bois du Luc à la gare de Houdeng assurant ainsi le transport du charbon par wagon.

























Aujourd’hui, seules subsistent les deux pilasses situées de part et d’autre le canal qui supportaient le pont. La ligne de chemin de fer a été démontée en 1965 à la suite de la fermeture du charbonnage.

Continuons sous ces beaux paysages d'hiver.

Le pont du Croquet se trouve à 1,988 mètre de la porte de garde.

C’est un pont fixe également appelé « Pont Saint-Nicolas », Saint-Nicolas étant aussi le patron de bateliers.


Le faible tirant d’air de ce pont (3,60 mètres) oblige le démontage des marquises des péniches en allèges (vide).
Le tirant d’air d’un pont étant la distance entre le pont et le niveau de l’eau. La marquise étant le terme utilisé par les bateliers pour désigner la cabine de pilotage.

Il est important de noter que la hauteur libre sous les portes levées des bacs des ascenseurs n’est que de 4 mètres.

Admirons, le canal vu du dessus du pont du Croquet.

Ici, vous avez vue sur les deux ponts précédents.

A suivre, ... Oui, j'ai oublié de vous dire que la promenade fait, ..., 7 kilomètres et nous ne sommes qu'au dexuième. Courage, il y a encore à marcher mais il y a encore tant de très belles choses à vous montrer.

jeudi 24 février 2011

Attention DANGER (2)

La légalité de la randonnue.

Tout naturiste sait que pratiquer le naturisme en dehors des espaces autorisés à cette fin prend le risque de se faire sanctionner par les autorités judiciaires.

La randonnue n’échappe pas à cette règle. Elle est interdite donc illégale en Belgique, comme en France par ailleurs. Qu’elle soit encadrée, sécurisée ou non cela ne change rien à son illégalité.

D’autre part, les fédérations naturistes ne reconnaissent pas cette pratique en dehors des espaces naturistes et mettent suffisamment en garde les naturistes sur les dangers de s’y adonner en dehors des espaces naturistes.
Dès lors, l’organisateur d’une telle randonnue doit impérativement prévenir les participants du caractère illégal de cette activité et des risques encourus.

Que cet organisateur soit une personne physique ou une association.

Il lui appartient de préserver l’intégrité physique et administrative (judiciaire) de ses invités.
Et de respecter le prescrit de la loi vis-à-vis d’eux.

Dès lors que les participants sont avertis de ces réalités juridiques, chacun est libre de prendre les risques qu’il veut mais doit accepter d’en supporter les conséquences en cas de problème.

Pour conclure sur ce sujet, revendiquer le droit à la randonnue est une chose, sa pratique en dehors des espaces naturistes en est une autre. Tant qu’elle sera illégale, elle sera susceptible de sanction de la part de l’autorité judiciaire. Tout qui enfreint la règle de droit s’expose à sa sanction.

Crier ensuite aux loups relève de l’absurde et de l’hypocrisie. Osons le dire, de la manipulation.

C’est la raison pour laquelle nous avons toujours répondu par la négative aux demandes de nous accompagner dans nos promenades nues en forêt car au vu de son caractère illégal, la discrétion prime avant tout et un groupe est toujours plus visible qu’un couple et certainement plus bruyant.

Enfin, lorsque nous nous promenons nus dans la forêt, nous n’en faisons pas un tapage médiatique pour l’annoncer.

Donc, … attention DANGER.
A suivre, …

mardi 22 février 2011

Douceur voilée du matin.


Bonjour à toutes et à tous !
Petites photographies du lever du soleil ce matin. Spectable de toute beauté.
Bonne journée.


lundi 21 février 2011

Attention DANGER.

Le site de la ligue francophone de naturisme « Naturellement vôtre » publie un article qui nous apprend que six femmes risquent trois mois de prison pour des outrages aux mœurs qui auraient été commis entre juin et août 2009. Elles ont, en effet, posé nues dans le centre-ville d'Arlon (Belgique).
Le tribunal correctionnel d'Arlon a entendu quatre d'entre elles.
Ces six femmes, âgées de 20 à 40 ans, ont pour intérêt commun le naturisme. Une passion qui les a menées, au cours de l'été 2009, à participer à des promenades encadrées pour naturistes, les "randonnues", dans la région de Florenville, en province du Luxembourg. Au terme de cette activité, elles ont poussé l'expérience une quarantaine de kilomètres plus loin, à Arlon.

L’article précise que ces six femmes ont participé en pleine journée à une séance photo qui visait autant à mettre en évidence leurs charmes que ceux du Chef-lieu luxembourgeois. Ainsi, l'espace d'un dimanche, c'est devant le parvis de l'ancien palais de justice, l'église Saint-Martin, le belvédère de Saint-Donat et de nombreux autres lieux publics, et non moins fréquentés, qu'elles ont exposé leur intimité face aux objectifs.Au cours de l'audience, les prévenues ont reconnu les faits. Elles ont, cependant, toutes également assuré avoir été manipulées par l'organisateur des randonnées naturistes. Elles ont affirmé qu'elle pensait qu'un service de sécurité avait été mis en place et que rien d'illégal n'existait dans ce "shooting".

Trois des prévenues présentes à l'audience ont également avoué avoir touché 250 euros la journée pour cette expérience.

Soyons clairs. Nous n’avons en rien l’intention de nous substituer à la justice qui fait son travail comme il se doit. Et c’est très bien ainsi.
Notre but est de revenir sur ces faits en dissociant deux choses : la randonnue et la pose nue en un lieu public.

Notre propos ne vise en aucun cas à nous prononcer sur ces faits en tant que tels mais bien de les remettre dans leur contexte général et d’en mesurer les dangers.

Enfin, notre intention n’est pas non plus de faire la chasse aux sorcières en jouant aux détectives privés du Net pour savoir qui est l’organisateur de ces faits et de le jeter en pâture au public sans qu’il puisse se défendre.
Nous ne nous permettrons pas, non plus, de nous ériger en bon samaritain en prêchant la bonne parole de l’éthiquement correct. C’est à la justice que cela revient et à personne d’autre.

Nous allons donc consacrer deux articles sur ce sujet, l’un concernant la légalité de la randonnue, l’autre sur celle de la pose nue dans des lieux publics.

A suivre.

mardi 15 février 2011

Le naturisme exposé.

Vendredi soir je procédais avec Annick au vernissage de l’exposition photographique que je lui consacre : « Les InstantAnnick ».

Je ne pouvais m’imaginer de monter une exposition sur Annick sans exposer des photos d’Elle dans ses instants naturistes. Mieux, je ne voulais pas exposer les photos d’Annick naturiste dans un coin caché de l’exposition.

Dès lors, j’ai pris, avec elle, la décision d’exposer les photos naturistes d’Annick dés l’entrée de l’exposition, dans le hall d’entrée de la maison, au pied de la cage d’escaliers et jusqu’au premier palier.

Je l’ai fait avec humour en commençant par cette photo d’Annick qui se déshabille sur la plage de Groede. Une invitée, en voyant la photo, m’a dit en riant de bon cœur : « c’est à partir d’ici que l’on se déshabille ? ».

Notre volonté était, aussi, de montrer que le naturisme était une part de vie d’Annick qui ne l’empêchait pas d’évoluer dans d’autres registres.

Nous avons donc présenté un panel de vie. Et nous avions raison.

J’ai écouté avec attention les commentaires des invités et me suis rappelé un article qui disait que la pratique du naturisme devrait être discrète et pas ouvertement déclarée. Quelque part, un naturisme silencieux et cantonné.

Je pense sincèrement que cela est un tord.

En montrant quinze photographies d’Annick dans sa pratique naturiste sur 35 présentées, photographies enveloppées d’un voile de naturel, de douceur, de bien-être et de sérénité, les invités se sont émerveillés de ce renvoi de quiétude et de cette image contraire à l’idée qu’ils se faisaient du naturisme.

Mieux, ces images ont été à la base de conversations intéressantes entre les invités.
Mieux encore, les invités sont venus en parler avec Annick trouvant magnifique qu’elle expose ses propres photographies.
Plus fort que les articles de ce blog, les questions étaient posées en direct et les réponses données sans les fuir.
Cela nous a surtout permis d’expliquer que le naturisme était un art de vie simple, naturel et sain. Un art de vie de couple, de famille.
Que la nudité n’en était qu’une composante et qu’elle n’avait pas une connotation sexuelle.

Personne ne nous a insulté, ne nous a ri au nez. Personne n’a quitté l’exposition en s’offusquant, en criant au scandale.
Au contraire, les invités sont restés, tard. Parlant entre eux, parlant avec nous. Nos explications permettant de remettre le naturisme à sa juste place, pas à celle que trop souvent les médias le mettent.

Cerise sur le gâteau, certains invités nous ont dit qu’ils avaient envie d’essayer en nous demandant comment faire. Comme quoi, le dialogue entre naturiste et non-naturiste est primordial pour la compréhension de notre art de vivre.

Je crois que nous avons tord de nous replier sur nous-mêmes comme si nous étions une secte ou des gens atteints d’une maladie honteuse.
J’ai toujours, depuis que je pratique le naturisme, c'est-à-dire depuis 35 ans, parlé de cet art de vie sans censure, sans non-dit.
J’ai toujours répondu à toutes les questions que les non-naturistes me posaient.
























A nouveau, ici, nous ne sommes pas allés provoquer les non-naturistes, nous leurs avons montré des images vécues, aujourd’hui, à l’âge de 54 ans, par une naturiste.
L'image et le dialogue, une recette positive pour le naturisme sain.

lundi 14 février 2011


Ce joli bouquet de fleurs pour souhaiter à mon Annick aimée une très bonne fête de Saint-Valentin.

samedi 12 février 2011

Sacrée soirée !

Eh oui, c'était hier soir le vernissage de mon exposition consacrée à Annick.

Sacrée soirée car l'assistance était nombreuse.

Mais avant, Annick et la romancière Charline LEMBOURG s'offrent un petit remontant dans la cuisine avant l'attaque.

Oui, Coralline est aussi en attente de service. Toute la famille est sous le pied de guerre.

Moi aussi je suis là. Je suis le chien de garde de Coralline.


Charline visite l'exposition avant son ouverture.


Mais la sculptrice Béatrice DERIDIAUX arrive aussi avant l'heure pour s'offrir une visite guidée par Annick.

C'est qui, lui ? Dominique, le frère d'Annick.


Voilà le moment du discours de présentation de l'exposition.



Oui mais moi, je suis confiné dans la cuisine et je ne peux même pas entendre ce que mon maître raconte. C'est trop injuste.

Ici, le sculpteur Giovanni GIAMBRA est en conversation avec notre ami Guy LEROY.


Vous avez dit sculpteur ? Oui, ici c'est Philippe PIEDFORT, sculpteur sur bois que l'on vous a déjà présenté et sa compagne Anne-Marie PAQUET.


En grande forme notre ami Gérard TOURNAY et son épouse.


Elle est revenue de son séjour scolaire en Espagne, notre amie Roxane.


Ils étaient aussi présents, le photographe Jean LEDOCQ et son épouse Nicole.


Lui, c'est le peintre Alphéo LUNARI et son épouse Monique.




Mercis à toutes et à tous, ce fut une vraiment très agréable et conviviale soirée.