lundi 21 février 2011

Attention DANGER.

Le site de la ligue francophone de naturisme « Naturellement vôtre » publie un article qui nous apprend que six femmes risquent trois mois de prison pour des outrages aux mœurs qui auraient été commis entre juin et août 2009. Elles ont, en effet, posé nues dans le centre-ville d'Arlon (Belgique).
Le tribunal correctionnel d'Arlon a entendu quatre d'entre elles.
Ces six femmes, âgées de 20 à 40 ans, ont pour intérêt commun le naturisme. Une passion qui les a menées, au cours de l'été 2009, à participer à des promenades encadrées pour naturistes, les "randonnues", dans la région de Florenville, en province du Luxembourg. Au terme de cette activité, elles ont poussé l'expérience une quarantaine de kilomètres plus loin, à Arlon.

L’article précise que ces six femmes ont participé en pleine journée à une séance photo qui visait autant à mettre en évidence leurs charmes que ceux du Chef-lieu luxembourgeois. Ainsi, l'espace d'un dimanche, c'est devant le parvis de l'ancien palais de justice, l'église Saint-Martin, le belvédère de Saint-Donat et de nombreux autres lieux publics, et non moins fréquentés, qu'elles ont exposé leur intimité face aux objectifs.Au cours de l'audience, les prévenues ont reconnu les faits. Elles ont, cependant, toutes également assuré avoir été manipulées par l'organisateur des randonnées naturistes. Elles ont affirmé qu'elle pensait qu'un service de sécurité avait été mis en place et que rien d'illégal n'existait dans ce "shooting".

Trois des prévenues présentes à l'audience ont également avoué avoir touché 250 euros la journée pour cette expérience.

Soyons clairs. Nous n’avons en rien l’intention de nous substituer à la justice qui fait son travail comme il se doit. Et c’est très bien ainsi.
Notre but est de revenir sur ces faits en dissociant deux choses : la randonnue et la pose nue en un lieu public.

Notre propos ne vise en aucun cas à nous prononcer sur ces faits en tant que tels mais bien de les remettre dans leur contexte général et d’en mesurer les dangers.

Enfin, notre intention n’est pas non plus de faire la chasse aux sorcières en jouant aux détectives privés du Net pour savoir qui est l’organisateur de ces faits et de le jeter en pâture au public sans qu’il puisse se défendre.
Nous ne nous permettrons pas, non plus, de nous ériger en bon samaritain en prêchant la bonne parole de l’éthiquement correct. C’est à la justice que cela revient et à personne d’autre.

Nous allons donc consacrer deux articles sur ce sujet, l’un concernant la légalité de la randonnue, l’autre sur celle de la pose nue dans des lieux publics.

A suivre.

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