dimanche 31 juillet 2011

Le dilemme !

Jeudi soir, j’avais une très agréable communication téléphonique avec mon ami Joël, l’heureux propriétaire du gîte naturiste le Champ de Guiral.

 Au cours de la conversation, celui-ci me parle de notre blog en me disant : « j’ai vu que tu avais repris tes articles sur le naturisme mais, pour ma part, ce sont les articles non-naturistes (le canal historique du Centre, la collégiale de Lobbes, l’abbaye d’Aulne, …) qui m’intéressent car le naturisme, cela je connais. ».

C’est tout le dilemme de notre blog car ce que nous désirons avant tout, c’est de faire partager notre quotidien et nos passions avec les internautes et de montrer qu’une vie d’un couple naturiste n’est pas réservée exclusivement à la nudité. Le tout pour le nu ne correspondrait pas à notre réalité.

 Donc, parce que nous constatons que cela intéresse beaucoup de personnes, notre témoignage sur la façon de venir au naturisme est une chose importante parce qu’il apporte beaucoup de réponses à celles et ceux qui souhaitent y venir sans trop savoir comment. 


Surtout de faire comprendre qu’il est normal d’avoir des appréhensions, que l’on n’entre pas dans l’espace naturiste comme dans un supermarché. La nudité est quelque chose de personnel et chacun la vit à sa façon.



 Mais nos autres articles sur des sujets qui nous passionnent au quotidien nous semblent également importants en ce qu’ils font partager nos centres d’intérêt. Nos articles sur nos vacances naturistes au champ de Guiral montrent qu’un couple naturiste ne passe pas sa vie au bord de la piscine à se faire bronzer nu.



 Aujourd’hui, par exemple, le soleil revient, ENFIN, après trois semaines de mauvais temps. Notre volonté n’est pas de rejoindre d’urgence notre chaise longue pour nous faire bronzer nus mais de continuer notre travail de recherche photographique sur les fermes de l’abbaye d’Aulne.




Le naturisme, c’est cela. Un art de vie alimenté par différents vecteurs d’intérêt dont, une petite partie, certainement pas la principale, est consacrée au bien-être de la nudité sans en faire une priorité, encore moins une obsession.

Question pour un champion ! Allons-nous passer nos vacances d’été dans un centre naturiste ?
La réponse est NON. Cela ne nous empêchera pas de passer des instants naturistes mais nous n’en faisons pas la priorité.



jeudi 28 juillet 2011

Le naturisme libre ?

Au terme de notre deuxième voyage en Grèce, Annick devenait habituée au naturisme libre. Soyons clairs, au naturisme libre et pas à la nudité en toute liberté.
 
Au Danemark, elle avait découvert la richesse de la mixité sur les plages. Cette démocratie qui permet à tout un chacun de vivre ses journées de plage à son envie. Surtout de permettre à la famille d’aller ensemble à la plage même si l’un est nu, l’autre en maillot. Cette démocratie qui permet la cohabitation pacifique entre naturiste et non-naturiste. Cette mixité qui permet le dialogue entre naturiste et non-naturiste.

Permettant au non-naturiste de venir vers nous et non nous vers eux. Le questionnement ne vient pas de nous mais d’eux. Il nous appartient de les accueillir, de les écouter et de leurs apporter les réponses simples, directes qu’ils attendent.

Un naturisme sans barbelé, un naturisme sans délimitation de plage, un naturisme librement vécu. Un naturisme, …, sain.


 En Grèce, Annick découvrait un autre naturisme. Ce naturisme improvisé, non programmé. Nous arrivions à un endroit qui nous plaisait, on y plantait notre tente et puis, chaque fois que cela était possible, nous vivions de cette nudité appréciée : bain de mer, bronzette sur la plage, vie nue près de la tente. Mais surtout, nous vivions en pleine nature, du matin au soir et du soir au matin. Et nous vivions au rythme des habitants.

Le naturisme libre n’est pas un naturisme anarchique ! C’est un art de vie qui répond à une règle incontournable : le respect de l’Autre. Il ne s’agit donc pas de l’écrire pour se donner bonne conscience en s’appuyant, pour ce faire, sur une définition du naturisme. Il s’agit de l’appliquer au quotidien que ce soit dans l’espace de vie naturiste ou en dehors.

Au Danemark, ce respect de l’Autre était assez simple puisque l’Autre ne voyait pas d’obstacle à notre nudité. Et nous n’avions aucun problème avec leur maillot. Bien au contraire. Il s’agissait donc d’un respect mutuel et convivial.

En Grèce, ce respect de l’Autre devait obligatoirement venir de nous. Certes, sur les plages grecques, le naturisme est toléré mais, la première préoccupation d’un naturiste dans ce cas-là est de veiller à ne pas choquer l’Autre. Surtout que nous visitions des îles éloignées, loin des routes habituelles des touristes. La population y était majoritairement âgée et féminine, les hommes partant loin, souvent à l’étranger, pour y gagner leur vie. Les jeunes préférant les grandes villes où la vie y était plus « agitée ».

Dès lors, il y a lieu de prendre discrétion, de s’installer dans un coin tranquille à l’écart de la population locale. De s’habiller correctement lorsque l’on se rend au village. Et sur la plage, de se mettre à l’écart des points de rassemblement de la population locale pour vivre notre nudité. Et lorsque cette nudité n’est pas possible, on en est pas malade, on s’en passe.

Nos deux séjours en Grèce, dans ces îles lointaines et peu fréquentées nous ont inculqué ce respect de l’Autre. Durant les années suivantes, c’est sur base de ce respect de l’Autre que nous avons bâti notre naturisme libre. Il ne s’agissait pas d’imposition de notre naturisme, de notre nudité à l’Autre, il ne s’agissait pas d’aller au conflit contre l’Autre mais bien de vivre notre naturisme libre sans indisposer qui que ce soit. Pour vivre pleinement et dans la bonne humeur notre naturisme.

Cette règle du respect de l’Autre, nous allions l’asseoir dans notre périple dans le massif des Ecrins dans les Alpes françaises. Où, bien évidemment, le naturisme n’y est pas autorisé en dehors des centres naturistes.

A suivre, …

dimanche 24 juillet 2011

Naturisme et nudité, union obligatoire ?(36)

 A l'époque, Kassos était l'une des îles les plus difficilement accessibles du Dodécanèse. Les guides faisaient savoir qu'elle serait sans doute l'une des dernières à subir les assauts du tourisme.

C'était tellement vrai que nous étions, à part un couple d'autrichien et un écossais, les seuls étrangers sur l'île à ce moment là !
 Eh oui, document d'époque, le billet de bateau entre Karpathos et Kassos. Non, ce n'était pas des euros à l'époque mais des drachmes !

 Voici, dès notre arrivée, une jolie vue sur le port de Kassos.

 Nous vous l'avons dit, pour ce voyage, la caméra VHS primait sur l'appareil photo mais, nous avons ramené une carte postale, la seule en vente à cette époque, ...

 Une jolie vue sur le port où il était amusant de voir les enfants se jeter du bord pour nager dans la mer.

 Sur la place, les vieux jouaient, à longueur de journée au backgammon.

 Ne cherchez pas le luxe, le confort, ici, tout est rudimentaire. Mais, c'est tellement beau, comme ce moulin toujours en activité.

 Et les habitants y sont accueillants, souriants.

Non, le naturisme n'y était pas "admis". Pour nous, il ne fallait pas provoquer ces gens si sympathiques. Alors, oui, un naturiste sait, en cours de voyage, respecter les habitants locaux et leurs us et coutumes.

Cela n'empêche pas de voir de beaux paysages restés sauvages.

Toujours ces petits signes de sympathie sous un costume de campagne traditionnel. Ramassage du bois séché pour la cuisson du souper, ...

Vous avez dit rudimentaire !
Naturisme, quelque part, ...

 Ouf ! Il fait chaud. Oui, respect impose le port d'un dessous de bikini. Le naturisme, ce n'est pas de la provocation, c'est pouvoir en vivre, selon les circonstances.

 Eh oui, lorsque cela est possible et ne nuit à personne, en avant pour le bronzage intégral. Mais, mon séjour sur place a laissé des traces ! J'en suis fière car je suis respectueuse, avant tout, du lieu et des gens où je me trouve.

 Enfin, un peu d'ombre. Sur cette île, la chaleur était, en journée, intense.

 Non, ce n'est pas une étable, c'est un refuge de berger.

Le soir ? Nous retrouvions la population locale pour partager, rarement, une soirée musicale.

 Oui, je l'avoue, chaque fois que cela était possible, je préférais un bon bain de mer sous la lueur du coucher de soleil.
Thalasso gratuite, ...

 Hum ! Cette liberté maritime est vivifiante à souhait !

Il est maintenant temps, pour nous, de rentrer au pays. Nous laissons la Grèce derrière nous, avec beaucoup de regrets.

Pour aller à la découverte des Alpes au travers une belle randonnée dans le massif des Ecrins.

samedi 23 juillet 2011

Naturisme et nudité, union obligatoire ?(35)

Olympos est un village de montagne. Pour y accéder, les pieds ou, se fut notre cas, la benne d'un camion qui montait jusque là.

 Faute de posséder des photos puisque nous filmions, voici deux cartes postales que nous avions ramenées à l'époque.


 Le 15 août, toute la population locale se réunit sur la place de l'église orthodoxe. C'était impressionnant car nous étions les seuls étrangers en dehors d'une petite équipe de la télévision française. L'accueil fut à l'image des grecs, chaleureux.

 Occasion, pour nous, de voir ces fameux costumes traditionnels que ne portent les jeunes filles qu'aux grandes occasions. Occasion, pour elles, de montrer leur dote, à savoir ces pièces d'or attachées à leur cou.
 Hihiiii, celle-ci n'a pas l'air farouche !
Y a-t-il des amateurs pour l'épouser ?
Ne vous bousculez pas pour me répondre, j'ai perdu son adresse, ...
 Je vous rassure, elles ne sont pas toutes comme cela.
Non, je n'ai pas, non plus, son adresse. Mais, vous pouvez toujours vous rendre à Olympos mais attention, elle a 22 ans de plus (lol).
 Ah, la bénédiction du pain par le pope. A quoi ? A l'eau ?
Eh non, raté, à l'ouzo !
Vous voyez, là, dans le fond, à gauche, Annick impatiente d'avoir son tour !!!
L'apéro, c'est l'apéro, même en Grèce, ...

Eh oui, le soir même, nous reprenons le bateau car d'autres aventures nous attendent sur la petite île voisine de Kassos.

jeudi 21 juillet 2011

Naturisme et nudité, union obligatoire ?(34)

Arkassa était un petit village accueillant et coloré. Cette fois-ci notre fille Soumina est du voyage.
Oui, notre fille était associée à notre vie naturiste, sans aucune contrainte et obligation, comme nous l'avons toujours écrit sur ce blog.

Pour Annick, comme l'année précédente, c'est aussi une belle occasion d'aller, à nouveau, à la rencontre de la population locale. Ici, avec un berger rencontré au cours d'une promenade.


La bonne humeur règne sur le port du village.

Mais Arkassa, c'est aussi l'intérieur des terres montagneuses et ses petits villages isolés que nous avons découverts au cours de nos promenades.

 C'est, nous sommes en Grèce, ces nombreuses chapelles que l'on trouve partout et souvent au milieu de nulle part.


 Cette année-là, nous avions pris dans nos sacs à dos la caméra VHS. C'est la raison qui fait que nous avons peu de photos mais beaucoup de films.


 La patience est la vertu de la photographie. Pour arriver à photographier ces deux vieilles dames en train d'émonder des amendes, il m'a fallu un temps plus que certain car elles fuyaient l'appareil photo et la caméra.
Qu'importe, le résultat est là !

 Annick ? Oui, cette fois, plus de doute, le naturisme fait partie de son art de vie et la photographier en ces instants, toujours un régal pour le photographe que je suis.
 Eh oui, confort de vie rudimentaire. Pas de baignoire, pas de douche, ..., la mer !

 Nous sommes en Grèce, pays des sculptures de déesse !

Le temps s'écoule, nous devons reprendre route car nous allons participer à un évènement important et rarement vu par les voyageurs : le pèlerinage du 15 août à Olympos, sur la même île mais à plusieurs heures de bateau d'où nous sommes.