mardi 29 septembre 2009

Vacances naturistes (15).


Inscrit dans une double enceinte, le château de Fénelon situé sur les hauteurs de Sainte-Mondane, dresse sa puissante silhouette au dessus de la vallée de la Dordogne.

Il est l'un des plus beaux châteaux du Périgord. Il fut la demeure natale de François de Salignac de la Mothe Fénelon (1651-1715), archevêque de Cambrai, précepteur des Enfants de France et auteur des " Aventures de Télémaque ".

Bâti sur une succession de terrasses rocheuses, il mêle habilement le caractère guerrier du Moyen-Age à l'élégance de la Renaissance.

Fénelon est l'un des rares monuments du Sarladais à conserver son toit de lauzes. Vous pourrez y admirer, une collection d'armes et d'armures, un très beau mobilier et des objets d'art du XVème au XVIIIème siècle.

A condition de vous acquitter d’un droit d’entrée assez élevé de 7,5€

Apaisant et paisible, le château de Fénelon l’est aujourd'hui, mais ça n’a pas toujours été le cas, la guerre de Cent Ans est passée par là !
En 1360, conséquence du traité de Brétigny, les seigneurs de Fénelon, qui possédaient Sainte-Mondane et d’autres terres alentour depuis l’an mil, deviennent vassaux du roi d’Angleterre Edouard III.
Peu de temps après, en 1375, les Français s’en emparent, mais il faut attendre 1445 pour que la seigneurie de Fénelon devienne la pleine propriété des Salignac. La Révolution transforme le château en métairie et on y élève des vers à soie.

Ce n’est qu’au XIXe siècle que le calme revient lorsque les Maleville reprennent le château et le restaurent.

dimanche 27 septembre 2009

La vision hypocrite de la nudité.

« C’est la vision hypocrite de la nudité qui est tabou. Pas le naturisme. »

C’est ainsi que Linda FIANDACA clôture son article « L’art au service de la nudité » en reprenant mes propos.

Ce simple mot « nudité » engendre, dans notre société d’aujourd’hui, des visions en tous genres, en tous sens ! Et s’ouvre à des amalgames incroyables, comme nous avons pu le lire dans l’article « je pose nue mais ne couche pas ».

Ce qui parait certain, c’est que la vision de la nudité ne peut être unique. La nudité doit être vue dans le contexte où elle s’inscrit. Pour éviter de la voir autrement du pourquoi et du comment elle est réellement vécue.

En ayant l’honnêteté intellectuelle de la placer dans la bonne rubrique à savoir la nudité à connotation sexuelle ou la nudité sans connotation sexuelle.Et si la rubrique dans laquelle la nudité s’inscrit ne nous appartient pas, de passer son chemin. Sans plus. Et surtout sans y voir autre chose que sa raison d’être.

La nudité dans le cadre du naturisme, ne se classe pas dans deux rubriques à la fois mais bien exclusivement dans celle de la nudité non sexuelle. Qu’il existe des naturistes échangistes est une réalité que nous ne nions pas et que nous ne jugeons pas. Au même titre qu’il existe des non-naturistes échangistes.

Mais, l’échangisme n’est pas une composante du naturisme et n’a donc pas à y être assimilé ou à s’y immiscer à ce titre. Au même titre que le voyeurisme ou l’exhibitionnisme.
En mettant la nudité dans son bon contexte, on évite en grande partie sa vision hypocrite qui engendre des incompréhensions parce que le langage ou les actes ne correspondent pas toujours à la pensée de celui qui s’exprime.

Un exemple parfait de la vision hypocrite de la nudité, c’est de publiquement la décrier, s’en offusquer pour faire beau genre et en privé de passer des heures sur des sites Internet montrant des femmes nues !

Un autre bel exemple est mon site Internet « Nue, je pose ». Créé en 2005, après avoir entendu des propos insultants concernant le fait qu’Annick posait nue, j’ai démontré que ce simple mot attirait la curiosité des gens. Résultat des courses : à ce jour, 203.000 visiteurs sont passés sur ce site à raison d’une moyenne de 4 pages vues par visite.

Que viennent, en majorité, chercher ces visiteurs ? La vision de femmes nues.
Parce que dans le mot «nue » du titre du site, ils y ont vu « nudité » sans penser un seul instant que cela pouvait être des nuages ! Et dès qu’ils constatent qu’il n’y a pas de femmes nues à regarder, ils quittent le site, parfois fâchés comme ce commentaire qui en dit long : « tu es complètement taré mec ».

Mais, à y réfléchir, qui est le taré : celui qui cherchait avidement à regarder des femmes nues ou celui qui présente de belles photos de nuages ? Parce qu’un naturiste aime la nature et prend le temps d’en admirer ses beautés parmi lesquelles les nues font partie intégrante et nous offrent souvent de splendides spectacles.

C’est là que la vision hypocrite de la nudité est tabou !

Osons, nous, naturistes, rompre le silence sur cette hypocrisie.

La nudité, dans le naturisme, offre un sentiment de liberté, de bien-être. Tout simplement. Si elle est vécue collectivement, c’est parce qu’elle est vécue par des gens qui partagent le même idéal de vie dans le même état d’esprit. Sans autre arrière pensée.

La nudité, dans le naturisme, ne s’appuie pas sur des critères de beauté, de religion, de race. Elle est naturelle et acceptée comme telle. Elle est jeune ou âgée, mince ou corpulente, blanche ou de couleur, … Elle est tout, sauf élitiste ou sélective.
La nudité dans le naturisme, n’est pas objet de convoitise ou d’exhibition. Annick et moi n’allons pas à la plage naturiste, aux thermes naturistes ou en vacances naturistes pour se rincer l’œil ou nous exhiber mais pour passer, tous les deux, des instants de bien-être correspondant à notre idéal de vie.

La nudité, dans le naturisme, n’est pas une fermeture sur les non-naturistes. Elle est vécue là où elle peut l’être dans le respect de l’autre et surtout, le droit à la différence. Et sans provocation. Un non naturiste n’est pas un ennemi, c’est un être humain qui vit sa vie autrement, comme nous vivons la nôtre.

La nudité, en dehors du naturisme, a ses existences, ses raisons d’être. Elle se conjugue de diverses façons. Ne soyons pas hypocrites de ne pas la voir ou de la dénoncer. Chacun mène sa vie comme il l’entend. Mais n’appliquons pas le principe « faites ce que je dis, pas ce que je fais » ou dans le cas présent « écoutez ce que je dis, ne regardez pas ce que je fais ».

Mais surtout, n’assimilons pas une nudité à une autre. Laissons bien chaque nudité dans le tiroir où elle se trouve, sans tirer des conclusions sur une nudité en regard d’une autre. Et comme on dit en Belgique, ce n’est pas parce qu’on n’aime pas les frites que celui qui en mange est un paria.

vendredi 25 septembre 2009

OLYMPIA de René MAGRITTE, volée !


Deux hommes armés ont volé en plein jour, “Olympia”, dans la petite “Maison Magritte” de Jette, à Bruxelles.

“Olympia”, mesure 60 x 80 cm et fut peint par René Magritte en 1948 durant sa période dite du “surréalisme en plein soleil” où il copiait du Renoir dans un étrange et souvent méconnu retour en arrière.

Le tableau est un portrait de sa femme Georgette, nue sur la plage, avec, sur le ventre, un coquillage symbolisant le monde souterrain ou l’inconscient. Cette période qui commença en 1943 et ne dura que quelques années, tout comme sa “période vache”, détonne sur l’œuvre de Magritte et est bien représentée au musée Magritte de la place Royale. Magritte utilisait la technique des impressionnistes durant cette période du “surréalisme en plein soleil”.

Au-delà d'un vol scandaleux, c'est l'oeuvre qui est intéressante en ce qu'elle représente, en 1948, une femme nue sur une plage. Que puis-je dire de plus, moi qui photographie depuis plus de 20 ans, mon épouse nue sur les plages.

jeudi 24 septembre 2009

Vacances naturistes (14).

Revenons quelques instants au gîte pour en finir la visite en vous présentant le reste de la propriété qui s'étend sur 4 hectares. Comme vous le montre Annick, c'est un plaisir de pouvoir s'y promener nue.






Ici, vous voyez le fond de la propriété avec ce bois qui garantit la tranquilité. Monique m'a dit que souvent on peut voir des biches traverser la propriété. Nous n'avons pas eu cette chance.

Ici, c'est la propriété vue de la terrasse du gîte. Un havre de paix.



Naturistes dans l'âme et dans les faits, Monique et Joël ont privilégié la plantation d'arbres fruitiers, ce qui permet de vous servir sur place en pommes, poires, prunes, cerises, noix et j'en oublie.



Oui Annick, les maïs sont presque bons à ramasser mais, c'est encore un peu trop tôt.

De quoi passer des heures en pleine nature dans notre tenue préférée.

A suivre.

mercredi 23 septembre 2009

Vacances naturistes (13).

Située presque à la limite des départements de la Dordogne et du Lot, et au Nord-Ouest de ce dernier, Masclat, petite commune du canton de Payrac (arrondissement de Gourdon (Lot)), a derrière elle un long passé d'histoire.
Sur le plan archéologique, Masclat possède une église et un château situés l'une près de l'autre.

On pénètre dans l'église de Masclat par un porche abritant le portail, ce dernier se trouvant à la partie extrême sud de l'édifice.

Le porche est à dater de la fin du XIIème siècle.

Le plan de l'église est assez curieux : en forme de croix latine, à l'origine, l'adjonction d'une chapelle latérale, de chaque côté de la nef, soudée aux bras du transept, a modifié son plan primitif, lequel se présente maintenant sous la forme d'un rectangle dont seule l'abside déborde à l'extérieur. On peut dater cette adjonction du XVème siècle.

Malheureusement, nous n’avons pas su la visiter de l’intérieur, celle-ci étant exceptionnellement fermée.

Le Château date du XIIème siècle, la même époque que l`église. Une fois incendié, les pierres du monastère de Caminel ont été utilisées pour le reconstruire. Pendant les guerres de cent ans, les anglais étaient ici et ils ont laissé des traces.

Plusieurs seigneurs ont séjourné dans ce château. Le seigneur de Lamothe, Pierre de Mareuil, Ichier de Concorès, Auriole-Blanchefort, Les de Vervaise, Les de Fontanges, Les Landons-Sauvat, Landon Saint Hubert, de Corneilhan, Les Villecontal. En1859 le château fut vendu à un propriétaire et maire de Masclat.

A la sortie du village, nous avons pu voir cette jolie caselle.

On peut remarquer que celle-ci est couronnée par un épis de faîtage symbolisant la fécondité.
Nous y reviendrons dans un article que nous consacrerons à notre visite chez les potiers du village de Uzech.

Et aussi ce beau champ de tournesols.

A suivre, ...

lundi 21 septembre 2009

Nue élancée.


Décidément, elles arriveront toujours à me surprendre, mes belles et charmantes nues.
Hier matin, j'étais en route pour Chairière afin de récupérer mes photos qui étaient en exposition au Bateau Ivre depuis le 15 juin dernier, lorsque j'aperçois une amie nue faire des pas de danse.
Je n'ai pas pu résister à l'envie de la photographier pour vous la présenter.

vendredi 18 septembre 2009

Vacances naturistes (12).

Continuons notre promenade dans la région qui entoure le gîte naturiste que nous avons occupé durant quinze jours.

Lamothe Massaut était un prieuré régulier conventuel, appelé Ste Sixte, dépendant de l’abbaye de Souillac. Il était, avec l’annexe de Saint Sauveur, de l’ordre de Saint Benoît à la collation de l’abbé de Souillac. On retrouve peu de trace de ce prieuré.

Seules subsistent les pierres de l’appareillage du mur d’enceinte (au nord de la tour du clocher).

En 1460 le prieuré fut rattaché à l’aumônerie de Souillac et les annexes en seront Saint Sauveur de Massaut et Saint Cernin de Mareuil.

L’église présente quelques particularités archéologiques.

Construite au 12ème, elle fut reconstruite au 15ème et restaurée à diverses époques. De la construction primitive, il ne reste que l’abside en cul de four qui résista aux dévastations qu’elle subit au cours des guerres d’Angleterre et de religion.

Sa façade robuste élève son clocher à pignon de 23 mètres de hauteur et 10 m. de largeur. Percé de cinq ouvertures campanaires, dont il ne subsiste que 2 cloches, l’une pesant 70 kg est datée de 1535, l’autre fut fondue en 1842.

Sur le pourtour de l’église, on remarque en arc les vestiges d’une litre noire portant les blasons successifs des Salignac Fenelon, avec, en sautoir l’ordre de Saint Esprit, reconnaissable à la croix de malte qui comporte en blanc une colombe aux ailes déployées.




Le village est très calme. De quoi toutefois extraire quelques photos originales.
Ccmme la 2CV abandonnée à son triste sort.

jeudi 17 septembre 2009

Parcours d'artistes à Thy-le-Château.

Demain, c'est le vernissage de cette exposition particulière à deux pas de chez nous.

Elle présentera, entre autre, les croquis de nu de Benoi LACROIX que vous pouvez découvrir sur son blog http://benoi-croquisdenu.skynetblogs.be/

Nous allons essayer d'y aller car le week-end qui s'annonce sera chargé en activité pour nous avec, dès lundi, une petite surprise pour vous.





Je pose nue mais je ne couche pas !

Le titre de l’article « l’art au service de la nudité » signé par Linda FIANDACA (Nouvelle Gazette du 14/09/2009) est intéressant car il démontre les déductions rapides et fausses que se font certaines personnes sur une réalité.

Ce titre reprend en vérité un fait qui s’est déroulé lors d’une exposition qu’Annick présentait en notre village. Annick y exposait ses pastels, des nus féminins. Une dame les ayants vus et ayant appris qu’Annick posait également nue, s’est exprimée devant un petit parterre de femmes, en ces termes : « elle pose nue, elle dessine du nu, c’est une sal… ».

S’abstenant, bien évidemment, courage oblige, de lui dire en face.

Mais, cette femme courageuse n’avait pas remarqué qu’Annick était derrière elle, par hasard. Entendant ces mots, Annick lui a répondu : « je pose nue, je peins du nu mais je ne couche pas. »

Déduire, sans autre argument, qu’une personne qui pose nue, qui dessine du nu ne peut qu’être une sal..., démontre la connotation bassement sexuelle que représente encore de nos jours la nudité.

Le naturisme « souffre » à maintes reprises de cette connotation bassement sexuelle de la nudité. Il faut reconnaître que certaines images que renvoient certains médias ou certains forums dits naturistes, de lieux ou de comportements qualifiés, à tord, de naturistes, nourrissent cette perception fausse du naturisme.

Offrir sa nudité à l’art ou reproduire la nudité au travers l’art, n’a rien de sexuel ! Et ne fait pas de la personne une moins que rien. Osons le dire, une sal…. Comme une naturiste ne l’est pas non plus.

Pour ma part, en tant que photographe travaillant, entre autres, sur le thème de la nudité féminine depuis plus de 30 ans, j’éprouve une profonde humilité et un énorme respect pour toutes ces dames qui m’offrent leur féminité pour en réaliser des photos d’une rare sensibilité. En tout état de cause, je ne les considère en rien, comme des femmes légères. Et jamais je ne tiendrais un propos insultants à leur égard.

Ces femmes qui ont posé pour moi, ne venaient pas chercher une quelconque relation sexuelle et leur nudité n’avait pas ce caractère sexuel. Elles souhaitaient comme bien d’autres, posséder une image d’elle, un reflet d’elle. Et pour cela, il fallait avoir le courage de franchir le mur de la nudité ! Comme l’a dit, un jour, un homme qui regardait les photos d’Annick en exposition, « il faut oser le faire ».

Pour Annick, poser nue est une passion qu’elle a découvert il y a pratiquement trente ans et qu’elle prend encore aujourd’hui. Et lorsqu’elle peint ou sculpte des femmes nues, elle rencontre ce plaisir de voir ces corps se développer sous ou entre ses doigts. Et ce plaisir n’a rien de sexuel. C’est une passion comme d’autres font du tricot, du fitness ou s’adonne à la musique ou à l’écriture, par exemples.

C’est là où notre discours naturiste doit être sans équivoque ! La nudité naturiste n’a pas de connotation sexuelle et n’appartient qu’à une partie d’un ensemble que constitue le mode de vie d’un(e) naturiste. Et dans le mode de vie naturiste d’Annick, la pose nue comme le dessin et la sculpture de femmes nues, sont des composantes desquelles elle extrait un bien-être certain et respectable.

À suivre, …

mardi 15 septembre 2009

Sans gêne ni tabou.

« Le temps d’une rencontre, Annick TERWAGNE et son époux Jean-François se mettent à nu. Ils démystifient le naturisme. Sans gêne ni tabou. »

Cette introduction de l’article « l’art au service de la nudité » signé par Linda FIANDACA (Nouvelle Gazette du 14/09/2009) est intéressante en ce qu’elle souligne que nous parlons du naturisme sans gêne ni tabou.

En quoi devrions-nous être gênés de parler de notre démarche naturiste. Avoir adopté le naturisme comme mode de vie familiale ne fait pas de nous des gens souffrant d’une maladie honteuse, une race à part.

Et pour Annick et moi, il n’y a pas de tabou dans notre mode de vie naturiste.
Parce que notre naturisme n’a rien à cacher, n’a rien à taire, n’a rien de déviant ou de pervers.

Et c’est là qu’Annick a raison lorsqu’elle dit, ce que l’article reprend, qu’aujourd’hui, on dénature le naturisme. Et la démarche de cette jeune journaliste est tout à son honneur parce qu’elle est venue vers des naturistes convaincus et non militants. Qui ne revendiquent rien, témoignent, tout simplement.

Le naturisme est en fait un mode de vie simple, sain et épanouissant à titre personnel, familial et sociétal.

Ce sont les idées faussent que s’en font celles et ceux qui ne le pratiquent pas qui dénaturent le naturisme. Aidés en cela par les comportements déviants de soi-disant naturistes qui dénaturent le naturisme en se servant du mot « naturisme » pour justifier des actes qui sont étrangers au naturisme.

Notre blog a été créé pour démystifier un mode de vie valorisant à plus d’un titre. Et c’est pour cela que nous n’avons pas hésité un seul instant à accepter de rencontrer cette sympathique journaliste pour parler, sans gêne ni tabou, de notre mode de vie naturiste.
Et à répondre sans détour aucun à toutes ses questions.

Les absences de réponse aux questions que se posent les non naturistes ouvrent les portes à toutes les erreurs de pensée ou de vision, sur un mode vie qui ne s’en pose pas.

À suivre !

La première photo d'Annick a été prise aux Lacs de l'Eau d'Heure en 1988, la seconde à Marrakech en 2008.

lundi 14 septembre 2009

La presse parle de naturisme !

Mercredi dernier, nous recevions un appel téléphonique d'une journaliste de la presse régionale qui demandait à Annick si elle pouvait la rencontrer pour parler du naturisme.

Ce que nous avons accepté sans hésitation.

Vendredi en fin de journée, en notre domicile, nous recevions la jeune et très sympathique Lina FIANDACA qui signe les deux articles que la "Nouvelle Gazette" publie en page 6 sur quatre colonnes (sur six) dans sonédition de ce lundi 14 septembre 2009.



Pour la parfaite lisibilité de l'article, il suffit de cliquer sur l'image.

dimanche 13 septembre 2009

Le photographe Willy RONIS est décédé.

Ce photographe français avait publié au mois de décembre 2008 le livre photographique "Nues".
Un véritable hommage à la féminité.

Dans un interview accordé au "Nouvel Observateur" il disait, entre autres, ceci : Ces nus, je les ai pris au fil des années, sans me soucier de savoir s'ils appartenaient ou non à une catégorie. La plupart ont d'ailleurs été pris de manière presque spontanée. Je connaissais la plupart des femmes qui ont posé pour moi, ce pouvait être des connaissances ou des amies. "

Il ajoutait ceci à la question du N.O. : "Qu'est-ce qu'un beau nu pour vous?

C'est difficile à dire parce que, dans la prise de vue, il y a une grande part d'instinct. J'ai eu de la chance, je ne suis jamais tombé sur des modèles qui me désespéraient, dont je ne tirais rien. J'ai toujours trouvé des jeunes filles, des jeunes femmes qui étaient à leur aise avec moi, qui se laissaient photographier pour le plaisir, certaines dans l'espoir d'avoir une ou deux photographies d'elles, que je leur donnais, bien entendu. La beauté du corps féminin m'a toujours impressionné. Dans un beau nu, le corps se suffit."

Nous tenions à lui rendre hommage pour avoir su présenter la nudité avec tant de talent et de poésie.

samedi 12 septembre 2009

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 21)

Après trois-quarts d’heure de traversée en bateau au départ de Lauwersoog, nous mettons le pied en ce paradis sur terre.




Pas de voiture, seul le chant des oiseaux nous accueille. Sac au dos, nous entreprenons de parcourir l’intérieur de l’île pour rejoindre les plages de sable d’or de la Oosterstrand.
En chemin, nous croisons faisans, lapins et autres animaux en liberté. La nature à l’état pur.






A mes côtés, Annick est radieuse avec son T-shirt largement échancré sur sa poitrine libre et son bas de maillot en V. Le Danemark l’avait manifestement transformée.

Enfin, pour la plus grande joie d’Annick, nous découvrons un charmant creux de dune, loin de toute agitation humaine que nous devinons sur la vaste plage située à une cinquantaine de mètre de nous. Sans attendre, je pose le sac à dos, en extrais les draps de plage que j’étends à même le sable blanc. Avant d’y coucher mon corps, nu.

Sous mes yeux, je vois mon Annick en faire immédiatement de même. Le Danemark, sans conteste, a fait son effet. Et son état d’esprit a nettement évolué. Sa liberté d’être devient définitivement son art de vivre.

La journée s’écoule tranquillement presque sans conversation. Comme à l’accoutumée je suis plongé dans un roman policier, mon Annick absorbant, sans compter, les rayons du soleil. Ce soleil, très généreux, couvre au fil des heures, nos corps d’une sueur qui devient insupportable.

L’ultime solution est de plonger dans la mer du Nord aux eaux fraîches et réparatrices.

A suivre, …

Les photos d'Annick ont été prises par Jean-François en juillet 1988.

mardi 8 septembre 2009

Vacances naturistes (11).

Loupiac, est un joli village aux 55 pigeonniers situé en Quercy, à mi-chemin entre Brive (Corrèze) et Cahors (Lot), à proximité de sites prestigieux de Rocamadour, Padirac, Lacave, Sarlat, Saint Cirq Lapopie…..

Situé dans un vallon, en bordure de causses arides, cette commune qui s’étend sur 1265 hectares culmine à 250 m, est traversée par la Route Nationale 20 et l’Autoroute A20 PARIS-TOULOUSE.

Il faisait malheureusement nuageux ce matin-là mais cela n'empêche pas de découvrir la beauté de ce village.