jeudi 31 mars 2011

L'oulerie d'Uzech ouvre ses portes.

Vous vous rappelez notre article relatant notre visite à l'Oulerie d'Uzech et notre rencontre avec les potiers qui y travaillent ?

Ceux-ci nous invitent à les rejoindre les 1, 2 et 3 avril prochain à l'occasion des journées des métiers d'art avec un beau programme à l'apui.

A découvrir aussi le site de l'Oulerie, très complet et didactique.

mardi 29 mars 2011

Canal historique du Centre (11)

Comme nous l’avons vu dans les premiers articles relatifs au Canal historique du Centre, en 1963, les travaux de modernisation ont débuté afin de mettre le canal au gabarit européen de 1.350 tonnes.

Pour ce faire, le canal historique a été doublé par un canal à 1.350 tonnes ouvert en 2002.

Sur cette photo, nous voyons en premier plan le nouveau canal et l'arrière plan le canal historique du centre.

Cette mise au gabarit européen a nécessité la construction de deux ouvrages d’art unique au monde :

- un pont canal en béton à Houdeng-Goegnies pour franchir un important nœud routier ;


- un ascenseur funiculaire à bateaux à Strepy-Thieu pour racheter une chute de 73 mètres.


Commençons par vous présenter le pont canal de Houdeng-Goegnies car c’est impressionnant à voir.


Ce pont canal permet le franchissement par le canal du centre modernisé de la vallée du Thiriau du Sart et du nœud routier d’Houdeng-Goegnies à proximité de l’autoroute E42 à sa sortie n°21.


Nous ne rentrerons pas dans les détails techniques de construction de ce pont mais quelques détails permettent de se rendre compte de l’ampleur de cet ouvrage d’art.


Le pont canal a une longueur totale de 498 mètres, comptée entre les deux joints de dilatation disposés à l’avant des culées.


Une culée est un massif de maçonnerie adossé à un terrassement pour épauler une construction et en amortir les poussées.


La forme du parement de ces culées sont identiques à celle du tablier de telle manière à donner l’impression que le tablier pénètre dans les talus en remblai.


Pour rappel, le tablier d’un pont est l’ensemble des éléments qui le constitue comprenant la couverture et l’ossature sensiblement horizontale située sur la voie portée.


Le tablier comporte 13 travées centrales continues de 36 mètres de portée prolongées par deux travées d’extrémité en porte-à-faux de 15 mètres.


Une travée est une partie d’un ouvrage comprise en deux appuis successifs.


Les colonnes d’appui circulaire de 3 mètres de diamètre reposent sur des semelles carrées de 10 mètres de côté, fondées chacune sur 9 pieux forés tubés de 1,5 mètre de diamètre.


Les charges portées par les différentes colonnes sont de 6.000 tonnes.


C’est franchement impressionnant à voir.


A suivre, l’ascenseur funiculaire à bateaux de Streppy-Thieu.

samedi 26 mars 2011

Canal historique du Centre (10)


Ainsi, nous arrivons au terme de notre promenade avec l’ascenseur n°4 de Thieu qui se situe à 7 kilomètres de la porte de garde, à la cote 71,743 mètres au dessus du niveau de la mer.
L’ascenseur reprend une chute de 16,933 mètres.
Adossé au remblai du canal, ce qui explique l’énorme maçonnerie.
L’ascenseur possède comme l’ascenseur n°1 sa propre salle des machines.

En amont de celui-ci, deux points de vue de la région s’offrent à vous.
A droite, vous apercevez au milieu du paysage le nouvel ascenseur funiculaire de Thieu.
En regardant en aval, l’écluse de fonction avec le nouveau canal à 1350 tonnes.
Sur la droite du nouveau canal, la Place Hardat.
Nous ne pouvons pour terminer vous cacher ces quelques photos.
























A suivre, l’ascenseur funiculaire de Streppy-Thieu.

vendredi 25 mars 2011

jeudi 24 mars 2011

Canal historique du Centre (10)

Au kilomètre 5,6 du pont de garde se trouve l’ancien pont levis vicinal de Strepy qui fut détruit lors des grèves de janvier 1961. Il permettait jusqu’à cette époque le passage des tramways.

Il n’a pas été reconstruit mais on remarque dans les culées du pont, les rainures dans lesquelles coulissaient des batardeaux (grosses poutrelles en bois) servant à obstruer la section du canal. On pouvait, de cette manière, vidanger le bief.

Au kilomètre 6,1 du pont de garde se trouve le pont levis « barrage » de Thieu.

C’est l’un des derniers encore en fonction en Wallonie.
Ce pont est appelé « barrage » parce qu’il est muni d’une porte de garde qui sert à protéger l’ascenseur n°4.
Mais que faut-il en penser lorsque l’on voit l’état dans lequel se trouve le vantail en chêne couché sur le bas côté de ce pont ?

Ainsi, nous arrivons doucement au terme de notre promenade avec l’ascenseur n°4 de Thieu que nous atteignons par ce long sentier.