Jusque là, Annick collait fièrement ses photographies dans un album qu’elle regardait souvent. Maintenant, c’est le passage de la vie privée à la vie « publique » photographique qu’elle veut franchir.
Je marque mon accord sur sa requête et quelques jours plus tard lui apporte la photo encadrée. Elle choisit l’emplacement pour l’accrocher et je l’accroche au mur du salon. Elle admire le résultat et s’en enchante.
J’ouvre alors la discussion sur le fait que maintenant, celles et ceux qui vont lui rendre visite, ses parents, sa famille, ses amies et amis, vont pouvoir contempler cette jolie photographie d’elle. Sans artifice.
Annick me répond que ce n’est qu’une photo, pas elle en réalité. Qu’en plus, la photo est belle, naturelle, en rien provocatrice ou vulgaire. Qu’en fin de compte, elle est chez elle et qu’elle fait encore ce qu’elle veut ! Que celui à qui cela ne plait pas, passe son chemin mais que sa liberté de vivre, durement acquise, elle y tient comme la prunelle de ses yeux.

La réaction de nos amies et amis était partagée. Certaines et certains applaudissaient la démarche, appréciaient les photos, les commentaient, encourageaient Annick à la poursuivre.
D’autres disparurent. Sans mot dire.
L’important, pour Annick et moi, c’était de vivre de notre passion pour le naturisme et au travers lui, pour la photographie. Nous n’avions par pour priorité de nous occuper du quant dira-t-on. Que nous laissions à sa juste place, dans le placard !
Les années s’écoulèrent ainsi durant 17 ans, lorsqu’Annick m’exprima l’envie de poser nue pour un autre photographe que moi.
A suivre, …
Rien n'est plus beau que le corps à l'état naturel (nue).
RépondreSupprimerNaturisteouest
Marcel
Félicitations pour ce choix que vous assumez .
RépondreSupprimerNotre société est assez hypocrite sur le sujet de la nudité .
Pourtant quoi de plus naturel ?
Bien amicalement
Mike
pussylover2010@live.be