jeudi 14 janvier 2010

Vacances naturistes (27).

Continuons notre descente de la Dordogne .
En faisant une petite halte en face de La Roque-Gageac ce magnifique village, classé comme l’un des plus beaux villages de France.
Comme on peut le voir sur les photos de Jean-François, celui-ci est niché au pied de hautes falaises en plein sud, dans une large boucle de la Dordogne.
Ce village a été peuplé dès la préhistoire. De cette époque date la plus grande partie de la structure actuelle du village, avec le fort troglodytique. Celui-ci, réputé imprenable, a été construit au 12ème siècle et renforcé au 17ème siècle avant d’être démantelé au 18ème siècle.
Au Moyen Âge, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. Les gabares représentent aujourd’hui un atout touristique permettant de faire une descente de la Dordogne dans ces embarcations jusque Beynac.
Vous en voyez ici une arrivant au débarcadère.
Mais, cela rend difficile ce parcours pour les canoës surtout par beau temps où il y a foule sur la rivière.

L'église que nous voyons sur la droite de la photo est recouverte de lauzes. Elle présente une architecture du roman tardif et sa façade a été reprise au 17ème siècle.
Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, un manoir. Deux logis à pignons aigus, percés de fenêtres à meneaux, accostent une tour cylindrique.

A ce manoir est attaché le nom de la famille TARDE, le plus célèbre reste le chanoine Jean TARDE (1561-1636) historien, cartographe, astronome et mathématicien.
Pendant la guerre de Cent Ans, la Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée.

Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.

Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboula sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes y laissèrent la vie.
Etant en retard sur l’horaire (à cause du photographe), nous n’avons pas visité le village.
Nous avons préféré poursuivre notre descente dans sa partie la plus « fréquentée ».
A suivre, ...

1 commentaire:

  1. Les photos et votre commentaire me rappellent le roman "Malevil" écrit par Robert Merle.

    RépondreSupprimer