La péniche « La Gavroche » sur laquelle nous nous trouvons, est maintenant dans le bief amont de l’écluse n°7 dans lequel elle fait demi-tour. 
Cette péniche souhaite descendre maintenant, passer d’amont en aval. Comme nous le voyons, la porte amont est fermée car un bateau vient de descendre avant nous.La porte aval est également fermée et le sas se remplit d’eau grâce aux vantaux ouverts de la porte amont.
L’éclusier ouvre la porte amont lorsque le sas est rempli d’eau au même niveau que le bief amont.
La péniche entre dans le sas.
L'éclusier aidé par Joëlle, l'épouse de Philippe, ferme la porte amont. Les manœuvres sont faites à la main sur les écluses de la haute Sambre, à l'aide de manivelles.
Pendant ce temps, il s’agit d’amarrer le bateau. Pour ce faire, le batelier passe les amarres aux bollards de l'écluse, sans jamais faire de nœuds.Pour les bateaux avalants (descendants qui passent d’amont en aval), il faut laisser filer les amarres lors de l'abaissement du niveau d'eau.
Que dire de cette impressionnante vue d'en haut de la Sambre.
L’éclusier ouvre les vantelles pratiquées dans la porte aval, l'eau du sas s'écoule dans le bief aval et le sans se vide.
Le bateau est en train de descendre!
Une fois que les hauteurs d'eau dans le sas et le bief aval sont égalisées, l’éclusier ouvre la porte aval, aidé ici par Philippe.
Le batelier lâche alors les amarres (ici, c'est Joëlle qui s'en charge).
Le bateau sort du sas à vitesse réduite et poursuit son chemin.
En ce qui nous concerne, la péniche revient à son point de départ, l’écluse n°8 à côté de l’Abbaye d’Aulne. 
A partir de maintenant, nous allons vous présenter une série d’articles sur les ruines de l’Abbaye d’Aulne, vues de l’intérieur avec, en appui, une documentation fouillée sur les différents quartiers de ces ruines.
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