jeudi 20 octobre 2011

Hola Fuerteventura (13)

Bonjour tout le monde,

Après cette bonne bière bue sur le port, nous rentrons à l’hôtel avec une grande faim au ventre. C’est que depuis notre lever du jour, nous n’avons encore rien avalé.
Nous passons à la chambre pour nous changer Annick portant son dévolu sur sa belle robe d’été, bleue.

Nous décidons de prendre le repas du soir au restaurant de l’hôtel, trop fatigués que nous sommes pour repartir au port, même en voiture. 

18H30’, c’est l’heure d’ouverture du restaurant indiquée sur le guide de l’hôtel.

Nous nous présentons à la terrasse du restaurant et sommes surpris qu’il est encore fermé. Nous patientons, après tout, nous sommes en vacances !

Soudain, la porte s’ouvre sur un serveur qui vient vers nous et nous demande ce que nous désirons ! Je réponds que nous aimerions boire un Barcardi coca comme apéritif, pays oblige !

Il me répond que je dois aller au bar de la piscine car ici, le service commence à 18H30’. Je lui fais remarqué, montrant ma montre, qu’il est 18H30’. Il se met à rire et me dit, toujours en espagnol qu’ici, il est en réalité 17H30’.

 Eh oui, nous avions tout simplement oublié de régler notre montre en regard du décalage horaire ! Le serveur, Annick et moi, éclatons de rire. 

Mais, c’était sans compter l’amabilité locale. Le serveur nous demande si nous comptons souper ici. Notre réponse est positive. Alors, il fait exception et nous sert un bon Bacardi.

Salud !

 18H30’ ! La porte s’ouvre officiellement.

Le serveur nous regarde et nous nous interrogeons. Sans autre mot, il nous invite à le suivre pour nous expliquer le fonctionnement du buffet. C’est que du choix, il y en a : entrées, plats froids, plats chauds, desserts. Nous nous servons et retournons à notre table, sur la terrasse.

Je dois rappeler, ici, que c’est la première fois que nous passons des vacances à l’hôtel. Donc, nous sommes quelque peu dépaysés.

Le serveur vient alors nous demander si nous buvons quelque chose en soupant ! Evidemment, on ne va pas perdre nos bonnes habitudes. Il nous apporte une grande carafe de vin rouge et deux verres bien remplis.
A plusieurs reprises, il vient s’enquérir si tout va bien. Tout va parfaitement bien.

Si ce n’est que nous nous étonnons qu’il n’en fasse pas de même avec les autres clients qui sont attablés sur la terrasse et dînent comme nous. Nous remarquons aussi que ces clients nous regardent étrangement.

Je me souviens alors du roman de MANON : Camping Martinature, ayant l’impression d’être deux extraterrestres tombés à l’hôtel ARENA par hasard.

Mais qu’est-ce qui peut bien nous différencier de ces autres clients.  Annick et moi commençons notre observation lorsque nous remarquons que tous les autres ont ce que nous n’avons pas : un bracelet fluorescent jaune ! 

C’est à ce moment-là que le serveur vient nous demander si nous prenons un pousse-café !

Oui, c'est lui dans le comptoir, Andres.

Mais, les autres ne sont pas servis à table, ne bénéficient pas d’un pousse-café. Ils vont se servir eux-même à tous niveaux ! Bon, à étudier.
On répond par l’affirmative et il nous propose de le laisser nous faire découvrir une spécialité locale. Nous sommes là pour cela. Si c’est pour manger et boire comme à la maison, pourquoi courir si loin ?

Alors, elle est où la présentation de quelque chose d’agréable et de particulier  ?

Ici : nous avons le plaisir de vous présenter : le Ronmiel !


A suivre, en route pour Majanicho !

2 commentaires:

  1. Merci de me faire saliver... Avez-vous ramené du Ronmiel ? Je suis curieux de connaitre le gout de ce breuvage que vous nous vantez. :P

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  2. J'allais aussi demander si vous en aviez ramener et si oui a quel prix on trouve ce breuvage ?

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