mercredi 3 juin 2015

Poser nue, des moments d'exception (12)

L’entretien a eu lieu dans le salon de l’artiste. Un salon fortement éclairé par une grande baie vitrée donnant sur une grande pelouse parfaitement entretenue bordée d’une haie sauvage.

Les explications données dans les plus fins détails, l’artiste me demanda si j’étais toujours partante. Je l’étais, même si la problématique des mains ne s’était pas éloignée de moi. Il me demanda alors de me dénuder afin que l’on détermine, ensemble, la pose que je prendrai lors de la séance.
J’avais été prévue par l’artiste de cette éventualité. Donc acte.

L’absence d’intimité était ici plus forte encore qu’à Paris, en regard de cette grande baie vitrée sans rideau ni tenture. Elle était aussi plus forte car, comme je ne posais pas, j’étais habillée d’un chemisier, d’une jupe, de bas (on était au printemps) et de sous-vêtements. C’est donc pièce par pièce qu’il m’a fallu me déshabiller et cela sous le regard attentif de l’artiste assis confortablement dans son fauteuil.

Etait-ce un moment d’exception ?
Oui, assurément.
Le contexte pour commencer : un entretien préalable qui signifie qu’il conditionne la séance à proprement dite. Cela passe ou elle n’aura pas lieu. Ma nudité est donc conditionnelle à cette séance.
Le cadre ensuite : le salon privé de l’artiste, un lieu de vie familial pour lui. L’impression étrange d’envahir un espace privé dans lequel vit une famille dont j’apprends qu’il y a donc son épouse et ses enfants.


L’analyse de ma nudité, enfin.

A suivre, ... 

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