vendredi 23 décembre 2011

Lanzarote (5)

 Terminons ce beau carnet de voyage présenté par J-L que nous remercions encore pour nous l'avoir communiqué.

"En dehors de ces journées plus sportives, nous sommes allés trois fois sur la plage de Papagayo, la première fois l’après-midi. La plage était assez bondée , nous nous sommes installés à la frontière virtuelle entre textiles et naturistes , là ou il restait un peu de place.

A peine installé , notre parasol s’est soudain pris d’une envie de liberté et s’est mis à voler à 1 mètre du sol  . Je me suis précipité , nu évidemment,  à la poursuite du fuyard , sprintant aussi vite que je pouvais mais l’ingrat s’en moquait. Finalement les 2 secouristes qui surveillaient la plage stoppèrent ,juste avant la mer, le parasol que je récupérais avec un muchas gracias sonore. Je peux maintenant expliquer dans le détail ce qu’est « un grand moment de solitude…. ». 

Par la suite nous avons fait l’ « ouverture » de la plage à 9h du matin , période ou il n’y a personne. La plage se peuple alors très très doucement jusque vers 11h. Tranquillité assurée , baignade agréable , bref un choix de vie.
Une de nos excursions nous a conduits aux travers du vignoble de la Geria jusqu’à la plage de la Caleta de Famara. Le vignoble est omniprésent à Lanzarote.
 C’est une très jolie plage ou la place ne manque pas , très longue mais réputée dangereuse. Le drapeau rouge était hissé mais tout le monde se baignait . C’est aussi ce que j’ai fait sur une des parties naturistes , j’ai simplement pris garde d’avoir pied . C’est sur cette plage que l’eau était la plus chaude de toutes les plages que nous avons fréquentées à Lanzarote.

Il y a une autre petite plage à l’ouest de Caleta de Famara  . Elle est accessible via la piste après un kilomètre ,nous y avons aussi passé un moment agréable.

Quand nous sommes arrivés , nous étions pratiquement seuls. Deux jeunes femmes , bronzaient les seins nus , l’une d’elle a quitté la plage une grosse ½ h plus tard, sa séance de bronzage terminée, l’autre a enlevé le bas quand la première est partie. Une famille est arrivée ensuite , après de nombreuses  hésitations , elle a fini par s’installer à l’écart sur une partie de la plage peu praticable. Chacun fait ce qui lui plait ….. même si c’est une connerie !

Il y a aussi pas mal de piscines naturelles au bas des éboulis des nombreuses falaises de Lanzarote , mais attention , il y a lieu de disposer de l’horaire des marées car elles sont recouvertes à marée haute. Ce que j’en ai vu entre marée haute et marée basse interdit toute imprudence …..

El Golfo est un endroit magique qui mérite une visite pour ses paysages , ses petits restaurants  mais aussi pour l’olivine que l’on trouve sur le rivage.


Le port de Playa Blanca vaut bien un détour.

Cette vue aérienne d’Arrécife sonne la fin du voyage.

Le sol wallon se rapproche….

Bilan rapide et en vrac.

+ La villa
+ La possibilité de faire du naturisme quasi partout sur les plages
+ la beauté de l’île en particulier sur les petits chemins de Lanzarote profond.
+ La mer (ou plus exactement l’océan !)
+ Les randonnées
+ Les efforts pour fleurir ici une maison , là un square.
+ La gentillesse des serveurs et la qualité du service dans les restaurants .
+ Le poisson disponible dans tous les nombreux restaurants .
+ Le climat.
+ Le prix du séjour .

- Une urbanisation galopante depuis notre première visite et les conséquences de la crise sur les programmes immobiliers laissés inachevés.
- Le manque d’éducation des voyageurs dans notre avion qui ont laissé le plancher du Boeing dans un état qui fait douter du genre humain, démontrant au passage un manque de respect pour l’équipage qui ne méritait pas ça du tout.

À bientôt

J-L

1 commentaire:

  1. Bonjour

    Cela a été un plaisir , sans votre blog je ne l'aurais pas fait. Je regrette simplement de n'avoir pas eu d'avantage de temps pour soigner un peu notre récit et pour l'étoffer un peu.
    L'emploi du temps d'un papy , jeune retraité , est souvent assez chargé.....
    à bientôt

    J-L

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