samedi 9 novembre 2013

Retour à la normale, ...

Bonjour tout le monde,
Annick a entrepris de vous narrer notre séjour à Lanzarote et c’est une joie pour moi. Mais aussi un devoir, pour ma part, de vous raconter le changement si brusque de son état de santé.

Au mois de juillet dernier, l’état de santé d’Annick était tout simplement très alarmant. J’ai entrepris, par le naturisme et la photographie, de la faire remarcher mais aussi de reprendre confiance en son corps, en elle. Rappelez-vous cette photo !

Mais par trois fois, dans ce même mois de juillet, j’ai dû l’emmener aux urgences de l’hôpital, Annick étant en crise aigüe, due à ce mal de dos qui la rongeait.

C’est à ce moment-là qu’Annick a demandé à son médecin-traitant de pouvoir reprendre le travail à mi-temps au 1er septembre dernier. La réponse ne se fit pas attendre. Ce fut un refus catégorique, une prolongation de son incapacité de travail pour trois mois et l’arrêt total de toute prise de médicament et d’infiltration. La réalité veut qu’Annick fût complètement droguée par la multiplication des infiltrations et par la prise massive d’antidouleurs.  

Dans le même temps, tout déplacement à l’étranger nous était strictement interdit pour raison médicale. De nouveaux examens médicaux étaient fixés pour le mois de septembre.

Cela nous attristait car nous avions programmé un séjour de quinze jours chez nos amis Monique et Joël au Champ de Guiral. Impossible de nous y rendre alors que cela nous aurait fait beaucoup de bien au moral. Car celui d’Annick venait d’en reprendre un sale coup.

J’avais, pour ma part, prévu secrètement un deuxième voyage, celui de Lanzarote. En août, je n’étais pas, non plus, autorisé à y aller avec Annick. Je devais attendre l’avis de l’équipe médicale après les examens médicaux de septembre.

Ce n’est que le 26 septembre dernier que nous avons reçu l’autorisation de partir mais avec des recommandations très strictes au sujet d’Annick ! Mais aussi, trois séances de mésothérapie durant les trois jours qui précédaient notre départ.

La mésothérapie consiste à injecter des doses d’anti-inflammatoire par petites infiltrations au niveau des racines des nerfs causant l’inflammation. Cela évite de prendre ces anti-inflammatoires par voie orale et donc, d’abîmer l’estomac.

 Annick ne voulait pas partir ! Elle avait peur de refaire ses crises paralysantes loin de chez nous ! Pour ma part, j’avais une réelle appréhension pour ce voyage, sans le lui dire. J’ai décidé de partir en croyant fermement que ce retour dans les îles Canaries et surtout cette villa qui lui rappellerait notre séjour au Champ de Guiral en 2009, lui ferait le plus grand bien.

 J’avais raison même si, dès notre arrivée, Annick fit une nouvelle crise. C’était manifestement l’épuisement du à l’attente à l’aéroport et les 4 heures de vol. Mais les médicaments emportés avec nous sur recommandation de l’équipe médicale firent leur effet dans l’heure.

Au deuxième jour de notre arrivée, elle voulut aller se baigner dans la piscine. J’ai du l’aider à y descendre et surtout à marcher dans l’eau, sans qu’elle puisse nager. 

 Mais au troisième jour, même si j’ai du l’aider à descendre dans la piscine, elle se mit à nager, seule. Au quatrième jour, elle descendait et nageait seule !

Je n'en revenais pas !
 

 C’est au troisième jour que je l’ai entendue me dire « j’ai faim ! ». Un véritable miracle pour elle qui ne mangeait presque plus depuis 8 mois ! De cette sole, elle n’en a fait qu’une bouchée !
 J’étais subjugué par cette force de volonté d’Annick de revenir à la vie normale. Cette volonté se traduisit sous tous les axes car elle recommençait à marcher normalement, même sur les sentiers volcaniques. Mais aussi, elle retrouvait le sourire, la joie de vivre ! Et retrouvait ce plaisir fou d’être photographiée nue au bord de la piscine ou dans la piscine avec son air canaille qui l’enveloppe si bien.
Ceux qui l’ont vue partir à Lanzarote et surtout revenir de Lanzarote en ont les bras coupés, à commencer par l’équipe médicale.

Ce n’est ni Annick, ni Coralline, ni Benjamin, ni moi qui allons nous en plaindre. Un fabuleux retour à la vie opéré en 14 jours.


Bravo ma muse et maintenant, en route pour de nouvelles aventures !  

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