« Cet homme de 48 ans qui se faisait passer pour un chirurgien aurait sévi dans le camp naturiste. »
Merci et bonjour l’image !
Précisons tout de suite que ce « camp naturiste » est encore et toujours Cap d’Agde.
Et si le texte est correct, cet homme qui se faisait passer pour un chirurgien, se faisait peut-être aussi passer pour un « naturiste » pour assouvir sa perversité sexuelle.
Attention, danger !
Je ne me prononcerai donc pas sur un fait dont je ne connais pas le dossier, c'est à la police et à la justice de faire son travail. Et j'espère que si cet homme est innocent, la presse lui réservera les mêmes espaces que ceux qu'elle utilise pour l'accuser.
Je me fixerai uniquement sur le contexte de ces mégas centres qui se servent du vocable naturiste pour y promouvoir tous les loisirs nudistes et non naturistes. Et qui font du libertinage, une attraction touristique, un lieu de débauche qui donne une image tronquée du naturisme.
Pendant que les naturistes familiaux essaient de donner aux non-naturistes une image saine et normale du naturisme et j’en profite pour remercier les nombreux messages de soutien que nous recevons tous les jours des lecteurs de notre blog, le « naturiste business » démontre que le tout est permis dans certains espaces « naturistes », tue l’image du naturisme en la transformant en club libertin et de perversité.
Peut-être faudrait-il imposer que l’on requalifie certains espaces dits « naturistes » en prévenant tout un chacun qu’il s’agit, en fait, d’un espace « nudiste libertin » au sens très large du terme, à savoir 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et n’importe où dans l’espace !
Au moins, tout un chacun saura où il met les pieds.
Je l’ai déjà écrit et j’en dérange plus d’un mais je persiste et signe. Lorsqu’on laisse donner au naturisme l’image du libertinage à tout vent, on crée le discrédit, on insulte les naturistes.
J’ai laissé passer le commentaire récent sur mon article « Naturisme et libertinage ne font pas bon ménage ». Pour démontrer que je ne suis pas un adepte de la censure d’expression. Que je ne suis pas un défenseur de la pensée unique.
Je le reprends car il jette le discrédit, non sur un naturisme pur et dur, mais sur un art de vie sain bafoué par celles et ceux qui confondent les genres et les instants, qui ne savent pas distinguer les choses et les vivre à la bonne place, au bon moment.
« C'est fou qu'aucun de nos chers naturistes purs et durs ne soit capable d'admettre que l'on puisse être à la fois naturiste et libertin. »
Mais si nous sommes capable d'admettre que l'on puisse être à la fois naturiste et libertin. Mais ce sont deux contextes différents qui ne se vivent pas au même moment, au même endroit.
Le naturisme est une chose, le libertinage en est une autre. Et dans le naturisme, la nudité collective n'a pas de caractère sexuel là où le libertinage s'en nourrit !
« Prenons l'exemple du Cap d'Agde. Nombre des campeurs du centre Oltra sont aussi des libertins qui sortent en club le soir venu et les incidents y sont très rares voire inexistants.On peut partager la philosophie du naturisme (aimer être nu, respecter l'autre et la nature) et par ailleurs vouloir une sexualité débarrassée de certains tabous. Cela me semble cohérent, non ? »
Non, ce n’est pas cohérent dans le sens où l’on vient occuper un espace dit naturiste pour d’autres pratiques que celle du naturisme.
Que les libertins sortent en club le soir venu est normal. Ce qui est anormal, c’est que ce club libertin se trouve dans un centre de vacances dit naturiste. Cela prête à confusion, cela ouvre la porte à toutes les dérives car l’on donne au naturisme une connotation sexuelle qu’il n’a pas. Et dont il n’a pas besoin.
En précisant que l’accès à un club libertin n’est pas le même que l’accès à une plage naturiste.
Que c'est avant tout un espace fermé, privé. Que celle ou celui qui décide d’en franchir la porte sait où il va, pour quoi il y va et qu’en aucun cas, il n’y rencontrera des enfants. Tout au moins, je l’espère !
« Cap d'Agde toujours : tout le monde sait où se trouve la partie de la plage dite "libertine". En plein été, elle se repère comme le nez au milieu de la figure. Quelle idiotie d'y amener des enfants !
Alors oui, certains "libertins" dépassent les bornes et le respect mutuel s'impose.
S'il y a une chose à apprendre du naturisme, c'est bien de ne pas se fier aux seules apparences. »
Voilà l’intolérable !
Une plage naturiste n’est pas un lieu de libertinage encore moins aux heures où les familles s’y rendent avec les enfants !
Nous ne sommes pas « idiots » lorsque nous allons avec nos deux filles sur une plage naturiste parce que nous n’y allons pas pour des raisons sexuelles, pour voir ces spectacles qui n’ont pas leur place à cet endroit, à cet instant de la journée. Nous y allons pour profiter d’un bel espace naturel en toute simplicité où nos filles, élevées dans le contexte naturiste, ne voient pas dans la nudité collective une connotation sexuelle mais un bien-être naturel.
Et au contraire de ce que veut faire passer ce commentaire, le problème est que le commun des mortels, aujourd’hui, se fie aux seules apparences, à ce qu’il voit sur certaines plages naturistes, dans certains espaces naturistes : la confusion des genres, la provocation, l’irrespect, la sexualité banalisée publiquement, souvent vulgairement lorsqu'elle n'est pas bestiale.
Un espace naturiste n’est pas un lieu où tout est permis.
Une plage naturiste est avant tout un lieu public où la nudité y est autorisée. Mais pas le reste.
Et il y a, veuillez m’en excuser, un minimum de savoir-vivre en société et de respect des autres, à commencer des enfants. Et ce genre de comportement déplacé dans un lieu public nuit à la pratique saine du naturisme car certaines municipalités n’hésitent pas à interdire la pratique du naturisme à cause de ce libertinage vécu hors de ses lieux normaux de pratique.
En fin de compte, le comportement déplacé d’une minorité de « nudistes libertins » pénalise une majorité trop souvent silencieuse de naturistes et prive les naturistes d’espaces naturels qui correspondent à leur art de vie.
Qu’on le veuille ou non, il y a des règles de vie à respecter en société et nous, naturistes, nous aimerions que certaines et certains ne viennent pas, par leur libertinage anarchique, nous priver d’espaces autorisés pour la pratique du seul naturisme, et non de la sexualité en liberté, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment, devant n’importe qui, à commencer par devant les enfants !
Mais osons le dire ! Le centre « naturiste » Oltra, c’est l’argent roi ! Ce n’est en rien, un centre naturiste. Il se complait dans la confusion des genres tant que cela rapporte du pognon ! Je me suis même laissé dire que la FFN n’osait pas y toucher car c’est sa vache à lait financière. Oltra représenterait 25% des rentrées financières publicitaires de la FFN permettant d’éditer sa revue et de couvrir une large partie de ses frais de fonctionnement.
Et le prix, on le paie cache ! L’idéal s’efface face à l’argent roi ! Et tant pis pour l’image du naturisme. Tant pis pour la majorité des naturistes sur qui cette image malsaine se rejette !
Un gars viole des enfants dans le centre naturiste du Cap d’Adge et c’est toute la communauté naturiste qui est éclaboussée parce que les gens disent quoi : « ces naturistes, tous des pervers sexuels. » Et du coup, on revient à la simplification « nudité, sexe, perversité ».
J’éprouve donc un mépris profond pour celles et ceux qui ne savent pas faire la part des choses ! On peut effectivement partager la philosophie du naturisme et par ailleurs vouloir une sexualité débarrassée de certains tabous. Mais pas au même endroit, au même moment.
J’ai écrit un jour : chaque chien dans son tonneau ! » Ouvrir des clubs libertins dans un centre de vacances naturistes ouvert à tous les « naturistes » et non aux seuls libertins, est déjà quelque chose de contraire au principe naturiste qui ne veut pas mélanger naturisme et sexualité.
Que les naturistes qui se revendiquent libertins créent leurs espaces en les qualifiants ouvertement d’espaces nudistes libertins mais ne viennent pas imposer aux autres leur libertinage en des lieux inappropriés et ouverts à tous, à commencer aux enfants.
Qu’ils fassent les démarches auprès des municipalités pour obtenir des plages nudistes libertines mais qu’ils ne viennent pas imposer à tout un chacun, leur libertinage sauvage.
Le mouvement naturiste se doit d’être vigilent et de ne pas tolérer ce que je viens d’entendre d’Olivier OLTRA sur la chaîne d’RTL-TVI au journal de 13 heures qui faisait ses choux gras de cette arrestation dans un centre de vacances naturistes !
Ce monsieur ose dire qu’il n’est pas à même de contrôler les faits et gestes des 25.000 vacanciers qu’il accueille chaque année dans son centre !
C’est interpellant !
Mais en laissant ouvrir un club libertin en son centre, il savait qu’il ouvrait la porte aux dérives sexuelles, qu’il quittait l’idéal naturiste pour attirer vers son centre, toutes celles et ceux qui voient au travers la nudité collective, une sexualité libre. Ou qui voit en la nudité collective, un attrait sexuel.
Il savait surtout qu’il faisait une bonne affaire financière, sans se soucier des dérives dont, en tout état de cause, il ne sera jamais pénalement responsable. Il faisait surtout une bonne affaire en fermant les yeux sur certaines dérives qu’il a lui-même attirées en créant ce méga centre nudiste ou la débauche prenait le pas sur le reste.
Ces gens sont des marchands du temple et se moquent pas mal de voir, aujourd’hui, les chaines de télévision présenter les centres de vacances naturistes comme des lieux d’accès à tous les pervers sexuels qui n’ont pas compris que naturisme et sexualité ne sont pas liés, que naturisme et libertinage n’ont pas à faire ménage en ce genre de lieu !
Ma pensée va alors à ces utopistes belges, wallons, qui veulent créer en Wallonie, des villages naturistes avec discothèques, supermarchés, lotissements et autres mégalomanies de ce genre. Je l’ai écrit, ces gens pensent business et non naturisme, ils parlent de rendement financier et non de développement du naturisme.
Donnons plutôt les moyens aux petits espaces naturistes de se développer. Et ces moyens ne sont pas financiers mais administratifs ! Je pense en cela aux autorisations d’ouverture de terrains naturistes. Ces petites structures vivent un naturisme sain, convivial, familial. Les comportements malsains y sont sanctionnés, les auteurs de ces comportements sont exclus du cercle naturiste. L’idéal naturiste y est la pierre angulaire et non l’argent roi. Dans ces petits centres naturistes, tout le monde met la main à la tâche, apporte sa contribution à l’édifice. Ces petites structures ont surtout une taille humaine.
Donnons aux naturistes wallons l’accès à ces espaces dont ils ont besoin pour vivre leur naturisme. Je pense en écrivant cela, par exemple, aux piscines publiques. Pourquoi ce que l’on autorise à certains, on le refuse aux naturistes ? Pourquoi, la majorité de ces piscines ne sont pas accessibles, à certaines heures « normales » aux naturistes ? Dans ma région, il n’y a qu’une piscine qui autorise le naturisme. Pourquoi, nos enfants et nous-mêmes ne pouvons pas, au moins une fois par semaine, aller nager nus pendant une petite heure dans une piscine publique ? Parce qu’en fin de compte, ces piscines publiques sont, aussi, financées par nous sans que nous puissions y pratiquer notre art de vie.
C’est là où le discours politique serait cohérent ! Pas l’effet d’annonce pour se faire valoir auprès de la communauté naturiste à la veille des élections. Evitons de créer en Wallonie ces mégas bordels injustement qualifiés de « centres de vacances naturistes ».
Donnons aux naturistes wallons la possibilité de créer leurs espaces à grandeur familiale où ils pourront, comme les non-naturistes vivre ensemble leur idéal naturiste, loin de celles et ceux qui ne savent pas dissocier naturisme et sexualité.
Que ce ministre wallon qui déclare vouloir ouvrir en Wallonie cinq grands centres naturistes commence par sortir un décret obligeant les communes qui possèdent des piscines publiques à les ouvrir, au moins une fois par semaine, aux naturistes à des heures normales et non à 22 heures, à des heures où les enfants peuvent accompagner leurs parents pour y pratiquer la natation naturiste !
Voilà du positif, du concret qui ne coûte rien à la communauté, qui ne fait pas appel aux vautours immobiliers qui créent ces mégas bordels où le naturisme devient simplement un nudisme libertin qui rapporte de l'argent. Et où certains comportements échappent à tout contrôle !
En concluant, pour répondre à ce commentaire effrayant : restons cohérent et mettons chaque chose dans son contexte sans les mélanger, sans venir discréditer l’une parce que l’on veut y intégrer l’autre alors qu’elle n’en est pas une de ses composantes !
Il faut continuer à clamer haut et fort que la nudité collective naturiste n'a aucune connotation sexuelle et arrêtons d'autoriser dans les centres qui s'appuient sur le terme "naturiste" pour faire leur business, de développer toutes activités qui donnent à penser que la nudité collective naturiste est aussi sexuelle et attire dès lors vers ces centres toutes celles et ceux qui ne voient qu'en la nudité, un objet de plaisir sexuel en ce compris, les pédophiles.
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... que dire de plus si ce n'est "Amen!"?
RépondreSupprimerBises
ju
Plusieurs choses :
RépondreSupprimer1) je ne pense pas que la taille du centre soit un critère d'un naturisme sain ou non
2) toute personne créant un centre naturiste cherche à en tirer un profit, sauf dans le cas où il s'agit d'un association
3) un club libertin est un lieu de débauche, mais chacun à le choix de si rendre ou non et de participer ou non à ce qui s'y déroule. Les femmes y sont peut être plus respectées qu'ailleurs. Je ne pense pas que le présumé violeur d'enfant fréquentait les espaces libertins.
Il n'en demeure pas moins que je suis d'accord avec vous pour séparer libertinage et naturisme. Certains naturistes, une fois le centre, la plage... quité, peuvent mener une vie libertine. Les non naturistes aussi peuvent être libertins.
Le libertinage est une chose, une pratique sexuelle qu'on ne peut condamné car consentie par des partenaires majeurs.
Le naturisme est une partique du plaisir d'être nu dans des espaces dévolus à cet effet.
Acun mélange n'est permis.
bla bla bla.
RépondreSupprimerEt si on veut faire du libertinage en plein air? Comment fait on ?
Figurez-vous que le naturisme peut choquer certains de la même manière que vous semblez choqué par le libertinage. Mais bon comme vous êtes naturiste et pas libertin je suppose là se défini (comme par magie) la limite entre l'acceptable et l'inacceptable.
Figurez-vous que ça n'a pas toujours été le cas. Comme le libertinage aujourd'hui.
Donc pourquoi pas, en effet, un panneau "plage libertine".
Et puis désolé, celui qui va au cap d'Agde sans savoir que c'est un haut lieux du libertinage est soit complétement coupé du monde (il suffit de saisir le nom dans Google et savoir lire) soit franchement naïf voire autiste. Il suffit d'ouvrir les yeux pour voir le manège qui se prépare.
Pour tous ceux qui découvrent que le cap d'Agde est libertin, le vous préviens aussi que du coté du bois de Boulogne il n'y a pas que de jolis arbres et des oiseaux, qu'à Amsterdam les dames en vitrine rouge ne vendent pas des soutiens gorge, qu'une escort girl ne fait pas qu'escorter, qu'une pub pour un massage dans les journaux n'est pas forcément que pour une massage, que sur les sites de rencontre vous risquez de ne pas trouver que des femmes cherchant l'amour éternel, etc...
Welcome to the real world.
complètement d'accord avec ton article et affligé par le précèdent commentaire...
RépondreSupprimerLa différence Monsieur, c'est que les libertins en question n'ont rien créé ! ils occupent et achètent un centre au départ naturiste... c'est l'engouement vers le naturisme qui a fait que le cap d'Agde existe. Et aujourd'hui c'est les libertins qui le détruisent petit à petit... car au rythme ou vont les choses, il n'y aurait ni plus naturisme, ni libertinage...
Sachez au passage qu'il existe des lieux de vacances libertins pour vous, c'est une solution... sinon il faudra couper le cap en deux avec une zone libertine interdite au moins de 18 ans