Annick dessinée par Olivier DUHAMEL - 2005. |
Mais cette relation
confidentielle se prononce plus encore lorsqu’il s’agit d’un body-painting
intégral ou d’un moulage intégral. Là, la technique impose que le pubis soit
intégralement rasé et tant le body-painteur que le mouleur sur corps a un accès
direct et non uniquement visuel sur toutes les parties du corps féminin.
C’est une autre école de vie pour une modèle nue.
C’est une autre école de vie pour une modèle nue.
Pourquoi ?
Comme je l’ai écrit dans les premiers articles, chaque nudité possède sa personnalité, sa propre image que sa propriétaire assume pleinement. En photographie, cette image de la nudité n’est pas modifiée pour la circonstance.
Par contre, comme je viens de l’écrire, pour le body-painting intégral ou le moulage intégral du corps, la modèle est tenue de se plier à la contrainte technique du rasage intégral du pubis. Petit détail, il en est de même pour les hommes qui ont alors bien plus à raser que nous, les femmes.
Comme je l’ai écrit dans les premiers articles, chaque nudité possède sa personnalité, sa propre image que sa propriétaire assume pleinement. En photographie, cette image de la nudité n’est pas modifiée pour la circonstance.
Par contre, comme je viens de l’écrire, pour le body-painting intégral ou le moulage intégral du corps, la modèle est tenue de se plier à la contrainte technique du rasage intégral du pubis. Petit détail, il en est de même pour les hommes qui ont alors bien plus à raser que nous, les femmes.
Pour moi, ce n’était pas un
problème en regard de l’image de ma nudité même si, je l’ai toujours souligné,
j’ai horreur d’être intégralement rasée. Mais cela devient un problème pour la
modèle nue qui laisse en temps normal son pubis couvert par un beau manteau de
fourrure.
Cela doit être une épreuve psychologique à deux niveaux.
Cela doit être une épreuve psychologique à deux niveaux.
Je parle en regard du jour où
j’ai voulu rompre avec mon passé en me mettant toute nue devant ma grande glace
après m’être totalement rasée le pubis. Et encore, ce jour-là, la seule à
découvrir le résultat, c’était moi et personne d’autre. Je trouvais cela beau
mais excessif. J’allais donc corriger légèrement l’image.
Tout autre chose a été de me présenter ainsi découverte devant mon ami
Jean-François qui connaissait déjà ma nudité et la photographiait. Je n’en menais pas large parce
que je n’avais pas encore fait mienne sa vision paysagère de la nudité. Pour
moi, le pubis restait un sexe féminin et ne pouvait donc avoir qu’une
connotation sexuelle et devait être protégé du regard des autres par sa tenture
naturelle. Depuis, ma vision a bien changé. Le pubis fait partie du paysage de
la nudité féminine, comme mes seins, comme mon visage. Il n’a pas une valeur
autre, particulière qui empêcherait de le traiter artistiquement.
Ici, la modèle s’entend dire, ce
que les deux artistes m’ont dit : « pour une telle séance, vous devez
être intégralement rasée pour des raisons techniques ». Ouf ! Cela
veut clairement dire : se débarrasser du voile protecteur de son pubis et
se présenter ainsi démunie devant l’artiste. Il faut ôter beaucoup de notion
personnelle pour y aller !
A suivre, …
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