jeudi 28 janvier 2016

Un nudiste belge condamné - 4

Bonjour tout le monde,

Je poursuis mon propos sur ce commentaire éclairé que J-L a laissé sur notre article consacré à la condamnation d’un nudiste belge.

« Le problème commence quand ces mêmes assos prônent un naturisme de «combat» et que des esprits «simples» se lancent dans une croisade sans issue. Je ne pense pas, comme vous, que la démarche de l’Apnel de réclamer la liberté pour une nudité en tout lieu soit un bon angle d’attaque. Je ne souhaite pas voir des nudistes déambuler dans un lieu public, ce n’est simplement pas souhaitable, ça n’a tout simplement pas de sens !
Obtenir le droit à la nudité dans la nature serait bien plus légitime, j’entends par là sur une rive de rivière, un bord de lac ou de mer, un sentier campagnard retiré ou forestier. Exactement comme ce l’est en Espagne par exemple. »

Je partage cet avis de J-L.

Je n’aborderai pas le sujet de l’APNEL car je me suis suffisamment exprimé sur cette association nudiste et non naturiste. Je cite, dans le précédent article, le naturisme sur les plages hollandaises ou danoises. Mais cela est aussi le cas en Espagne ou en Grèce.

Au Danemark où la liberté vestimentaire est l’affaire de chacun sur toutes les plages, elle ne l’est plus du tout hors des plages. Il n’est même pas permis, en rue, de se promener torse nu par beau temps ! Encore moins en maillot de bain !!! C’est une question de civilité, de savoir-vivre en société !

Plus le naturiste sera discret, non provocateur, plus son art de vie sera respecté par les non-naturistes.  Les minorités d’aujourd’hui qui s’expriment par une politique provocatrice voire même violente desservent leurs causes.
Imposer la nudité aux autres là où elle ne se justifie en rien, désert le naturisme car les non-naturistes se sentent alors agressés. A très juste titre.
Moi-même, comme Annick, je trouve que la cyclonue est un manque de respect vis-à-vis des non-naturistes qui, soit se choquent soit en rient ! Le but n’est donc pas atteint ! Que du contraire.

Par contre, je suis d’accord avec J-L sur le fait que de pouvoir, légitimement, passer quelques heures, nu(e), sur la rive d’une rivière ou d’un lac, de se promener nu(e) sur un sentier campagnard ou forestier retiré, en veillant chaque fois à ne pas agresser l’Autre, semble plus approprié à notre art de vie naturiste.

C’est par ailleurs, ce qu’Annick et moi faisons depuis trente ans, sans aucun problème.


A suivre, …

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