vendredi 21 août 2015

Poser nue, des moments d'exception (17)

Bonjour tout le monde, 

Revenons à cet entretien avec l’artiste qui allait, peut-être, mouler ma nudité.

La problématique du rasage intégral réglée puisqu’elle ne créait aucun problème pour ma part, l’artiste termina son analyse approfondie de mon pubis avant de m’inviter à visiter son atelier. Ce que je fis en traversant sa maison complètement nue puisqu’il ne m’avait pas invitée à me rhabiller.

Moment d’exception parce que je voyageais dans cette maison qui n’était pas la mienne où en temps normal, un couple vivait avec ses enfants. L’atelier était en réalité son garage transformé pour la cause artistique. J’y découvris de nombreux moules de poitrines féminines en m’imaginant que bientôt, le mien y séjournerait.

Lorsque l’artiste m’invita à me rhabiller il me dit être étonné par mon aisance à être nue. Je lui ai répondu que je pratiquais le naturisme depuis de très nombreuses années. Il m’a répondu qu’il comprenait mieux cette aisance.
Je me suis abstenue de lui dire que c’était la première et unique fois où ma nudité fut soumise à un tel examen en règle.

Moment d’exception ?
Oui, incontestablement ! Car il faut faire abstraction de tout. Car, comme je l’ai expliqué, cet examen est sans compassion, très technique, méthodique, très visuel, manuel, pointilleux, commenté et intégral. Rien de ma nudité n’a échappé à celui-ci. Il faut pouvoir l’accepter. C’est aussi cela être une modèle nue lorsque l’on veut explorer des registres particuliers.

Est-ce plaisant ? En rien.
Si d’être nue en présence d’un artiste n’est pas un souci, si d’être visualisée nue avec attention par lui n’est pas un souci, le touché en est vraiment un. Mais, lorsque l’on veut vivre une telle expérience, il faut savoir en supporter les étapes et les désagréments.

Mais à terme, je me rends compte que cette nudité dans ce registre n’est pas, non plus convoitée mais exploitée comme support vivant de la réalisation d’une œuvre d’art. Chaque geste posé avait sa justification, chaque mot prononcé avait sa justification.
De là revient cette notion des nudités édictées par Jean-François et de sa raison de les classer dans le juste contexte. Ici, tous les gestes posés par l’artiste entraient dans ce juste contexte, sans en sortir un seul instant.


C’est l’autre moment d’exception, la fierté d’avoir franchi la première étape avec succès. En attendant l’autre.

A suivre, ...

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