mardi 4 mai 2010

Escapade en côte d'Opale (2).

CALAIS.

C’est notre deuxième arrêt en cours de route.

Pourquoi Calais ?

Certainement pas pour aller voir les ferrys partir ou venir d’Angleterre.

Mais simplement parce que c’est une grande ville qui a une réputation d’être belle et bien entretenue.

Et la réputation est exacte car nous avons découvert une ville propre, aux trottoirs larges, au patrimoine riche et à l’ambiance chaleureuse.
Mais qu’avions-nous à voir ?

Au départ, rien. Comme pour notre visite à Arras, nous nous sommes laissés aller à la flânerie.
Pour tomber, par hasard, sur l’hôtel de ville et son beffroi.

Situé au cœur de la ville, l’hôtel de ville est l’un des plus beaux monuments de Calais.
Sa construction est le symbole de la réunification de deux villes : Saint-Pierre et Calais. De style néo-flamand, ce monument dresse fièrement son beffroi de 75 mètres classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2005. Il contient de magnifiques vitraux retraçant la libération de Calais de la domination anglaise par le Duc de Guise en 1558.

Il est célèbre pour avoir été le théâtre du mariage du Général de Gaulle et d’Yvonne Vendroux en 1921.
Malheureusement, le beffroi est en rénovation. Mais, quelque part, nous sommes très heureux de voir que tous ces bâtiments font l’objet d’une rénovation attentive, ce qui prouve l’intérêt que porte la région à son patrimoine.

Face à l’hôtel de ville, nous tombons nez à nez avec les Bourgeois de Calais.

Le groupe en bronze des Six Bourgeois grandeur nature est une des créations les plus connues d’Auguste Rodin.
Cette sculpture célèbre le dévouement de 6 notables de la ville qui, à l’été 1347, alors que Calais est affamée et subit un siège depuis près d’un an par les Anglais, font don de leur vie afin d’épargner celle des habitants.
Ils devront leur salut à Philippine de Hainaut, souveraine d’Angleterre, qui, touchée par tant d’abnégation, obtint leur grâce.
A suivre, l'église Notre-Dame de Calais.

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