Dans un cadre pittoresque, Souillac vous offre ses charmes : son Abbatiale, son église paroissiale Saint-Martin (tympan du XIIème siècle), ses sept viaducs, son Musée National de l'Automate et ses vieilles ruelles chargées d'histoire, à parcourir à pied ou en petit train touristique.
En ce qui nous concerne, nous n’avons visité que l’Abbatiale, étant en route pour une autre destination : la Dordogne.
La légende attribue la fondation de l'abbaye à saint Eloi, ministre de Dagobert au VIIe siècle.
Néanmoins, l'existence de cette abbaye n'est avérée qu'au Xe.
Son fondateur réel serait le comte et abbé d'Aurillac Géraud. Le nom de Souillac provient de "souilh", désignant un terrain marécageux que les moines ont asséché.
L'église actuelle a été construite entre 1075 et 1150. Elle remplace une église du IXe siècle dont il ne reste que la tour porche, que nous présenterons dans un prochain article.
Après une phase de prospérité, un premier déclin intervient durant la Guerre de Cent Ans. L'abbaye est fortifiée durant cette période. Un rebond, entre 1453 et 1562, est suivi d'un second déclin dû, cette fois, aux guerres de religion. Les bâtiments monastiques sont détruits en 1573.
Entre 1659 et 1712, H. de la Mothe-Houdancourt, abbé et aumônier d'Anne d'Autriche, mène des restaurations.
En 1790, les moines sont chassés, l'abbaye est vendue et abandonnée.
En 1803, l'abbatiale devient église paroissiale.
Elle est classée monument historique en 1841 et son transept (partie transversale du plan de l'église, qui coupe la nef principale à la croisée du transept) est alors surélevé.
Plusieurs restaurations interviennent au XIXe siècle. Les effets de celles qui avaient été effectuées au XVIIe sur la coupole sont effacés par les travaux de 1932-1935.
En forme de croix latine parfaite : longueur de la nef 55 mètres, largeur du transept 33 mètres, largeur de la nef 14 mètres ; croisillons voûtés, abside à trois chapelles.
A suivre, ..., l'extérieur de l'abbatiale.
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