samedi 2 mai 2015

Poser nue, des moments d'exception (9)

L’instant de vérité venait de sonner. Je revivais ce jour où, dans ma cuisine, loin du regard de Jean-François, je me suis dénudée avant de me présenter à lui dans mon salon. C’était un instant de solitude face à moi-même avant « d’affronter » le regard de Jean-François sur ma nudité. C’est un instant particulier
où l’esprit travaille à grande vitesse car passer ce cap, qu’arrivera-t-il ? C’est un instant de questionnement intérieur intense. L’inconnue !

Mais ici, pas de cuisine, pas de vestiaire, pas de questionnement intérieur. Il fallait y aller maintenant que j’avais franchi la porte du studio. Plus question de reculer. J’allais me dénuder sous le regard de ce photographe inconnu de moi quelques minutes auparavant !

C’est un moment d’exception car lorsque je me suis dénudée dans ma cuisine avant de me présenter nue devant Jean-François, je le connaissais depuis des années et nous étions de vrais amis. Il était mon confident. J’étais en confiance.
Ici, ce photographe, je ne le connaissais pas du tout. J’allais donc me déshabiller devant lui avant de lui présenter ma nudité pour qu’il en extraie ce qu’il en veut. J’étais aussi en confiance car il était courtois à mon égard. Et mes années de naturisme m’aidaient fortement.

Le contexte était dès lors complètement différent mais tout aussi intéressant à vivre.
Je n’avais pas grand-chose à enlever car comme j’ai la peau sensible, je ne porte pas de sous-vêtement lorsque je sais que je vais être photographiée nue. Afin d’éviter les marques disgracieuses sur ma peau. 

C’est comme cela chaque fois que je vais me promener en forêt avec Jean-François. Une robe étant, en plus, plus facile à enlever qu’un chemisier et une jupe ou un pantalon ou un short.

L’intimité de ma cuisine qui me servait de refuge du regard de Jean-François était, ici, absente. Le photographe me regardait faire, je me sentais observée dans ma démarche.

A suivre, ...

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