dimanche 14 août 2011

Terrible impression (1).

Référence retirée à la demande de l'administrateur délégué de l'établissement qui ne supporte pas la vue de "femmes nues".

C'est un espace fonctionnel qui vous promène du début de la fabrication du papier jusqu'à la reliure finie.

 Tiens, que fait une roue à aubes en cet endroit ?

 La base même de la fabrication du papier n'est autre que des chiffons que le marchand de chiffon ramassait dans le temps chez les habitants.
D'où l'origine du mot "marchand de loques".

 Les morceaux de chiffons sont broyés dans cette imposante machine actionnée par une roue à aubes.

 Le résultat de ce broyage est placé dans une cuve remplie d'eau.

 Au bout d'un certain temps, voir d'un temps certain, on obtient une pâte.

 Pour fabriquer la feuille de papier, on se sert d'un calibre qui détermine le format de la feuille et d'un tamis.

 On plonge l'ensemble dans la cuve pour en extraire la pâte.

 Voilà, chose faite.

Ensuite, on retourne la feuille de papier mouillée sur une toile de jute.

Attention, c'est la grain de la toile de jute qui va définir celui du papier.

On met sécher l'ensemble.

Il faut savoir que c'est avec ce genre d'accessoire que l'on peut réaliser des filigranes dans le papier.

 Voici un calibre pour réaliser des cartes postales.

Une fois sèche, on peut poncer la feuille à l'aide de morceau de bois.

 Plus tard, cela se fera à la machine sans toutefois donner le même résultat.

Le prochain article vous présentera la lithographie, l'ancêtre de l'offset.

Bonne journée.

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