J'en profite pour remercier ce lecteur.
La photo de support est de nous.
"Bonsoir,
J’ai
parcouru votre blog. Je n’ai pas tout lu, c’est certain, mais il y a des
passages qui m’ont touché…je me souviens d’un passage où vous dites en substance
qu’être naturiste, c’est se mettre nu lorsque les circonstances le permettent,
mais que ce n’est pas essayer de provoquer…
Je suis
moi-même naturiste depuis 2013. Ma "première fois » a eu lieu au club
gymnique de France, à Villecresnes (94). D’abord seul, puis avec mon épouse…
mais sans nos enfants. D’une certaine façon, ce fut…une révélation. Des
extraits du mèl que j’avais envoyé, quelques semaines après, à un "
vieux "naturiste :
"Après
de nombreuses années d'intérêt "théorique" (interventions sur les
forums, lecture d'ouvrages consacrés au sujet, …), j'ai découvert la pratique
du naturisme en juillet dernier, au club gymnique de France de Villecresnes
(94). Une première fois en solo, puis trois autres visites accompagné de mon
épouse.
Je pèse mes mots : ce fut pour moi une révélation. J'avais quand même quelque appréhension : on parle souvent de déclin du naturisme "historique" (dérives commerciales des grands centres, textilisation, montée en puissance du naturisme "hors-murs » (…), sans parler des pratiques libertines qui ont cours dans des lieux qui n'ont de naturiste que le nom, …). (…) Au CGF, j'ai reçu un excellent accueil. Je me suis senti tout de suite très à l'aise. Ce qui m'a frappé : le calme régnant en cet endroit, et (ce qui m'a semblé être) une grande cordialité entre les gens. J'ai vraiment compris ce que vous vouliez dire, en écrivant que la nudité était un élément essentiel du naturisme, sans en être sa finalité.
J'ai pris conscience de la valeur de mon corps, de sa dignité. Un corps (je suis chrétien) don de Dieu, que l'on doit entretenir, que l'on soigne, à qui on ne donne pas n'importe quoi à manger. J'ai découvert la "pudeur naturiste" : les corps nus que l'on côtoie sont ceux de personnes. On ne peut pas "mater" (le naturisme me semble être une véritable école de maîtrise du regard). J'ai l'impression que, si dans les années 1950, le naturisme pouvait être une réaction à un certaine pudibonderie janséniste, il pourrait maintenant s'opposer à la marchandisation du corps et à la réification de l'être humain...
Nu dans la nature, avec les autres. Comme je l'ai écrit à la présidente du club, j'ai trouvé la pratique du naturisme profondément humanisante et unifiante (…)"
Je pèse mes mots : ce fut pour moi une révélation. J'avais quand même quelque appréhension : on parle souvent de déclin du naturisme "historique" (dérives commerciales des grands centres, textilisation, montée en puissance du naturisme "hors-murs » (…), sans parler des pratiques libertines qui ont cours dans des lieux qui n'ont de naturiste que le nom, …). (…) Au CGF, j'ai reçu un excellent accueil. Je me suis senti tout de suite très à l'aise. Ce qui m'a frappé : le calme régnant en cet endroit, et (ce qui m'a semblé être) une grande cordialité entre les gens. J'ai vraiment compris ce que vous vouliez dire, en écrivant que la nudité était un élément essentiel du naturisme, sans en être sa finalité.
J'ai pris conscience de la valeur de mon corps, de sa dignité. Un corps (je suis chrétien) don de Dieu, que l'on doit entretenir, que l'on soigne, à qui on ne donne pas n'importe quoi à manger. J'ai découvert la "pudeur naturiste" : les corps nus que l'on côtoie sont ceux de personnes. On ne peut pas "mater" (le naturisme me semble être une véritable école de maîtrise du regard). J'ai l'impression que, si dans les années 1950, le naturisme pouvait être une réaction à un certaine pudibonderie janséniste, il pourrait maintenant s'opposer à la marchandisation du corps et à la réification de l'être humain...
Nu dans la nature, avec les autres. Comme je l'ai écrit à la présidente du club, j'ai trouvé la pratique du naturisme profondément humanisante et unifiante (…)"
Très
cordialement."
A suivre, mes réflexions sur ce témoignage.
A suivre, mes réflexions sur ce témoignage.
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