Une sympathique voisine, proche de la septantaine et
bon pied bon œil, vient visiter notre exposition « Reviviscence ».
Nous l’accueillons et dès le hall d’entrée elle regarde avec admiration cette
photo de moi agrandie en 40*60cm et encadrée dans un cadre de 70*90cm. Incontournable.
Elle se retourne alors vers moi et me demande :
« cela ne vous fait rien que l’on
vous voit toute nue ? » Je lui réponds spontanément « non, en rien du tout ! ».
En quoi le fait que qui que ce soit voit les photos
de moi nue, en exposition montée conjointement avec Jean-François, puisse m’indisposer
?
Ce que souligne nos voisins et voisines et/ou
connaissances, c’est qu’ils découvrent au travers nos photos d’exposition, ma
nudité. Mais qui est en contrariété avec cette vision de ma nudité en réalité ?
Moi ou le ou la regardant(e) ?
Toujours ce rapport de la personne face à
sa propre vision de la nudité.
Dés mes premières photos de moi intégralement nue, j’ai
voulu les exposer dans mon appartement, non pour montrer ma nudité mais
tellement j’étais heureuse d’avoir réalisé mon rêve de posséder des photos de
moi, nue. En tuant, par la même occasion, un vieux démon : ma hantise sur
ma nudité.
Je n’ai donc aucun problème que qui que ce soit
regarde ces photos de moi, entièrement nue. J’assume pleinement ma pratique du
naturisme, ma passion d’être aussi modèle nue. Ma nudité, je l’ai faite passée
d’une hantise à un véritable art de vivre dont je ne vois aucune raison de la
cacher !
Mais qu’en est-il du ou de la regardante ?
A suivre, …
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