C’est
aussi cela la grandeur du naturisme.
Pourquoi ?
Parce que le naturisme m’a apporté, très jeune, à dès
l’âge de 18 ans, un autre regard photographique sur la nudité, un regard noble,
naturel, très respectueux ! Sans norme établie.
La seule vraie norme est la personne nue, telle qu’elle est, non dictée par autrui. L’image qu’elle en donne est celle qu’elle a voulu lui donner ! La manière dont elle vit cette nudité est la sienne, non en regard des autres mais du sien. C’est ce que j’appelle la nudité émotionnelle et personnelle.
A tout âge, cette personnalité de la nudité, cette
émotion de la nudité évolue, possède ses beautés qu’il faut savoir traduire en
photographie. « L’exercice », pour moi est plus « facile »
grâce au naturisme où cette nudité se partage avec des personnes de tous âges.
Parce que la présence dans un centre naturiste d’un
photographe professionnel, à cette époque déjà, il y a quarante ans, permettait
aux naturistes, femmes comme hommes, qui le souhaitaient de posséder des
photographies d’eux, nu(e)s. Avec le côté confidentialité, à l’époque, du au fait que c’était le photographe
qui développait ses photos, qui les reproduisait, garantissant en ce cas, l’anonymat
des photographiés.
C’est donc à l’âge de 18 ans que j’ai commencé à
poser ce regard photographique sur ces nudités naturelles et authentiques en
répondant à toutes les demandes sans en faire une sélection.
Alors oui, une Dame de septante ans se photographie
aussi bien intégralement nue qu’une jeune femme de vingt ans.
Pour moi, ce qui
compte en priorité, c’est ce désir d’une Dame d’être photographiée nue et de
concrétiser son désir. Comme ce fut le cas d’Annick en 1986.
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