jeudi 12 mars 2015

Le regard de l'Autre sur ma nudité (2)

Bonjour tout le monde,

Ce témoignage arrivé sur notre email m’a aussi interpellée : 
« Nous portons, mon épouse et moi, un intérêt de plus en plus important au naturisme, depuis que nous nous sommes inscrits au club de notre secteur, il y a bientôt deux ans.

Jusqu'ici nous allions sur les plages naturistes à la belle saison et pratiquions le naturisme à la maison à l'abri des regards. Nous évoluons et sommes heureux maintenant de partager ces moments de naturisme avec des amis.
Ce qui me touche dans ce blog, c'est ce témoignage d'amour que vous nous offrez, et en particulier le regard affectueux de Jean-François, pour Annick, qui ne se lasse pas de la regarder nue et en plus, d'en faire de belles photos.
Je me retrouve bien dans ce regard bienveillant qu'Annick accueille avec simplicité.

Comme Jean François, j'ai beaucoup de plaisir à regarder mon épouse nue, même à l'approche des 60 ans.
Votre blog ne fait que me confirmer,  que le plaisir que j'ai à regarder mon épouse est normal, et que d'autres personnes le partagent. »

Je n’oublierai jamais ce premier regard de Jean-François sur ma nudité. Il n’était en rien inquisiteur, alléché, envahisseur. Il était tout simplement amical, admiratif, plaisant, apaisant. J’ose l’écrire, il était très valorisant parce que je ne me sentais en rien convoitée mais bien contemplée.

Je me souviens de ce premier regard qui s’est conclu par ces mots « surtout, ne te rhabilles jamais ». Depuis, je vis nue à la maison 365 jours par an.

Au fil des années, ce regard de Jean-François sur ma nudité est resté le même et je m’en enchante toujours. J’aime le voir me contempler nue et me dire ces mots doux « que tu es belle. »

C’est surtout lorsque la foudre s’est abattue sur ma nudité que ce regard contemplatif a été vital pour moi. Ce corps meurtri, il le regardait toujours avec cette lueur dans les yeux et cela m’a donné le courage de me battre. Et surtout de continuer à vivre nue.

Ce regard, il le traduit au travers ces magnifiques photos qu’il fait de moi, nue, depuis maintenant 28 ans. C’est en voyant celles qu’il a réalisées de moi à Lanzarote, en 2013, que je m’en suis rendue vraiment compte. Cette nudité meurtrie, il ne cessait de la photographier, d’en faire des photos pleines de vie, de force, d’intensité. Et lorsqu’il a décidé de les exposer dernièrement, je me suis rendue compte de la portée des paroles de plusieurs visiteurs « c’est fou comme il est fou amoureux de toi » ou « cela pue l’amour ici ». Eh oui, cela existe encore.

Son regard et ses photos me suffisent pour le comprendre, sans qu’il faille pour cela des mots, des fleurs, des cadeaux.

Mais ce plaisir est aussi le mien de le regarder nu, depuis le jour où sur cette plage danoise, j’ai découvert et surtout osé poser mon regard sur sa nudité. Et malgré les années qui passent, ce plaisir reste indemne !


Quant au regard des autres sur ma nudité je m’en indiffère complètement. Celui de Jean-François me suffit et me comble pleinement.

Belle journée à vous.

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