En conclusion, Annick ne considère en rien être
impudique en étant photographiée nue, en « mettant en jeu », disons
plutôt en mettant sa nudité au service de l’art en général, puisqu’elle a aussi
« mis à disposition » sa nudité pour du body-painting ou du moulage
intégral sur corps. Elle ne considère pas non plus être impudique en pratiquant
le naturisme.
L’évocation de la pudeur ne deviendrait-elle pas un refuge pour masquer ses propres appréhensions, sa propre retenue d’expression ?
N’est-elle pas une manière simpliste de se donner bonne conscience par rapport à ses propres interrogations ?
Deux questions auxquelles Annick a répondu, en allant au-devant d’elle, en osant franchir ses portes, les sommets de ses montagnes. Pour vivre de ses nudités dans leurs contextes précis, sans y déroger.
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