Je fis retentir la sonnette de la porte d’entrée et quelques
instants plus tard, un homme aux cheveux grisonnants, dans la cinquantaine à
peine, revêtu d’un polo et d’un jeans et chaussé de basket, m’ouvrit.
Je suis entrée dans le hall d’accueil bien décoré et
lorsqu’il ferma la porte d’entrée à clef, il me dit « je ne tiens pas à ce
que l’on soit dérangé ». J’entrais de plein pied dans la séance. Frissons
garantis. Il n’y avait plus que lui et moi.
Les présentations eurent le bon effet de me décontracter.
L’homme était sympathique, souriant, détendu à souhait. Nous avons alors
traversé un énorme hangar dans lequel étaient entreposées des caisses en carton
de toutes les dimensions.
Je me suis dite « Où es-tu tombée ma
fille ? » La réponse arriva sans tarder. J’étais dans l’entrepôt d’un
fournisseur en papeterie. Je me suis dite alors « tu vas poser nue sur ces
caisses ? »
La réponse arriva aussi rapidement. Au fond de l’entrepôt,
dans une pièce adjacente, se trouvait le studio. Plongé dans le noir absolu à
l’exception d’une lampe éclairant un petit coin à l’entrée de la pièce où se
trouvaient une simple table, une chaise et une grande glace. Le photographe me
dit alors : « c’est quand tu le veux, tu peux te déshabiller
ici ! ».
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