Je revivais ce sentiment étrange que j’avais croisé lorsque
j’ai partagé, pour la première fois, ma nudité avec d’autres personnes dans la
pratique du naturisme. J’avais l’impression de voler quelque chose à
Jean-François, croyant, à cette époque, que ma nudité ne pouvait que lui être
réservée. Lui qui m’avait familiarisée à elle, prise confiance en elle.
J’avais tord, le naturisme m’a tant apporté de positif.
A Paris, j’étais partagée entre ce sentiment de lui voler
quelque chose et l’impatience de vivre cette séance pour savoir si j’étais
faite pour ce monde de la pose nue.
Ma nudité photographique n’allait plus lui être exclusive
comme ma nudité ne l’a plus été lorsqu’il m’a fait découvrir le naturisme.
Une fois prête, avant de passer une simple et légère robe
sur ma nudité, ce sentiment s’apaisa lorsque Jean-François m’inspecta de la
tête aux pieds pour voir si tout était parfait avant qu’il me prenne dans ses
bras pour me souhaiter une excellente séance.
Lorsqu’il voulut m’embrasser, je l’ai éloigné de moi en
riant, en lui disant « fais gaffe à mon rouge à lèvres ! ».
L’atmosphère venait de se détendre, …, un peu.
A suivre, ...
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