L’instant de vérité venait de sonner. Je revivais ce jour
où, dans ma cuisine, loin du regard de Jean-François, je me suis dénudée avant
de me présenter à lui dans mon salon. C’était un instant de solitude face à
moi-même avant « d’affronter » le regard de Jean-François sur ma
nudité. C’est un instant particulier
Mais ici, pas de cuisine, pas de vestiaire, pas de
questionnement intérieur. Il fallait y aller maintenant que j’avais franchi la
porte du studio. Plus question de reculer. J’allais me dénuder sous le regard
de ce photographe inconnu de moi quelques minutes auparavant !
C’est un moment d’exception car lorsque je me suis dénudée
dans ma cuisine avant de me présenter nue devant Jean-François, je le
connaissais depuis des années et nous étions de vrais amis. Il était mon
confident. J’étais en confiance.
Ici, ce photographe, je ne le connaissais pas du tout. J’allais
donc me déshabiller devant lui avant de lui présenter ma nudité pour qu’il en
extraie ce qu’il en veut. J’étais aussi en confiance car il était courtois à
mon égard. Et mes années de naturisme m’aidaient fortement.
Le contexte était dès lors complètement différent mais tout
aussi intéressant à vivre.
Je n’avais pas grand-chose à enlever car comme j’ai la peau
sensible, je ne porte pas de sous-vêtement lorsque je sais que je vais être
photographiée nue. Afin d’éviter les marques disgracieuses sur ma peau.
C’est
comme cela chaque fois que je vais me promener en forêt avec Jean-François. Une
robe étant, en plus, plus facile à enlever qu’un chemisier et une jupe ou un
pantalon ou un short.
L’intimité de ma cuisine qui me servait de refuge du regard
de Jean-François était, ici, absente. Le photographe me regardait faire, je me
sentais observée dans ma démarche.
A suivre, ...
De très belles images pour un très joli blog !
RépondreSupprimerHélène