Droit de
regard extérieur ? - 4
Ce regard extérieur non-naturiste,
Annick l'a connu dans le cadre de sa pratique de modèle nue
artistique. Donc non-naturiste.
Dans ce cadre, ce regard extérieur non-naturiste sur la nudité non-naturiste d'Annick n'est pas une éventualité ou une circonstance mais une certitude et cadré. Elle est nue parce qu'elle est le support vivant d'un artiste et lui, au contraire de l'artiste dans l'espace naturiste est habillé. Et c'est une « relation » artistique duelle et privée.
Dans ce cadre, ce regard extérieur non-naturiste sur la nudité non-naturiste d'Annick n'est pas une éventualité ou une circonstance mais une certitude et cadré. Elle est nue parce qu'elle est le support vivant d'un artiste et lui, au contraire de l'artiste dans l'espace naturiste est habillé. Et c'est une « relation » artistique duelle et privée.
[J'ouvre une
parenthèse importante à mes yeux en disant que si la nudité d'un
artiste dans un contexte naturiste est obligatoire et justifiée,
hors contexte naturiste, sa nudité serait injustifiée, déplacée
et irrespectueuse vis-à-vis de la modèle. Lorsque je photographie
Annick nue en studio ou dans un lieu fermé, je suis toujours
habillé.
J'ai aimé
cette photographe allemande qui s'est rendue dans une tribu
aborigène, je ne sais plus où, où les personnes, hommes comme
femmes et enfants, vivaient nues. Comme eux, et elle admet que ce
n'était pas son art de vivre, elle a vécu nue parmi eux et c'était
la seule chose à faire à mes yeux. Dans le cas contraire, c'est se
rendre incapable de s'intégrer et de comprendre l'art de vie de
cette population. Et de ne pas pouvoir refléter son propre ressenti
de son passage en cette tribu au travers ses propres photos. C'est
aussi être incapable de se « fondre » dans la vie de
cette population. Quelque part, pour ces gens, le ou la photographe
serait un intrus et non un invité.
Je ferme la parenthèse. ]
Je ferme la parenthèse. ]
Ce droit de regard est quant à lui
différent du regard dans l'espace naturiste qu'il vienne d'un(e)
autre naturiste ou d'un(e) non-naturiste. Dans le contexte naturiste,
le regard extérieur se pose sur une nudité « passive »
et naturellement vécue. Quoi qu'elle dévoile, elle n'a pas d'autre
but.
Dans le cas de la photo servant de support aux présents articles, les cavaliers voient une femme nue se promenant tranquillement sur la plage et s'arrêtant pour les regarder passer. Sans plus.
Dans le cas de la photo servant de support aux présents articles, les cavaliers voient une femme nue se promenant tranquillement sur la plage et s'arrêtant pour les regarder passer. Sans plus.
Le droit de regard de l'artiste sur
la nudité de sa modèle est illimité, comme je l'explique dans mes
articles sur la « vision interdite ». Il a donc le droit
absolu de tout regarder de cette nudité et comme il le souhaite.
En fait, si dans l'espace naturiste, Annick vit nue pour elle et non en regard des autres, lorsqu'elle est modèle nue, elle met sa nudité à la disposition de l'artiste qui en extrait tout ce qu'il veut selon son inspiration ! Annick n'est plus « maître » de sa nudité, elle en a délégué la gestion artistique à l'artiste. Le chef d'orchestre de cette nudité, c'est l'artiste et la modèle est là pour faire ce qu'il attend artistiquement d'elle.
En fait, si dans l'espace naturiste, Annick vit nue pour elle et non en regard des autres, lorsqu'elle est modèle nue, elle met sa nudité à la disposition de l'artiste qui en extrait tout ce qu'il veut selon son inspiration ! Annick n'est plus « maître » de sa nudité, elle en a délégué la gestion artistique à l'artiste. Le chef d'orchestre de cette nudité, c'est l'artiste et la modèle est là pour faire ce qu'il attend artistiquement d'elle.
Il y a donc bien deux nudités
regardées différemment. Un regard extérieur non recherché dans la
pratique naturiste, un regard extérieur recherché en tant que
modèle nue.
A suivre.
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