lundi 16 février 2015

La nudité serait-elle impudique (2)

Mais la nudité se confronte à une autre définition du mot « pudique » : « personne qui se retient ou qui appréhende de montrer, d’observer, de faire état de certaines parties du corps, principalement celles de nature sexuelle, ou de montrer, d’observer, de faire état de choses considérées comme étant plus ou moins directement d’ordre sexuel. »

La nudité se voit donc confrontée à un troisième objet : certaines parties du corps de nature ou d’ordre sexuel.
La pudeur de la nudité est donc confrontée à deux notions : l’appréhension, la retenue.
Et à trois objets : la personnalité, la vie intime de quelqu’un et certaines parties du corps de nature ou d’ordre sexuel.

Commençons par les deux notions.
Annick a été confrontée à ces deux notions comme je l’écris dans les articles «le naturisme pas à pas ».

L’appréhension.
Sa première appréhension était d’ordre strictement personnel, celle d’observer sa nudité.
Ensuite, elle s’est étendue à autrui, par l’appréhension de se montrer nue à moi dans la sphère privée et dans le contexte décrit dans ces articles.
Elle s’est étendue à autrui par son appréhension de se « montrer » nue dans la sphère publique dans l’espace naturiste. J’ai mis « montrer » entre parenthèse car dans la pratique naturiste, on ne se montre pas nu(e), on vit nu(e) pour soi, pas pour les autres.

La retenue.
Une fois ces appréhensions vaincues, car il faut oser les vaincre, Annick a été « confrontée » à la notion de retenue dans le sens du « faire état de ».
Comme Annick, ayant vaincu ses appréhensions, ayant vécu ses nudités, trouvaient que ce parcours de vie, ce parcours de femme devaient être partagé et donc qu’il n’y avait rien d’indécent, d’impudique d’en faire état.

Ce blog en est le parfait exemple : puis-je faire état du fait que je pratique le naturisme, que je pose nue, … ? 

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