Cette photographie était l’image principale du
carton d’invitation pour notre exposition « Reviviscence » et est
exposée en format 40*60 centimètres.
Celle-ci a suscité beaucoup d’interprétation.
Selon les visiteurs de l’exposition, la première
lecture de la photo est la vision d’un corps qui souffre. Cette lecture glace,
m’ont dit certains visiteurs.
Mais lorsque le visiteur prend le temps d’en faire une
lecture plus approfondie, moins « émotionnelle », cette nudité donne
la vision d’une nudité qui reprend vie. D’une nudité qui ne se cache pas, qui
ne fuit pas sa réalité. Le regard d’Annick se tourne vers le lecteur.
La couleur bleue du foulard est la couleur de l’espoir. Comme le bleu intense de son vernis à ongles. Elle se marie alors au coin de ciel bleu qui chasse la grisaille. Notons que le
foulard n’est pas là pour dissimuler une partie de cette nudité. Il montre la
légèreté, la quiétude, la plénitude. Il en est de même des mains qui sont
ouvertes, qui ne sont en rien crispée. Cette nudité est reposante, détendue.
De même, en arrière plan, la vie qui reprend au pied
du volcan avec ces maisons blanches et le coin de lumière sur le volcan
lui-même. Et la blancheur du muret et des maisons qui représentent la nitescence !
Nous sommes dès lors en présence d’une photographie qui
montre une femme nue qui reprend vie après le chaos.
« Reviviscence ».
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