mercredi 18 février 2015

La lecture du nu féminin.

Cette photographie était l’image principale du carton d’invitation pour notre exposition « Reviviscence » et est exposée en format 40*60 centimètres.

Celle-ci a suscité beaucoup d’interprétation.

Selon les visiteurs de l’exposition, la première lecture de la photo est la vision d’un corps qui souffre. Cette lecture glace, m’ont dit certains visiteurs.

Mais lorsque le visiteur prend le temps d’en faire une lecture plus approfondie, moins « émotionnelle », cette nudité donne la vision d’une nudité qui reprend vie. D’une nudité qui ne se cache pas, qui ne fuit pas sa réalité. Le regard d’Annick se tourne vers le lecteur.

La couleur bleue du foulard est la couleur de l’espoir. Comme le bleu intense de son vernis à ongles. Elle se marie alors au coin de ciel bleu qui chasse la grisaille. Notons que le foulard n’est pas là pour dissimuler une partie de cette nudité. Il montre la légèreté, la quiétude, la plénitude. Il en est de même des mains qui sont ouvertes, qui ne sont en rien crispée. Cette nudité est reposante, détendue.

De même, en arrière plan, la vie qui reprend au pied du volcan avec ces maisons blanches et le coin de lumière sur le volcan lui-même. Et la blancheur du muret et des maisons qui représentent la nitescence !

Nous sommes dès lors en présence d’une photographie qui montre une femme nue qui reprend vie après le chaos. 


« Reviviscence ». 

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