J’ai laissé le temps à Annick de se dénuder. Une nouvelle
étape dans sa vie se présentait à elle et il ne servait à rien de la brusquer.
Au bout d’un certain temps, elle se dénuda. J’ai eu la joie de photographier
cet instant de transition d’Annick dans une autre forme de naturisme. Son
visage montre toute la gravité du moment.
Timidement, elle a osé franchir la porte du colchique pour
aller s’occuper de Coralline sur la petite terrasse.
L’heure du repas du soir
venue, nous l’avons pris sur cette même terrasse, sans nous
« confronter » aux autres vacanciers que nous voyons passer pour se
rendre au bar ou au restaurant jouxtant notre logement.
Oui, Annick avait revêtu sa robe car le repas du soir se
prend habillé.
Le lendemain matin, nous étions éveillés, tout en restant au
lit sans drap pour nous couvrir, à regarder Coralline gigoter dans son parc en
émettant ses sons incompréhensibles lorsque l’on frappa à la porte.
Nous donnons l’autorisation d’entrer et la porte s’ouvrit sur un Bernard nu portant en mains un plateau garni de deux tasses, d’une cafetière et de croissants chauds. « Voilà le petit-déjeuner de Madame » dit-il en s’avançant vers mon Annick nue qui ne chercha pas à se couvrir.
Il posa le plateau sur le lit, s’assit près d’elle et lui demanda « tu as bien dormi ? ». Et la discussion continua quelques minutes sur l’organisation du centre.
Lorsque Bernard quitta le gîte, Annick était ébahie par tant
d’attention : « c’est fou ! Il nous a apporté le petit-déjeuner
au lit ! ». Je lui ai répondu simplement « bienvenue dans le
monde naturiste. »
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