Etre photographiée nue durant
cette recherche de l’image de ma nudité m’a apporté une véritable confiance en
moi, en ma nudité. A chaque occasion de poser, je prenais un immense plaisir,
plaisir que je rencontre encore aujourd’hui avec la même intensité, de me
dénuder et de me laisser photographier. Car ces photographies n’appartenaient
pas à mon regard sur ma nudité mais à celui de Jean-François. Ce qui n’est pas
la même chose.
Ces premières séances avaient toujours lieu en
extérieur, dans la nature, aux lacs de l’Eau d’Heure. Sans le savoir, je
découvrais les joies du naturisme car j’adorais être nue en cette nature !
Lorsque Jean-François me disait : « on va promener aux lacs »,
mon sang ne faisait qu’un tour. J’enfilais une petite robe sans rien dessous
pour avoir facile à me dénuder. En promenade, dès qu’un lieu me plaisait et
qu’il n’y avait personne pour me voir, je me dénudais, sans que Jean-François
ne me le demande.
Une fois nue, plutôt que de poser, j’errais à mon
envie et Jean-François photographiait ces instants d’évasion. Au point qu’après
quelques séances, ma nudité était devenue tellement naturelle pour moi que je
n’y pensais plus. Et je me sentais bien, nue, à ses côtés. Ces séances étaient
de véritables moments d’évasion et de valorisation pour moi.
L’autre plaisir était alors d’attendre avec
impatience que Jean-François m’apporte mes photos. C’était la joie de
l’argentique : attendre le résultat ! Il l’a écrit souvent, que je
regardais avec lui en étant nue car j’avais adopté la
nudité en mon appartement. Et que lui, mon ami et confident, à ma demande,
m’aidait, au-delà de la photographie, à me familiariser à être nue en sa
présence.
C’était génial de les regarder ensemble, de les commenter ensemble.
Parler de ma nudité en toute normalité. Parler, oui, de son image sans silence.
C’est alors moi qui posais les questions et il me répondait sans détour.
C’était très valorisant.
A suivre, ...
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